• Le frelon asiatique est à notre porte 

    Le frelon asiatique est arrivé à Kermouster. C’est notre ami Jean-Pierre Le Dantec, apiculteur, qui vient de nous alerter. Il a capturé, ce mardi 31 mai,  trois spécimens (nos photos) dans les pièges qu’il a installés près de ses ruches à Kerarzol. Le frelon asiatique est un redoutable compétiteur pour les abeilles. Nous nous en étions déjà fait l’écho en janvier 2015.

    A  l’heure où il fait bon butiner dans son jardin, cette information a un caractère alarmant.  La vigilance s’impose donc plus que jamais, car la bestiole peut se montrer agressive. D’autant plus qu’on peut la trouver un peu partout, « même dans les boucheries » affirme Jean-Pierre Le Dantec, en indiquant que le frelon asiatique raffole du poisson et de la viande.

    Mais ne cédons pas à la psychose, le Vespa velutina n’est pas plus dangereux pour l’homme que d’autres insectes de la même engeance. Ce sont les abeilles et les apiculteurs qui ont le plus à redouter. « J’utilise le piège Véto pharma. C’est vrai, il ne piège pas uniquement le frelon asiatique » répond Jean-Pierre Le Dantec quand on lui dit que des voix se sont élevées pour affirmer que les pièges ont pour effet de nuire à d’autres types d’insectes. Mais pour lui, face à la menace, le piège offre l’intérêt de réduire la pression sur les ruches.

    Ces mêmes voix estiment également que les pièges ne constituent en rien une arme efficace contre cet envahisseur. Seule une destruction du nid pourrait enrayer le phénomène. « Pour éradiquer le frelon asiatique , souligne Jean-Pierre Le Dantec, il faut évidemment détruire les nids. Encore faut-il les trouver. On en découvre pas mal lorsque les feuilles sont tombées à l’automne. Il faut aussi trouver des nids avec la fondatrice. Actuellement, les « reines » sont dans les nids. Dans le Bordelais, on utilise des drones à cette fin » On n’en est pas arrivé à envisager cela dans la Presqu’île mais qui sait si un jour prochain on n’entendra pas bourdonner ce type d’engins au-dessus de nos têtes. En attendant, Jean-Pierre Le Dantec invite les randonneurs à ne pas passer leur temps à regarder où ils mettent le pied. Généralement, les nids de frelons se trouvent perchés à cinq ou six mètres de hauteur. Ce qui n’exclut cependant pas le risque d’en trouver un enfoui dans une haie à hauteur d'homme.

     

    Le frelon asiatique est à notre porte

    Le frelon asiatique est à notre porte

     Dans l'un de ses pièges, une guêpe et deux frelons asiatiques. Le piège n'est pas sélectif.


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  • C'est un programme riche et varié qui nous est proposé l'été prochain. Pour certains artistes, la chapelle de Kermouster est un lieu qu'ils apprécient pour s'y être déjà produits.  

     

    21 juillet : Allons au vert bocage avec Capriol & Compagnie

     

    Festiv'été : les concerts de la chapelle

    C’est sur ce thème que cet ensemble spécialisé dans la musique profane de la Renaissance nous donne à nouveau rendez-vous. Composé d’Ingrid Blasco (vieille à roue), Isabelle Diverchy (chant, épinette), Martine Meunier (chant) Nathalie Le Gaouyat (viole de gambe) et Mathias Mantello (percussions), Capriol & Compagnie cible un répertoire qui entretient des liens avec l’histoire d’une part, avec Clément Marot, Pierre Ronsard et les autres poètes de la Pléiade d’autre part.

    Pour en savoir plus :

     http://capriol-et-compagnie.pagesperso-orange.fr/

     

     23 juillet :  Nolwenn Korbell et Didier Dréo

     

    Festiv'été : les concerts de la chapelle

    Ce duo original  se balade avec allégresse dans l’univers poétique de Nolwenn, à travers ses propres compositions ou des reprises d’Angela Duval, de Glenmor, Xavier Grall, Dimitri Broe ou encore de Bertold Brecht avec des chansons de l'Opéra de quatre sous, de Mère Courage sur les musiques de Kurt Weill

    4 août : H.Robert auteur compositeur interprète

     Festiv'été : les concerts de la chapelle

                                                                                                                                    (Photo Ouest-France)

    Un faux air de Brassens, une voix grave, des chansons à texte, dans le sillage d’un Ferrat, d’un Brel ou d’un maxime Le Foretsier, le Vannetais H.Robert, qui aime se produire dans des chapelles « pour la proximité qu’elles offrent avec le public » fait escale pour la première fois à Kermouster .

    Pour en savoir plus:

     http://www.hrobertchansons.com/

     

    11 août : Highland Cathedral avec les Sonerien an Trev

     Festiv'été : les concerts de la chapelle

                                                                                                                               (Photo Sonerien an Trev)

    Désormais bien ancrés dans le paysage, appréciés par la qualité grandissante de leurs prestations, les Sonerien an Trev veulent donner à ce concert de Kermouster un relief particulier. Le programme reposera sur des airs qui prendront en compte les spécificités acoustiques de la chapelle même si tout laisse à penser que le final donnera libre cours au souffle des sonneurs désireux sans nul doute de nous faire vibrer au diapason d’une musique qui secoue les tripes.  Amazing Grace, Bro Gozh Ma Adou et, surtout, Highland Catdhedral sont désormais des incontournables pour cette formation.

    Le site des Sonerien an Trev

    http://sonerienantrev.blogspot.fr/

     

    15 août : les légendes sonores du Trio Kétikétan

     Festiv'été : les concerts de la chapelle

                                                                                                (Photo Ouest-France)

    Le Trio Kétikétan, constitué par Brigitte et Katell Kloareg, mère et fille, et par Kristina Kuusisto nous propose un mixte nourri par la culture bretonne et celle de Finlande. A la base de leur répertoire, le Kalevala et le Barzaz Breiz  qui s’appuient tous deux sur des traditions chantée anciennes. Le Kalevala et le Barzaz Breiz ont été publiés à quatre ans d’intervalle, respectivement en 1835 et 1839. Les trois chanteuses accordent leur voix aux sonorités du bandonéon de la Finlandaise Kristina Kuusisto qui a déjà eu l’occasion de faire apprécier son talent en ces lieux.

    Toutes les informations sur le site de Kristina Kuusisto

    http://bandoneon.wix.com/kristinakuusisto

     

    20 août : la harpiste Héloïse Darblay

     Festiv'été : les concerts de la chapelle

     Nous avons eu l’occasion d’apprécier son talent, l’an passé au mois d’août, à l’occasion du vernissage de l’exposition de Jean-Marie Jacquot. Ce jour là, Héloïse Darblay avait tenu à faire plaisir à son grand père artiste-peintre. Une belle opportunité nous a été ainsi offerte de découvrir quelques belles pièces du répertoire dévolu à la harpe classique. Au programme de ce concert des oeuvres de Georg Friedrich Haendel, Carl Philipp Emanuel Bach, de Claude Debussy pour ne citer que les compositeurs les plus connus. Avec en point final, Les Adieux du ménestrel à son pays natal de John Thomas, le "tube" des harpistes.

    Pour en savoir plus, lire notre article du 21 août 2015


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  • Comme de coutume, l’assemblée générale de l’Amicale de Kermouster s’est tenue, jeudi 19 mai, dans la salle de La Cambuse. En présence de Maryvonne Le Berre, adjointe en charge de la Culture. Quelque trente personnes y ont participé. Avec un conseil d’administration partiellement renouvelé, l’Amicale est dans les starting blocks pour préparer les animations de l’été

     

    L'Amicale de Kermouster prépare les animations de l'été

    Si les mots ont un sens, celui d’Amicale traduit bien la volonté des Kermoustériens d’agir pour le bien vivre ensemble. Et quoi de mieux que de se serrer les coudes pour organiser des rendez-vous festifs partagés. On est tenté d’écrire que si sous le soleil de Kermouster les années se suivent et se ressemblent, la motivation de bien faire n’en reste pas moins toujours aussi forte. Les finances étant on ne peut plus saines, comme l’a indiqué le trésorier Jean Louis Champion (6527 € en mai 2016)  l’Amicale peut appréhender l’avenir avec sérénité. La seule crainte repose sur les humeurs du ciel ô combien déterminantes pour la réussite des manifestations qui se déroulent en plein air. On verra ci-après le calendrier des rendez-vous qui a été fixé.

     

    Conseil d’administration renouvelé

     

    Suite au décès de Jean Michel Calduçaray, au désir légitime de Pierre Le Briand de lever les pouces et à la démission de Camille Geffroy pour convenances personnelles, il a été procédé à un renouvellement du conseil d’administration. En voici sa composition : Daniel Hallot (président), Eliane Tarin (vice-présidente), Jean-Louis Champion (trésorier), Jean-Pierre Rougié (secrétaire),  Catherine Gaillemain, Christine Le Meur et Elisabeth Crenn.

     

    Avant d’aborder la programmation des actions à mener, les responsables de l’Amicale ont évoqué le dossier du « nouveau vitrail ». Le matin même ils avaient accueilli, en présence de Pasquale Destremau, le maître verrier Julien Lannou venu prendre de nouvelles mesures dans la chapelle (lire ci-dessous). Tout en se félicitant que la consultation du 23 avril dernier ait révélé l’intérêt suscité par cette initiative, l’Amicale a remercié vivement les nombreux donateurs grâce auxquels ce projet va être plus facilement mené à son terme.

     

    Les rendez-vous de l’été

     

    En ce qui concerne le calendrier des manifestations, trois grandes dates à retenir :

     

    -          le vide-greniers du dimanche 24 juillet,

    -          le pique-nique des Kermoustériens du dimanche 7 août

    -          les festivités du Pardon, samedi 27, dimanche 28 et lundi 29 août

    -          .

    Concernant le vide-greniers, une réunion préparatoire a été fixée le mercredi 13 juillet, à 18 h à La Cambuse. La réunion préparatoire des festivités du pardon  est quant à elle fixée le lundi 8 août, à La Cambuse, à compter de 18h.

     

    Vide-greniers et festivités du pardon (concours de boules) sur le parking de l’île à Bois ; pique-nique sur le terrain que Claudie Missenard met à la disposition de l’Amicale, devant La Cambuse. L’apéritif sera offert, sur le site,  par l’Amicale.

     

    A retenir également :

     

         -    L’opération « nettoyage des grèves ». Les volontaires ont rendez-vous le jeudi 30 juin, à 9 h sur le parking de l’île à bois. L’Amicale fournira les sacs poubelle

     

    -          Le rendez-vous des « Peintres en herbe » le jeudi 11 août. Le thème n’est pas encore défini mais cela ne saurait tarder. Toute proposition serait la bienvenue.

     

    -          Le goûter de fin d’année est fixé au dimanche 18 décembre, à partir de 16 h, dans la salle de La Cambuse.

     

    Une bâche transparente

     

    Au cours des échanges, le bureau a évoqué l’idée de faire des dons pour le soutien à l’école de Lézardrieux et pour la rénovation de la chapelle de Kermaria. Ces suggestions n’ayant pu être soumises au vote, la décision est reportée à une date ultérieure.

     

     L’Amicale se dit, par ailleurs,  favorable à l’achat d’une table et bancs fixes pour pique-nique sur le parking de l’île à bois. Un lieu qu’il convient par ailleurs de protéger contre l’envahissement des camping-cars (Une quinzaine durant les trois jours de la Pentecôte). Trop c’est trop pour de nombreux participants à cette assemblée ! Maryvonne Le Berre a informé l’assistance de la décision qui a été prise par la municipalité d’interdire l’accès à ce type de véhicule. Décision qui ne sera rendue applicable que pour l’année prochaine  

     

    Concernant encore ce site remarquable, des voix se sont élevées pour demander s’il ne serait pas possible d’installer les toilettes de l’été à un endroit plus discret sur le parking

     

    Mais c’est bien évidemment sur le plan de ses propres intérêts que l’Amicale souhaite prioritairement orienter ses investissements. Il est, semble-t-il, grand temps de remiser au placard la grande bâche noire qui sert à abriter le matériel et les visiteurs en cas de pluie. L’idée de la remplacer par une bâche transparente a retenu l’attention.

     

     

     

     Le nouveau vitrail installé avant le jour du Pardon

     

    L'Amicale de Kermouster prépare les animations de l'été

     

    Promis juré, cochon qui s’en dédit ! Julien Lannou, le maître verrier de Pontrieux qui a été choisi pour la réalisation du vitrail de la chapelle, est affirmatif. Le vitrail sera installé avant le 28 août, jour du pardon. Il est venu sur place, mardi matin 19 mai, prendre les toutes dernières mesures. Les responsables de l’Amicale et Pasquale Destremeau, qui en a réalisé le dessin,  étaient là pour faire un point d’étape et s’assurer que tout sera bien mis en oeuvre pour tenir les délais. Le maître verrier et l’artiste peintre sont convenus de se revoir dans les jours prochains, pour la sélection des verres qui vont épouser les couleurs projetées sur la maquette. Puis viendra le temps du façonnage. Chaque découpe de verre sera sertie dans un assemblage de baguettes de plomb, une technique qui remonte au Moyen Âge. Un travail de précision qui requiert une minutie de tous les instants. Il nous faudra donc patienter jusque  la fin du mois de juillet, voire mi-août, dernier carat, pour apprécier in situ cette oeuvre d’art, puisque c’est aussi de cela qu’il s’agit.

     

    Dans un précédent billet nous avons écrit que le motif sélectionné avait recueilli très majoritairement les suffrages des celles et ceux qui se sont montrés intéressés par ce projet. L’affaire est donc réglée,  « démocratiquement ». Pour autant, nous ne pouvons passer sous silence le fait que certaines personnes ont tenu à faire part de leurs réserves avant de glisser leur bulletin de vote dans l’urne. Pour certains, l’abstraction ne correspond pas à l’idée qu’ils se font d’un vitrail, lequel se doit de refléter une scène biblique ou souligner le rôle d’un personnage béatifié, si possible ayant rapport avec le lieu. Pour d’autres, le motif n’est pas en harmonie avec la simplicité pour ne pas dire la rusticité de ce site patrimonial. Il ne cadre pas avec sa vérité historique. Il risque donc de nuire à son authenticité. Arguments recevables mais, selon nous, contestables eux aussi.

     

    Comme l’a rappelé Julien Lannou lors de son passage, l’art du vitrail a évolué à travers les âges. Bien avant l’ère chrétienne, on maîtrisait déjà la technique du verre coloré. A dater du VIIe  siècle, le vitrail va s’imposer dans les édifices religieux mais l’iconographie en cours au Moyen Age finira par n’être plus comprise. La Renaissance sera marquée par le déclin du vitrail au profit de la verrière blanche. Celui-ci reviendra en force au XIXe siècle sous l’impulsion du romantisme. La chapelle ayant  été construite en 1740, mais sur la base de vestiges  religieux datant du XIIe siècle, comment trancher aujourd’hui entre vitrail ou verrière pour s’en tenir au critère de l’authenticité ?  

     

    Au-delà des arguties que nous pourrions les uns et les autres continuer à échanger, il est un premier point sur lequel on peut tous être d’accord. Le design du vitrail qui vit ses dernières heures est en soi, si on s’en tient à ce critère de vérité historique,  une hérésie. Il ne s’agit pas de juger a posteriori un choix qui s’est opéré – après guerre ? – dans des circonstances données, mais à l’heure d’aujourd’hui, hormis peut-être son extrême simplicité, qui peut trouver à cet assemblage de quadrilatères colorés une quelconque valeur religieuse, si ce n’est esthétique ?

     

    Autre point de convergence : la qualité et la rigueur du travail de l’artiste peintre. Pasquale Destremeau, qui s’immergeait pour la première fois dans l’art du vitrail, n’a eu de cesse, plusieurs mois durant, de chercher le point d’équilibre entre deux exigences : sa propre créativité et l’esprit des lieux. Elle a trouvé auprès de Julien Lannou le partenaire idoine pour mener à bien ce nouveau cheminement. Une de ses deux propositions soumises au vote suggérait le supplice de la croix. Nous restions dans le figuratif. Mais c’est l’autre projet qui a eu la faveur du plus grand nombre.

     

    Ce n’est pas trahir un secret que de dire que ce choix répond au vœu de l’artiste. Tout en sachant que la voie de l’abstraction peut dérouter le regard, Pasquale Destremeau a, à travers cette explosion de couleurs, cherché à canaliser au mieux la Lumière, divine pour certains mais transcendantale pour tous. Elle n’a eu de cesse de se projeter dans l’après, c'est-à-dire de penser à l’impact que son œuvre aura à l’intérieur de la chapelle quand le soleil viendra se positionner en fin d’après-midi sur l’axe du vitrail. C’est à ce moment là qu’elle saura si elle a effectivement atteint ce point d’équilibre. Fiat lux et facta est lux (Que la lumière soit, et la lumière fut), comme cela est écrit dans le livre de la Genèse.

     

    L'Amicale de Kermouster prépare les animations de l'été

     

     


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  • Il y a de l'électricité dans l'air

     

    Les nouveaux compteurs Linky d'ERDF au coeur du débat

    Nous n’allons pas ce jour disserter à nouveau sur les bienfaits que récolterait le hameau si l’on procédait à l’enfouissement du réseau électrique. Aujourd’hui, c’est de tout autre chose qu’il nous faut parler : la mise en place par ERDF des compteurs communicants Linky. Il y a comme qui dirait de l’électricité dans l’air.

    Comme tout un chacun, nous n’étions pas sans ignorer l’inquiétude que génèrent au sein de la population ces nouveaux compteurs.  Début avril, quelque 300 personnes se sont réunies à Pleudaniel pour tenter d’y voir clair. Nous n’y étions pas et, autant l’avouer, à ce jour nous n’avons toujours pas sur cette question un avis bien tranché. Alors pourquoi prendre le risque d’aborder le sujet ?... Pour une simple question de cohérence.

    Sans revenir sur les circonstances qui nous ont conduits à créer ce blog, il nous faut en rappeler les principale raison : relayer la parole des habitants du hameau quand cette parole pose un problème relevant de l’intérêt général. Ce qui nous a valu l’autre matin de recevoir, sur le téléphone (fixe) un appel d’une Kermoustérienne nous invitant à prendre en compte les nuisances que vont provoquer ces nouveaux compteurs si rien n’est fait pour s’y opposer.

    Le problème dépasse bien évidemment le périmètre cadastral du hameau et l’on connaît ce jour la position du conseil municipal de Lézardrieux. Comme dans bien d’autres communes, nos élus se disent dans l’impossibilité de s’opposer à cette mise en place, libre à chacun d’entre nous de le faire mais en soupesant les conséquences que ce refus pourrait avoir par la suite.

    Il y a soixante dix ans tout juste  (8 avril 1946) naissait EDF, une société nationale qui prenait en main le réseau mis en place dans l’entre deux guerres par des sociétés privées. La Fée électricité allait remiser définitivement au placard chandelles et bougies, même dans les coins les plus reculés du territoire national. Hormis l’épineuse question du recours au nucléaire qui fait toujours débat, l’électricité a façonné nos modes de vie. Elle a été source de développement et conserve son caractère incontournable, autant dire indispensable. Mais ces compteurs Linky mis au point par la filiale ERDF, créée le 1er janvier 2008, ont pour beaucoup valeur de cadeau d’anniversaire « empoisonné ».

    Pour ERDF, ces nouveaux compteurs offrent de multiples avantages. Entre autres : le « consommateur » que nous sommes peut, via internet, suivre et maîtriser par lui-même sa consommation. Oui mais, dénoncent les opposants, tels les associations Robin des Toits ou Stop Linky des Côtes d’Armor, ils portent en eux une capacité de nuisance qu’ERDF récuse ou, pour le moins, minimise. Les ondes électromagnétiques qu’ils émettent pourraient avoir des effets sur notre santé et pourraient également mettre à mal nos ordinateurs et autres appareils électriques.

    Il nous faut donc peser le pour et le contre. C’est ce que nous avons cherché à faire en consultant les sites des uns et des autres (liens ci-dessous). Et, comme nous l’avons précédemment laissé  entendre, nous éprouvons encore quelques difficultés à trancher.

    Ces compteurs dits « communicants » ne font, somme toute, que compléter un arsenal d’outils susceptibles d’être tout aussi nuisibles pour notre santé mais que nous avons adoptés collectivement  : téléphone portable, antenne relais, ligne à haute tension, transformateur électrique, moniteur d’ordinateur, de télévision, Wi-Fi ou four à micro-ondes. Nous vivons quotidiennement, même à la campagne, entre champs électriques et champs magnétiques. Peut-on, dès lors, refuser à notre fournisseur principal d’électricité le droit de concevoir de nouvelles technologies ?  

    Dans cette affaire, c’est surtout la méthode employée qui pose problème. C’est en quelque sorte à prendre ou à laisser. Le matériel est prêt. Il sera installé. D’ici à 2021, 90 % du territoire national devrait être desservi si, d’ici là, la voix des opposants n’a pas réussi à stopper le processus. Nous ne pouvons que vous inviter, si ce n’est déjà fait, à vous forger par vous-même votre propre opinion, en consultant les sites des « acteurs de ce débat ».

     

     

    Site ERDF

     

     www.erdf.fr/linky-le-compteur-communicant-derdf

     

    Site Robin des Toits

     

    www.robindestoits.org/ 

     

    Site Stop Linky des Côtes d’Armor

     

    https://www.facebook.com/groups/ContreLinky//825441067565124/

     

     

     

     


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  • Une fleur de trop...sur le panneau!

    On ne sera pas sans nous reprocher d’être « tombé dans le panneau » en accordant de l’importance à ce qui relève de la plaisanterie, car c’est bien de cela qu’il s’agit. Nous goûtons peu à la polémique, ce qui n’exclut en rien l’envie de nous faire l’écho des débats qui peuvent être au cœur des préoccupations des Kermoustériens. Avec cette affaire, nous ne faisons que grossir simplement un trait d’humour

    Voici que, du jour au lendemain, le panneau indiquant que Lézardrieux avait enfin obtenu son classement dans la liste des Villes et Villages fleuris s’est enrichi de quatre nouvelles fleurs. Bravo l’artiste ! Il faut être sacrément au parfum pour déceler, au premier coup d’œil, la supercherie. Notre plaisantin (l’adjectif ne se décline pas au féminin)  a simplement oublié que le nombre de fleurs rouges ne peut pas être supérieur à quatre (notre chronique du 17 mars). Gageons qu’il ou elle se gardera de se vanter d’avoir osé ce geste ! Histoire de contempler, incognito, le sourire aux lèvres, les effets générés, à commencer par la publication de cette chronique .

    Quelles peuvent être les motivations de ce « tagueur » d’un jour ? Traduit-il ici son impatience à voir le hameau décrocher la plus haute distinction, quitte à creuser l'écart avec un centre bourg tout juste honoré par sa  première fleur ? Voici une affaire qui peut avoir pour effet de redonner à Kermouster son caractère de village gaulois, c'est-à-dire quelque peu frondeur. Si l’humour n’est pas malheureusement la qualité la mieux partagée, espérons tout de même que cette « dégradation passagère » fera plus sourire qu’autre chose.

     Si ce panneau a valeur de reconnaissance pour toutes celles et ceux qui s’activent à donner au hameau son aspect coquet, il est clair qu’avec ou sans lui, nous avons la chance de pouvoir vivre dans un cadre "naturellement" remarquable, comme en témoignent ces quelques photos prises à la veille de l’Ascension.

    Une fleur de trop...sur le panneau!

     

    Une fleur de trop...sur le panneau!

     

    Une fleur de trop...sur le panneau!

     

    Une fleur de trop...sur le panneau!

    Une fleur de trop...sur le panneau!

     

    Une fleur de trop...sur le panneau!

    Une fleur de trop...sur le panneau!


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