• Une journée sans nuage. Ce samedi 23 mars on a failli croire à l’arrivée du printemps. Le soleil a brillé du matin jusqu’au soir, mais la grisaille du dimanche a tué dans l’œuf l’illusion d’un retour de la douceur. Le printemps ce sera….pour plus tard. A vrai dire, quand les bernaches cravant  auront déserté le slikke de l’estuaire sur lequel elles ont, plusieurs mois durant, fait le plein de zostères. L’estran de l’estuaire du Trieux, comme une grande partie du rivage de la baie de Saint-Brieuc constitue un lieu  propice pour ces oiseaux marins végétariens qui, indéniablement, apprécient la fraicheur. Ces petites oies au plumage sombre, qui nous font l’honneur de venir cacarder chaque année durant l’automne et l’hiver dans les parages de l’île à Bois,  vont aller passer l’été dans les toundras maritimes de la Sibérie, où elles vont se reproduire. Sachons apprécier les derniers « rok rok keuk keuk » de l’année! Malgré notre impatience, nous savons bien que le jour viendra où l’on entendra trisser la première hirondelle.

    Les bernaches cravant ne font pas le printemps

    Les bernaches cravant ne font pas le printemps

    Les bernaches cravant ne font pas le printemps


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  • Le spectacle n’aura duré que quelques minutes, ce mardi 19 mars, en fin d’après-midi. A l’heure du thé, si chère à nos amis d’Outre-Manche, un arc-en-ciel s’est inscrit au-dessus de l’estuaire, réfractant dans une courbe nette et franche tout le spectre des sept couleurs de la lumière. A chacun sa façon de décrypter les « messages » du ciel. Pour notre part, à travers ces quelques instants de toute beauté, nous  avons voulu voir la confirmation que Kermouster, symbolisé ici par sa chapelle, est bel et bien terre de couleurs. Bien évidemment, les peintres qui ont posé leur chevalet sur cette terre ont su aller au-delà de la classification d’Isaac Newton. Du rouge au violet en passant par l’orange, le jaune, le vert, le bleu et l’indigo, la palette des nuances est beaucoup plus large. Ce cliché ne pouvait (hélas !) prétendre en révéler toute l’amplitude.

     

    La couleur sied à Kermouster


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  • Dès les premières heures de la matinée, ce mardi, la société Armor Jardin était à pied d'oeuvre pour engager les travaux de débitage du pin maritime qui entrave, depuis la veille, l'accès à l'île à Bois. Il faudra plusieurs heures à Loïc Guillou, patron de cette société paysagiste,  et ses compagnons pour arriver à dégager totalement la route, car cet arbre  vénérable, "le plus beau du site, est un gros morceau" aux dires de notre conseiller municipal. Fort heureusement, en dehors des désagréments que cet événement fait subir aux Kermoustériens vivant du côté mer, l'obstacle n'a pas réellement d'incidence sur la circulation, l'accès au parking restant libre.

    Un "gros morceau" pour Armor Jardin

    Un "gros morceau" pour Armor Jardin

    Un "gros morceau" pour Armor Jardin

    Un "gros morceau" pour Armor Jardin

    Un "gros morceau" pour Armor Jardin

    Un "gros morceau" pour Armor Jardin


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  • Sous les coups de boutoir d'un vent de nord-est, qui a soufflé tout au long de ce lundi 11 mars, le plus gros des pins qui surplombent le parking de l'île à bois s'est couché, en fin d'après-midi, en travers de la route qui mène à l'île.  La zone du sinistre a tout de suite été sécurisée par les pompiers.

    Un pin de l'île à Bois déraciné par le vent.

    Un pin de l'île à Bois déraciné par le vent.

    Un pin de l'île à Bois déraciné par le vent.

    Un pin de l'île à Bois déraciné par le vent.


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  • Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour que l’appel lancé dans les colonnes de La Presse d’Armor ce mercredi 6 mars réveille les mémoires. Cet appel concernait l’identité de l’artiste-peintre ayant réalisé le tableau ci-dessous. Ce tableau, offert à la Commune en 1976 par le docteur Paul Hertzog, est l’œuvre de Henri Joly (1876-1957), un marchand de tableaux qui a résidé à Kermouster. Il tenait une galerie à Paris et avait trouvé un point d’ancrage sur les rives du Trieux, pour nourrir sa passion d’une autre manière, le pinceau à la main. Il fit construire la maison, rue des Pins. Juste à côté de celle où vivait alors son ami, l’artiste peintre Charles Thorndike (1875-1935). Ce tableau, qui trône dans une salle de la mairie, sera transféré à Kermouster dans le cadre de l’exposition Le Lézardrieux des peintres (du 29 juillet au 4 août), exposition qui se construira, comme nous l’avons déjà signalé, avec le concours des particuliers ayant chez eux un tableau illustrant un aspect de Lézardrieux.   

    La Presse d’Armor ayant, par ailleurs, évoqué le sujet, apportons quelques précisions  sur le projet « apéro-débats » qui pourrait se réaliser durant cette semaine d’exposition. Pourquoi ne pas mettre à profit la douceur d’une fin d’après midi – c’est acquis, le beau temps sera au rendez-vous ! – pour échanger, à même la terrasse de La Cambuse,  sur notre façon de voir et d’apprécier la peinture ? Un tableau ne peut se limiter à son aspect décoratif. C’est un hublot au travers duquel on croise le regard du peintre. On se transporte dans un ailleurs. On prête ce propos à Pierre Auguste Renoir : « Il y a dans la peinture quelque chose de plus qui ne s’explique pas, qui est essentiel ». Nous sommes bien souvent incapables d’expliquer pourquoi nous aimons un tableau. Ce n’est jamais facile de disséquer un ressenti, qui plus est quand il s’agit de le confronter à d’autres regards. Cela ne doit pas nous empêcher de s’essayer à l’exercice sans autre objectif que celui de partager un bon moment. Mais sans attendre, nous conseillons à celles et ceux qui viennent se rafraichir à La Cambuse de jeter un œil dans l’arrière salle pour y contempler le facsimilé en cadre d’une œuvre de Paul Signac. Ce peintre de grand renom, marin par passion, a dessiné la carte de l’estuaire. Ce tableau  trouvera lui aussi toute sa place dans cette exposition. Nous en reparlerons !

    Henri Joly, peintre de Kermouster


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