Nous nous sommes peut-être laissés piéger par une langueur automnale, au point de laisser penser que notre « blog » avait fini par adopter la stratégie de la marmotte, mais comme vous pouvez le constater nous mettons fin à cette hibernation précoce. N’allez surtout pas croire que nous  étions enfermés, depuis plusieurs semaines,  dans un bunker, pour tenter de survivre à la prétendue apocalypse du 21 décembre ! Kermouster, ce n’est pas Bugarach. Ici, on ne confond pas illuminations et illuminés  Ce 21 décembre, comme chaque soir depuis le début du mois, le hameau s’est endormi paisiblement, éclairé par un beau chapelet de guirlandes. Gageons que l’émerveillement baignera ici comme ailleurs durant la nuit de Noël et ce jusqu’à celle du nouvel an.

Bonnes fêtes de fin d’année !  

Lors d’une récente réunion de l’Amicale de Kermouster - organisatrice du « vide greniers » et des festivités du Pardon -  l’idée avait germé : faire un don à une association œuvrant localement pour aider les malades du cancer et leurs proches. Cette idée a fait son chemin puisque ce vendredi 9 novembre, Daniel Hallot, Denise Le Moullec, Camille Geoffroy et Jean-Louis Champion, les responsables de cette association de bénévoles, ont remis, à Saint-Brieuc,  un chèque de 500 € à l’association Oncarmor.  Il nous faut saluer, comme il se doit, cette initiative. Un beau geste assurément  !

Le réseau Oncarmor est une association départementale composée de médecins spécialistes pratiquant la cancérologie, des établissements du territoire de santé et de l'ensemble des professionnels de santé qui gravitent autour des patients atteints de cancer. L’objectif du réseau est d'aider le patient  et son entourage à mieux vivre les différentes étapes de son parcours (depuis l’annonce du diagnostic, pendant les traitements et à distance de ceux-ci) en l’accompagnant tout au long de celui-ci  Pour Oncarmor, il  s’agit d’identifier les besoins et de permettre la mise en œuvre du service à apporter aux personnes concernées. Les dons recueillis ne peuvent que favoriser la mise en œuvre de nouveaux types d’actions et  pérenniser celles qui apportent un réel soutien aux malades.  Citons en deux pour l’exemple :

-         La socio-esthéticienne, qui travaille pour le bien être et l’image de soi, a besoin de matériel (maquillages, turbans, etc)

-         Depuis deux ans, Oncarmor a mis en place des lieux d’échanges dédiés aux enfants dont l’un des parents est atteint d’un cancer. Les Mots à Mauxdu mercredi. Ces groupes sont animés par un médecin et deux psychologues

Fera-t-on renaître « La journée des peintres » à Kermouster  ? Cette suggestion a été évoquée lors de la dernière réunion de l’Amicale de Kermouster, mais aucun engagement ferme allant dans ce sens n’a été pris, faute d’y avoir sérieusement réfléchi avant. Pour qu’une telle proposition puisse prendre corps, il faut d’abord remplir un préalable : trouver au sein même de la commune de Lézardrieux  et dans le hameau   suffisamment de convaincus, c’est-à-dire des personnes, initiées ou non, susceptibles de constituer un comité d’organisation. L’idée mérite d’être débattue.

Kermouster, dont la beauté des paysages a retenu l’attention de peintres de renom, avait été le théâtre d’une telle manifestation en septembre 1997. Elle s’était déroulée dans le cadre des festivités du Pardon. Vingt-deux peintres amateurs avaient répondu  à l’appel du Comité d’animation de Kermouster d’alors que présidait  Louis Leuranguer. Né à Ploézal en 1926, décédé en 2004,  cet homme dynamique, technicien des industries du froid, aura toute sa vie durant cultivé sa passion pour la peinture. A la retraite en 1986, Louis Laurenguer, qui choisira de jeter l’ancre à Kermouster, aura tout loisir de perfectionner sa technique. Il sera l’élève du peintre japonais Kasuo Iwamura. Il est indéniable que cette passion  aura été moteur dans son désir de voir Kermouster se soumettre au regard des peintres.  Nous reproduisons, avec l’aimable autorisation de Maria, son épouse, quelques tableaux de Louis Laurenguer.

Voici venu le temps des feuilles mortes, des ciels souvent gris et tourmentés. Faut-il s’en plaindre ? Bien sûr que non. Réjouissons-nous de pouvoir encore compter sur un cycle des quatre saisons  à peu près correct! Qui sait si, plus avant dans ce siècle, voire dans le prochain, il en sera toujours ainsi.  Ecrire cela revient bien évidemment à nier le bien fondé de la prévision que font certains oracles, prévision selon laquelle le 21 décembre prochain marquera la fin du monde. N’en déplaise à ces Nostradamus des temps modernes, nous fêterons Noël et au 1^er janvier prochain, le soleil se lèvera sur l’estuaire du Trieux pour une nouvelle année. Mais, gardons-nous de vouloir brûler les étapes ! Le temps est un bien trop précieux pour vouloir le « vivre » à toute vitesse. Sachons apprécier la saveur toute particulière de ces jours marqués par une toute relative mise en sommeil de l’astre solaire !

Le week-end prochain sera celui du recueillement, des chagrins encore non jugulés, mais aussi du nécessaire ressourcement en nous-mêmes. Cette circonstance nous amène à reposer la question de l’installation d’un columbarium dans le petit cimetière de Kermouster. C’est, soulignons-le, la toute première revendication qui a été formulée suite à la « Lettre aux Kermoustériens » du mois d’août dernier, lettre qui a donné naissance à ce blog. Certes, comme nous l’avons déjà écrit et comme nous le répèterons  à coup sûr, ce blog entend faire sienne la règle qui consiste à donner du temps au temps. Nous ne nions pas que le devoir premier d’une équipe municipale consiste à établir un ordre des priorités.  Mais nous aurions aimé que cette toute première revendication ait déjà reçu l’amorce d’une réponse, quelle qu’en soit la nature. Il ne faudrait pas qu’elle reste…lettre morte..

Depuis une quinzaine de jours, Kermouster a son « totem ». Comprenez, son panneau d’information R.I.R. (Relais Informations Randonnées) ! Les services techniques de Lézardrieux  l’ont planté en plein cœur du hameau, à même l’aire de pique-nique offrant un joli point de vue sur l’estuaire du Trieux. Il faut y voir la preuve que l’intercommunalité– la mise en place de ce type de signalisation relève de sa compétence – entend parfaire sa stratégie touristique. La presqu’île est une terre de découverte pour celles et ceux qui aiment chausser les godillots. Mais comme on le sait, la perfection n’est pas de ce monde. Ainsi, en découvrant pour la première fois le totem, nous nous sommes dit qu’il y avait peut-être moyen de le planter à un autre endroit, plus discret tout en restant bien évidemment visible pour les randonneurs. Nous l’avouons : l’envie de fustiger le responsable des services techniques pour avoir fait ce choix d'implantation

nous a d’emblée titillés. Mais en nous donnant le temps de la réflexion, donc de la vérification – une règle qu’il convient de respecter – nous avons évité de tomber dans le panneau de la critique infondée. Si ce totem s’élève à cet endroit, c’est parce que les services techniques n’ont pas pu faire autrement. Impossible de creuser à l’entrée de l’aire de pique-nique où ce panneau aurait été très bien situé. La pioche se heurtait à la roche. Et ce n’est qu’après de nombreux tâtonnements que les agents communaux ont pu trouver matière à sceller ce  totem auquel  nous finirons par nous habituer. Puisse le bois utilisé résister, quant à lui,  à la patine du temps !