Retour de pêche en mer pour les uns, premier bain de mer pour les autres et soleil pour tous. Depuis quelques jours, l’été est au rendez-vous du mois de juillet, même si les épidermes doivent encore composer avec un petit vent de nord-est légèrement frisquet. Mais n’est-ce pas un atout de la Bretagne  que cet air vivifiant ?  Si on s’en tient à ce que nous annonce Météo France, le beau temps va rester ancré au-dessus de l’estuaire pendant pas mal de temps. On veut y croire. Seuls les araignées et les maquereaux, qui aiment tant batifoler dans les parages, peuvent se faire du mouron.

Elle chante aussi bien en Celte qu’en Gaëlique ou Breton, Anglais, Français et Allemand, sa langue d’origine. Avec son violoncelle, elle peut reproduire le chant des baleines, le cri des mouettes ou imiter le bruit des vagues. C’est une artiste aux multiples talents qui va se produire, le 21 juillet prochain sous la voûte de la chapelle. Birgit Yew pratique le violoncelle depuis l’âge de 10 ans. Après une formation classique au conservatoire, elle décide d’en faire son métier. Au sein d’orchestres symphoniques ou de quators à cordes, elle va se confronter aux œuvres des grands compositeurs : Brahms, Schubert, Bruckner, Bach, etc. Mais comme on peut le constater en navigant sur son site, Birgit Yew s’est ouvert d’autres voies, poussée par son désir d’enrichir la mémoire musicale en jouant des airs peu ou pas connus mais, selon elle, « beaux et riches musicalement ». Elle ira jusqu’à prêter son concours à des artistes tels Archie Shepp ou Jacques Higelin, pour ne citer qu’eux. Formée au chant avec le Roy Hart Theatre, Birgitt Yew sait mettre ses cordes vocales au diapason avec celles de son violoncelle, « mon professeur de chant ».

Ce concert du 21 juillet (entrée libre) sera assurément un moment fort au cœur s’une saison artistique qui s’annonce particulièrement dense, cet été, à  Kermouster.

Site officiel de Birgit Yew :birgityew.wix.com/femme-celte--birgit-yew

Une équipe de France 3 Rennes était en tournage ce jeudi après-midi, au-dessus de l’estuaire du Trieux. Pour filmer Guy Prigent s’entretenant avec la journaliste Isabelle Rettig, dans le cadre de l’émission « Itinéraires de Bretagne » que la chaîne régionale diffuse après son journal de début de soirée. Cette escale à Kermouster faisait suite à celles de Pontrieux, de La Roche-Jagu et précédait une prise de son (par Ludovic de Kersaint) et de vue (Jean-Marc Seigner) à Loguivy-de-la-Mer.

Le fil conducteur de cette série consacrée à ce secteur, on l’aura compris, c’est le Trieux. A chaque escale du  Passeur du Trieux , qui les aura accueillis à son bord, les journalistes de France 3 se seront appuyés sur un grand témoin pour cerner les centres d’intérêts du site visité. L’angle choisi pour Lézardrieux étant celui des artistes-peintres ayant couché sur la toile les paysages qui encadrent la ria, Guy Prigent, auteur de plusieurs ouvrages sur ce thème (lire ci-dessous), se trouvait être le mieux à même pour évoquer cet aspect.

Guy Prigent est actuellement missionné par le Conseil général des Côtes d’Armor pour travailler sur le thème « Mer et Citoyenneté ». Vaste chantier pour cet ancien animateur de l’association « Communes école de mer du Trégor » que les Kermoustériens du cru n’ont pas oubliée. Cette association, créée en 1975, aura œuvré ici-même une quinzaine d’années. Elle avait établi son siège à même l’ancienne école. C’est donc en quelque sorte un gars du pays, mais c’est assurément avec la casquette de l’ethnologue passionné de peinture et de patrimoine qu’il s’est prêté au jeu des questions réponses.

Guy Prigent aura bientôt l’occasion de revenir sur ces sujets de prédilection, le 29 juillet prochain, puisqu’il animera une soirée débat à La Cambuse, l’ancienne école devenue café faute d’élèves en nombre suffisant. A l’heure du berger, cette soirée débat clôturera la première journée de l’exposition  « Le Lézardrieux des peintres ». Cette exposition est prévue pour durer jusqu’au 4 août inclus. Ce soir là, c’est Michel Champion, secrétaire de l'Association des copistes des musées français,  maître-copiste au musée d’Orsay et au Louvre, citoyen de Lanmodez au moins six mois par an, qui animera un deuxième débat. Précisons que la série télévisée sur le Trieux ne sera diffusée qu’après les vacances, dans la première quinzaine de septembre.

-         « Faudac, marines » Editions Apogée, 2003

-         « Au fil du Trieux », paysages de Pontrieux à Bréhat, Catalogue de l’exposition de la Roche-Jagu, 2005

-          « Or brun, Or blanc », catalogue du musée Mathurin Méheut (Lamballe), 2007

Vérité bien établie : le soleil de lève à l’Est pour se coucher à l’Ouest. Corollaire de cet axiome : le soleil nous vient de l’Est. Ce que nous avons pu vérifier, ce jeudi après-midi, alors qu’il s’apprêtait à quitter son  zénith au-dessus de La Cambuse. Les photos ci-jointes corroborent nos dires. Nous commencions à désespérer de le voir briller de tous ses feux au-dessus de nos têtes ; il nous faut remercier ce groupe de marcheurs du «Club Vosgien » de l’avoir rappelé à son devoir et de l’avoir mené à s'installer durablement à Kermouster. Un groupe composé de Vosgiens donc, complété par des Alsaciens, des Auvergnats et des provinciaux de l’Ile de France. Une première vague de touristes, en route pour le sillon du Talbert,  qui, bien sûr, en appelle d’autres.  Assurément, des demandeurs de grands espaces et de beaux sites qui - ils semblaient unanimes - ont grandement apprécié de pouvoir se rafraîchir tout en s’en mettant plein les yeux.

On avait ouïe dire que…Confirmation nous a été donnée : le Pardon de Kermouster aura lieu cette année le dimanche 25 août et non pas, comme cela était de tradition, le premier dimanche de septembre. Le pourquoi de ce changement de date : la venue dans le Presqu’île, le dimanche 1^er septembre,  de l’évêque du diocèse. Mgr Denis Moutel célèbrera une messe, ce jour là, en l’église de Pleubian. Ce changement de date va certainement contraindre l’Amicale de Kermouster à revoir sa programmation des festivités qu’elle organise de concert avec la cérémonie religieuse. Quoi qu’il en soit, la chapelle est d’ores et déjà prête à remplir son office. Autour de Thérèse Jamet, adjointe en charge de la culture, et de Fabienne Guillou, employée municipale, quelques mains disponibles sont venues, ce lundi après-midi, déloger les araignées et faire flotter dans l’air la bonne odeur de l’encaustique. Un renfort qui, une fois sa tâche terminée, a pu trouver du réconfort en partageant un excellent gâteau maison, dégusté à même la pelouse, le soleil ayant eu la bonne idée, ce jour là, de faire une (trop) brève apparition au-dessus de l’estuaire. Dès ce mardi, Lucie Blondel, une jeune Lézardrivienne de 18 ans,  a, quant à elle,  pris connaissance des lieux. C’est elle qui va avoir la charge, tout au long du mois de juillet, de répondre à la curiosité de celles et de ceux qui voudront  tout savoir sur l’histoire de cet édifice religieux. Rappelons que la chapelle est ouverte tous les après-midi durant l’été, excepté le lundi.