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    Un lavoir à nouveau propret

    Les résidents de la rue du Lavoir commençaient sérieusement à s’impatienter. Plusieurs demandes concernant l’entretien du lavoir, niché à mi-pente de cette rue, étaient restées sans réponse, à la mi-août de cette année 2012, alors que la nature continuait, quant à elle, à faire son œuvre. Ils se désespéraient de voir un jour les services techniques communaux s’attaquer au problème.de l’envahissement des mauvaises herbes. Ce lavoir n’est peut-être pas en soi une œuvre d’art, mais c’est un témoin de la vie locale qui mérite le regard des randonneurs qui empruntent le GR 34.  Les résidents ont alors saisi l’opportunité créée par la Lettre aux Kermoustériens  pour rendre publique leur revendication. Or, quelle n’a pas été leur surprise de voir, presque aussitôt, un agent du service technique s’échiner, pioche à la main, pour redonner tout son lustre au lavoir. Dont acte !

    Un « miracle » n’arrivant jamais seul, les Kermoustériens ont eu la satisfaction de voir, à la veille des festivités liées au traditionnel Pardon dédié au saint Maudez, qu’une autre revendication avait été prise en compte. Si, comme d’habitude, tout avait été mis en œuvre pour soigner les abords et l’intérieur de la chapelle (On se doit ici de mettre en exergue l’investissement personnel de Thérèse Jamet, la conseillère municipale en charge du culturel), les agents ont procédé au grand nettoyage de l’espace « point de vue ». De cet endroit, le visiteur s’offre une vision panoramique de toute beauté sur l’estuaire du Trieux et le Ferlas qui s’écoule entre la pointe de l’Arcouest et l’île de Bréhat. Encore faut-il que ce « balcon sur mer » ne fasse pas tache dans le paysage ? L’intervention des agents des services techniques a été efficace. Mieux vaut tard que jamais. Soit ! Mais ne pourrait-on pas à l’avenir inscrire ces travaux d’entretien avant que ne s’ouvre la saison estivale. Le panorama, mais également le lavoir sont des passages incontournables pour celles et ceux qui découvrent Kermouster. En engageant ces travaux d’entretien à l’orée de l’été le plus grand nombre pourrait voir le village sous ses plus beaux atours. A la veille du Pardon, il n’y aurait  plus qu'à donner un « bon coup de peigne » pour maintenir cet espace public en bon état.

     


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    Niché au-dessus de l'estuaire du Trieux, terre de prédilection pour de nombreux artistes-peintres confirmés (Henri Rivière, Paul Signac, Paul Sérusier, Maximilien Luce, Louis-Marie Faudacq, Charles Lapicque, Henri de Waroquier, Charles Thorndike, etc), le hameau de Kermouster (Côtes d'Armor) n'en demeure pas moins, avant tout autre considération, un lieu de vie. Or, depuis de longs mois, c'est un vent chargé d'amertume qui souffle sur ce quartier de la commune de Lézardrieux.

    Même si la référence à la célèbre bande dessinée créée par Goscinny & Uderzo devrait plutôt  faire sourire, le hameau souffre de la réputation de "village gaulois".  A Kermouster, on cultive le souci du « bien vivre ensemble », sans ostracisme vis-à-vis de quiconque. Alors ! Pourquoi ce sentiment de « mal aimés ».

    A la source de ce ressenti : un manque évident de concertation entre "le pouvoir central" et les résidents de ce quartier excentré, distant du centre bourg de quatre kilomètres. Quatre kilomètres, ce n'est pas la mer à boire, mais c'est apparemment suffisant pour générer un océan d'incompréhension. La récente suppression, "à la hussarde", du bureau de vote de Kermouster aura été, en quelque sorte, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Très justement, dans une tribune du blog La Règle du Jeu (laregledujeu.org), Gilles Hertzog, qui a demeure en Kermouster, soulignait les risques que ces suppressions de "petits" bureaux de vote font courir à l'expression de la citoyenneté, partout en France. Il aurait été judicieux de provoquer une réunion, en préalable, à même Kermouster, pour expliquer les raisons de cette suppression et recueillir l’avis des intéressés.

    "Point de vue de Kermouster" se donne pour objectif de rétablir les passerelles de communication entre les élus et ces administrés de ce petit bout du monde qui ne demandent tout simplement qu'un peu plus de considération.

    "Point de vue de Kermouster" se positionne en tant que plateforme de dialogue. Ses seules motivations : permettre au hameau de recouvrer sa totale sérénité et montrer que ce lieu chéri des peintres ne peut que contribuer, lui aussi,  à asseoir la réputation de la commune et, au-delà de ses limites, de la Presqu'île Sauvage prise dans son ensemble.

    Ce "blog" sera vraiment opérationnel dans quelques jours, après le  Pardon qui se déroule chaque année le premier dimanche de septembre. Ce jour-là, la cloche de la chapelle dédiée à Saint-Maudez sonne à la volée et les Kermoustériens, trois jours durant, invitent qui le veut à faire la fête (notamment, à travers un concours de boules bretonnes)

    Au début du mois d'août, une poignée de résidents a pris l'initiative de recueillir les suggestions et les propositions que des Kermoustériens souhaitent voir prises en compte.. Nous présenterons ces "revendications" lors de la prochaine mise en ligne. Bien évidemment, ce blog  n’a pas vocation à se substituer aux autres moyens d’expression, la presse locale, dans sa diversité,  conservant, ici, un rôle primordial.  L’urne, mise en place au café La Cambuse, à l’occasion de cette première consultation, restera à disposition de celles et de ceux qui ne peuvent ni ne veulent réagir via Internet.

     

    Le hameau de Kermouster sur la "Toile"


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