• Nous relayons l’appel que lance Thérèse Jamet pour un grand nettoyage de la chapelle, le lundi après-midi 1er juillet. L’adjointe à la culture donne rendez-vous à 14 h à toutes celles (et tous ceux) qui pourraient se libérer à cette date pour l’aider, elle et une employée municipale, dans cette traque à la poussière. Dès le lendemain, une étudiante originaire de Lézardrieux sera à pied d’œuvre pour expliquer aux visiteurs l’histoire de cet édifice religieux. Lucie Blondel assurera ce service jusqu’au 31 juillet et sera relayée, en août par Jean Coadalan, lui aussi originaire de Lézardrieux. La chapelle sera ouverte tous les après-midi (sauf le lundi), de 14 h à 17 h. Pour ce qui est du remplacement du coq, il faut encore attendre un peu mais le clocher fera l’objet de travaux sans plus tarder. C’est acquis ! Outre le coq qui retrouvera son aspect de girouette, les travaux porteront sur la mise en place d’un paratonnerre  et sur une mise aux normes (de sécurité) de la cloche..


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  • Côté météo, autant le reconnaître, on ne sait plus, en ce début d’été, à quel saint se vouer. Même Saint Maudez  n’a pas été en mesure, ce samedi 22 juin, de détricoter la masse nuageuse pour permettre aux adhérents de Chemins & Patrimoine, qui avaient choisi de couvrir la boucle de Kermouster, de puiser dans l’énergie solaire. Ce jour là, il a fait un  temps de cochon. Mais cela ne pouvait pas, bien évidemment, décourager ces randonneurs chevronnés d’autant plus qu’au bout du chemin de cette dernière sortie de la saison 2012-2013, ils savaient que leurs pieds les menaient…au cochon. C’est, en effet,  autour d’une truie grillée sur braises que ces marcheurs impénitents ont récupéré les calories perdues après neuf kilomètres de marche. Neuf kilomètres, ce n’est pas la mer à boire mais, comme dit l’autre, « il faut se les farcir ». Et comme cela creuse plus les estomacs que cela n’use les souliers,  quoi de plus réconfortant que de pouvoir appliquer, les pieds sous la table,  le bon vieux principe « après l’effort le réconfort ». On ne sait pas si ces adeptes du godillot ont l’intention de mettre les bouchées doubles pour la prochaine saison – comprenez, question kilomètres parcourus ! -  mais ce samedi, ils ont montré qu’ils avaient de l’énergie à revendre car après s’être copieusement léché les babines, ils ont remis leurs jambes en mouvement en dansant sur les rythmes du twist, du madison, du rock, du slow et de musique bretonne. Rappelons que cette association a été créée en novembre 2008 et qu’elle a pour objectif, en sus de proposer des sorties hebdomadaires le samedi, de recenser et de mettre en valeur le patrimoine et les chemins de randonnée sur le territoire de Lézardrieux.

    Temps de cochon pour Chemins é Patrimoine

    Temps de cochon pour Chemins é Patrimoine


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  • Il y avait foule en l’église paroissiale de Lézardrieux, ce mardi  après-midi 18 juin. Anciens collègues, amis, voisins étaient réunis, aux côtés de sa famille, pour saluer la mémoire de Georges Perrot, décédé à l’aube de ses 90 ans. Avec lui, c’est un long chapitre de l’histoire de Kermouster qui vient de se clore. Georges Perrot a passé sa jeunesse dans la ferme de ses parents sur l’île à Bois (voir document), une île qui portait alors bien son nom puisque reliée au continent par une simple chaussée de sable,  recouverte très souvent à marée haute. C’est ici, sur ces terres qui entourent le hameau, que ce cultivateur a forgé son destin et creusé son sillon. C’est ici que ses fils, Médéric et Pascal ont pris le relais. Là n’est pas le moindre de ses mérites : avoir pu ou su assurer sa relève. Dans son homélie, Marcel Caboco, ancien curé de la paroisse, puisera dans la parabole du « grain de blé qui meurt  » pour souligner que, pour tout bon chrétien,  la mort n’est qu’un passage vers la félicité mais aussi, de manière sous-jacente, devant un auditoire bien au fait de la question, que le monde des agriculteurs demeure une composante indispensable à notre société. Il y a peu, Eric Orsenna, qui connait bien ce terroir pour y venir souvent chercher l’inspiration, s’est fait ouvertement le défenseur des paysans. « Que sera ce monde si ceux qui ont en charge de le nourrir n’y trouvent plus leur place ? » n’a-t-il, maintenant, de cesse de répéter. En endossant la robe d’avocat, cet écrivain de renom, marin accompli, nous incite à prendre conscience de cette lente et dangereuse dérive qui fait des travailleurs de la terre une espèce en voie de disparition. Cette triste circonstance des obsèques d’un homme du sérail nous pousse à lui emboîter le pas, même si nous trouvons  matière à nous rassurer en constatant qu’il y a, ici, encore des gens qui ne baissent pas les bras. Ce n’est pas en plein cœur d’une presqu’île sauvage qui a su protéger sa terre qu’il semble y avoir péril en la demeure Mais entre ce qu’était le métier du temps où Georges Perrot avait la force de l’âge et celui qu’exercent ses fils toute comparaison est hasardeuse car l’environnement économique, technologique et écologique du monde agricole n’est plus le même. Le métier fait moins souffrir le corps, mais son avenir n’a jamais paru aussi incertain. D’où le risque de voir la vocation se perdre. Nous qui vantons, sans retenue, le charme de Kermouster, restons convaincus que la beauté d’un cadre de vie repose aussi sur son authenticité. Ce hameau, qui mériterait assurément d’être classé site remarquable, n’a pas vocation à devenir station balnéaire. C’est un lieu de vie dont le cœur doit continuer à battre au rythme des semailles et des récoltes.

    Georges Perrot


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  • Dimanche de Pentecôte on ne peut plus arrosé. Tout au long de la journée, le soleil est resté sous sa couverture et les nuages gris ont déversé leur trop plein d’eau, sans discontinuer.  Mais qu’à cela ne tienne ! La fête a quand même battu son plein, en fin d’après-midi, à l’heure de l’apéro, dans l’arrière salle de La Cambuse. Ce n’est pas la première fois qu’Alain Merlot et ses collègues du groupe Nozhadeiz se produisaient à Kermouster. Ce dimanche 19 mai, ils l’ont fait gracieusement, pour se faire plaisir. Alain Merlot a de solides attaches kermoustériennes.. Mais ils se sont produits également pour donner du plaisir à celles et ceux qui, malgré le temps, avaient décidé d’honorer le rendez-vous. Les cinq membres de NozHaDeiz ont pu, à nouveau, montrer qu’ils excellaient dans l’art de vous faire danser l’An Dro, l’Hanter Dro, la Scottish et même la Polka.

    N’y connaissant pas grand-chose dans le domaine des danses bretonnes, nous avons, bien évidemment, pris le soin de creuser la question avant de rendre compte de cet intermède musical où l’empathie et la bonne humeur furent au rendez-vous pendant plusieurs tours d’horloge. Ce qui fait que nous pouvons dire que l’An Dro et l’Hanter Dro sont des danses du pays vannetais. Tous les membres du groupe vivant dans la région de Pontivy, ceci peut expliquer cela. On notera que l’An Dro et l’Hanter Dro, « danses de bras » sont, aux dires des connaisseurs, les plus faciles à exécuter. Preuve nous en a été donnée par quelques personnes ayant passé ce soir là, avec un indéniable succès, et non sans mérite,  l’épreuve initiatique de la piste. Mais de là à se lancer dans une Scottish, il y avait assurément une prise de risque plus grande. Cette danse d’Europe centrale, donc n’ayant rien à voir avec l’Ecosse comme nous le pensions, exige une grande maîtrise de la cadence et un art du jeu de jambes confirmé. Quant à la Polka, NozHaDeiz nous l’a fait « au sentiment » en interprétant la « Polka de Paimpol ». Une danse en couple, de création récente d’après ce qui se dit,  qui alterne cinq figures : les Tiroirs, l’Epingle, l’Aéroplane, les Tournés et la Pastourelle. Une figure de plus que dans la « Polka de Ploeuc », soit-dit en passant.  A quand une « Polka de Kermouster » ? Des interprètes aussi talentueux peuvent assurément se faire compositeurs.

    Pour celles et ceux qui  posséderaient encore de sérieuses lacunes, nous indiquons, ci-après, les adresses des sites internet où ils trouveront matière, comme nous,  à colmater cette « coupable » ignorance. Sur Tamm Kreiz, ils vérifieront  que la danse bretonne s’apparente à un tsunami culturel tant est grand le nombre de groupes spécialisés, dont NozHaDeiz, dans le Fest Noz ou le Fest Deiz. En ouvrant celui des Danses bretonnes,  ils seront plus à même de pouvoir  se lancer sur la piste.

     

    www.tamm.kreiz.com

     

    dansebretonnes.gwalarn.org

    A quand la Polka de Kermouster ?

    A quand la Polka de Kermouster ?

    A quand la Polka de Kermouster ?

    A quand la Polka de Kermouster ?

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    A quand la Polka de Kermouster ?

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  • A quoi peut penser un nourrisson quand il, en l’occurrence elle, se trouve, à son corps défendant, associé à une discussion d’adultes ? Adèle, du haut de ses 46 jours s’est trouvée être l’invitée d’honneur de l’assemblée générale de l’Amicale de Kermouster ce lundi 13 mai puisque sa maman Camille, secrétaire de l’association, a eu à cœur de la présenter à cette occasion. Adèle se souviendra, qui sait, de cette première immersion dans un cercle de grandes personnes débattant sur ce qu’il convient de faire pour favoriser l’animation du hameau où elle va bientôt faire ses premiers pas. Après le compte rendu de l’exercice 2012 et le renouvellement du bureau, la discussion a porté sur les deux grands rendez-vous de l’année : le vide-greniers et les festivités du Pardon. Pour ce qui est de la brocante, la date du 21 juillet a été confirmée. Il n’y a pas eu matière à débattre. Reste à espérer que le temps soit de la partie pour motiver les exposants et les fouineurs. Par contre, le volet  « festivités du Pardon » a donné lieu à de longs échanges, des voix s’étant élevées pour suggérer un déplacement de date du concours de boules, quitte à dissocier le caractère festif du Pardon lui-même. Cette suggestion repose sur la crainte que le resserrement du calendrier des vacances scolaires puisse exclure les enfants de la fête, le Pardon se tenant toujours le premier dimanche de septembre. Sûr que la petite Adèle s’insurgerait contre une telle perspective ! En avançant, par exemple, d’une semaine on peut effectivement penser être totalement en dehors du champ des contraintes scolaires et, éventuellement, mieux coller à l’attente des boulistes qui sont, chaque week-end,  à cette période, très sollicités donc contraints à choisir tel concours au détriment des autres. Débattre est une chose, conclure en est une autre. Après avoir entendu et soupesé les arguments des uns et des autres, les membres de l’Amicale se sont prononcés majoritairement pour le maintien du statu quo. Les festivités liées au Pardon se dérouleront donc, comme prévu, du samedi 31 août au lundi 2 septembre. Cette année, les boulistes retrouveront le site du parking de l’île à Bois.

     

    Le nouveau bureau : Daniel Hallot, président ; Eliane Tarin, vice-présidente ; Jean-Louis Champion, trésorier ; Camille Geffroy, secrétaire. Autres membres du conseil d’administration : Jean Michel Çaldugaray, Elisabeth Crenn et Pierre Le Briand


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