Même si la météo a généré quelques inquiétudes, les festivités qui ont accompagné le Pardon de Kermouster se sont déroulées dans un excellent climat. Trois jours durant, du samedi 29 au lundi 31 août, l’ambiance fut au beau fixe sur le parking de l’île à bois. Les trois concours de boules ont donné lieu à un spectacle de qualité, tout particulièrement le dimanche où il fallut départager 40 doublettes. Comme il est de coutume de le dire, les meilleurs ont gagné mais des meilleurs il y en avait beaucoup. La bataille autour du cochonnet fut rude et atteignit par moment des sommets de dextérité. Quant à la fête proprement dite, elle fut chaleureuse, enjouée, bon enfant. Et puisque le ciel a bien voulu être de la partie…que demander de plus !

Ah ! La bourriche !

 Organisées comme de coutume par l’Amicale de Kermouster, les festivités, hors concours de boules, ont, le dimanche après-midi, malgré un ciel plombé par une brume persistante, suscité bien du plaisir. Les jeux en bois ont incité grand nombre de gens à mesurer leur adresse. Côté restauration, les crêpes et les gâteaux ont fait merveille. Pour certaines personnes, le hasard a bien fait les choses côté loterie. Quant à la bourriche, elle aura bien caché ses mystères tout au long de l’après-midi. 

 19 h...étalonnage de la balance  

 Verdict de la pesée: Une bourriche de 21,300 kg

 C'est Chantal Le Gratiet, conseillère municipale, qui a le mieux apprécié le poids de la bourriche.

Des allées de boules dans un beau cadre

A traîner l’oreille par-ci par-là, c’est le contentement qui a prévalu chez les boulistes ; Bien sûr, il y a eu de la déception quand l’élimination s’est faîte trop tôt, surtout après avoir affronté des adversaires qui, de prime abord, ne faisaient pas le poids. Mais les boules peuvent se montrer capricieuses. Quoi qu’il en soit, il fallait avoir de l’expérience pour se glisser en finale.

Point de vue tout à fait personnel : on peut regretter que les vainqueurs des demi-finales du lundi, dernier jour de concours, se soient mis d’accord pour ne pas jouer la finale. Compte tenu de leurs précédentes prestations nous savourions à l’avance le plaisir de les voir en action dans le jeu décisif. Consolons nous à l’idée de les revoir l(année prochaine car, vainqueurs ou non, les engagés de cette année ses sont (oralement) engagés à revenir, ne serait-ce que pour avoir le plaisir de jouer dans un cadre de toute beauté.

 20 doublettes le samedi 

 A l'heure de la finale

 Thierry Caillot et Jean Paul Perenne ont rempoté la finale face à jean-Michel Le Corre et Noël Jezequel

4O équipes le dimanche

 Les deux équipes finalistes

Ludo Turuban et Vincent Antoine (à gauche) se sont impsés face à Carvenec père et fils 

 La finale de la consolante n'a pas pu se jouer, la nuit étant tombé.Jérémy Janvier, 9 ans, qui faisait équipe avec sa maman, méritait de toute façon la coupe du vainqueur

20 doublettes pour le dernier concours

 Le crachin s'étant arrêté de tomber, le trosième concours a pu se disputer sur des allées sèches

De gauche à droite: Gilbert Seven, Doinique Le Marchand, Damien Le Noa et Didier Melleard. D'un commun accord, ils décideront de ne pas jouer la finale., les meilleures conditions (fraîcheur et luminosité) n'étant  plus réunies.

Une Amicale satisfaite

 Trois jours de fête, mais cinq jours de présence effective pour tous les bénévoles de l’Amicale de Kermouster, organisatrice de l’événement. Des bénévoles qui ont de multiples raisons de se montrer satisfaits. Tous leurs espoirs ne sont pas tombés à l’eau puisque les trois rendez-vous successifs qu’ils nous ont proposés se sont effectués entre les gouttes. L’énergie qu’ils ont mis pour que la satisfaction soit générale  a porté ses fruits.

 Lundi, dernier jour des festivités. L'orage de la nuit s'en est allé. Passé midi, un léger crachin tombe du ciel mais il va très vite se dissiper. A la grande satisfaction des bénévoles de l'Amicale de Kermouster qui ont oeuvré pour que la fête puisse battre son plein

 Les bénévoles de l'Amicale, qui ont pu encore se rendre disponibles, ont trinqué, le verre de l'amitié à la main

 Quand la satisfaction est au rendez-vous, la pizza que l'on se partage en est encore plus excellente

Une fois encore, la chapelle s’est avérée trop petite pour accueillir toutes les personnes venues à Kermouster pour assister à la messe ce dimanche 30 août, jour du traditionnel Pardon dédié au Saint Maudez. Une messe suivie du baptême de Joys et Alix Triou, les petits-enfants de Dominique Le Bleiz.

A l’heure de la procession, ce n’est pas le soleil de Centrafrique qui brillait au-dessus de la rue qui conduisait jusqu’au calvaire,  abondamment fleuri pour la circonstance, mais toute crainte de pluie étant écartée, Jerry Koyaouili, curé du diocèse de Bangui, a pu procéder à la bénédiction des enfants . En préalable aux prières, il demandera que soit observée une minute de recueillement pour toutes les victimes de la barbarie. Son pays, qu’il a depuis regagné après trois semaines de présence au presbytère de Tréguier, connaît, lui aussi, les soubresauts de l’intolérance.

Ci-après, quelques images de cette cérémonie religieuse, suivie comme cela est de coutume par le traditionnel « pot de la municipalité » à La Cambuse.

 Rappelons que la municipalité a mandaté, après appel d’offre,  l’entreprise Coatanahay de Pleudaniel, pour procéder aux travaux de rénovation de la toiture de la chapelle. Ces travaux, dont le coût a été évalué à 21811,20 €, seront effectués première semaine d’octobre.

Nous reviendrons ultérieurement sur les festivités proprement dites qui se sont déroulées trois jours durant sur le parking de l’île à Bois.

Dans le dossier de présentation  de l’exposition qu’ils organisent conjointement dans la salle communale (jusqu’au 13 septembre), le photographe Sten Lena et l’artiste peintre Michel Champion écrivent ceci : « C’est un lieu, Kermouster, avec son allure d’irréductible village gaulois (…) l’un des plus beaux panoramas de la côte ». Venant de gens ayant choisi d’exercer leur art à Lanmodez,  leur hauteur de vue nous sied à ravir. Quant à savoir si Kermouster mérite encore cette réputation de village gaulois, la question ne doit pas être éludée puisqu’elle fait débat au sein même du hameau. Un jour prochain, nous creuserons cette question.

Pour l’heure, une chose est sûre. Tout au long des festivités qui ont accompagné le Pardon, nous n’avons eu, comme Astérix , Obélix et leur joyeux compagnons,  qu’une seule crainte : que le ciel nous tombe sur la tête, les prévisions météorologiques ne nous laissant guère espérer un grand beau temps.

 A l’heure du bilan, total soulagement ! En repoussant au cœur de la  nuit les colères de l’orage, les oracles ont déjoué les pronostics des scientifiques des temps modernes. La fête a pu se dérouler trois jours durant. Pour la plus grande satisfaction de tous, et notamment des boulistes qui ont pu, dans un cadre qu’ils considèrent tous comme enchanteur, s’adonner à leur passion sur des allées roulantes. 20 doublettes le samedi, 40 le dimanche, 20 le lundi. Les boules sont passées entre les gouttes…

Nous reviendrons ultérieurement (bien évidemment en images) sur ce  long week-end festif.

 Ciel bleu le samedi pour le premier concours de boules bretonnes

 Un dimanche après-midi de grisaille, mais la brume a coupé la pluie, 

 Après une nuit d'orage, un léger crachin en début d'après-midi pouvait faire craindre le pire

 Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il fasse beau, la poésie du site demeure

 Un rayon de soleil sur Bréhat pour clore la troisième et dernière journée des festivités. Une journée fraîche mais un concours de boules sans une goutte d'eau.

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