• Une cinquantaine de personnes ont, ce dimanche 6 décembre, honoré l’invitation que leur avait lancée l’Amicale de Kermouster à venir partager quelques instants, à l’heure du goûter. Pour les bénévoles de l’association, cette initiative n’a qu’un seul objectif : montrer qu’ils agissent bien dans l’intérêt général,  c'est-à-dire pour tous les habitants du hameau.

    Ce goûter, partagé dans la salle de La Cambuse, a pris sa place, l’an dernier à la même époque,  dans le calendrier des animations que propose l’Amicale. Preuve est ainsi faite qu’il suffit parfois de peu pour donner corps à ce slogan du « vivre ensemble », si taraudé par les temps qui courent.

    A l’occasion de ce goûter, les responsables de l’Amicale ont donné quelques informations sur le projet de réhabilitation d’un vitrail de la chapelle. Au départ, il ne s’agissait que d’une idée en l’air puis, à y regarder de plus près, certaines personnes se sont dit qu’il y avait là matière à bâtir un projet qui pourrait recevoir l’agrément de tous, d’abord des Kermoustériens mais également  des élus et de tous ceux qui savent qu’agir pour la défense du patrimoine commun contribue à consolider cette notion du vivre ensemble.

    Une commission a ainsi été créée, à la dernière assemblée générale,  au sein de l’Amicale, pour étudier la faisabilité du projet. Rappelons qu’il s’agit de changer le seul vitrail qui se trouve au-dessus de la grande porte d’entrée, sur la façade ouest de la chapelle. 

    Le voile sur ce projet, qui est encore à l’étude, devrait être totalement levé au début de l’année prochaine. Des maîtres verrier-vitraillistes ont été consultés pour un appel d’offres. La réalisation du dessin a été confiée à Pasquale Destremau  Cette artiste peintre, qui partage son temps entre Paris et Kermouster, met actuellement, à titre gracieux,  la dernière main à deux ou trois projets. Ce mercredi, les membres de la commission de l’Amicale ont rendez-vous avec les élus pour convenir de la suite à apporter à cette initiative qui nécessitera un concours financier. L’Amicale pour sa part participera à hauteur de ses possibilités. Pour boucler un budget de plusieurs milliers d’euros, il est envisagé, si besoin s’en fait sentir, de lancer une souscription.

     

     

    Le goûter de l'Amicale...des Kermoustériens

     

    Le goûter de l'Amicale...des Kermoustériens

    Le goûter de l'Amicale...des Kermoustériens


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  • Chapelle: des ardoises de Galice

    La météo n’ayant pas fait le moindre caprice, trois jours seulement auront suffi à Joseph Coatanay et ses deux compagnons pour recouvrir la quasi-totalité de la toiture visible de la route. Ce n’est que mardi matin que les travaux ont pu s’engager, les palettes chargées d’ardoises étant arrivées à bon port. Des ardoises en provenance d’Espagne dûment estampillées CE,  pour Communauté européenne.

    Pour quoi d’Espagne ? Parce qu’il n’y a plus d’ardoisière en activité en France. La dernière, celle de Trélazé, dans le Maine & Loire, s’est arrêtée de fonctionner l’an passé. Aujourd’hui, les professionnels se tournent essentiellement vers la Galice.

    Les nouvelles ardoises de la chapelle Saint Maudez sont issues d’une carrière située dans la province d’Ourense, l’une des quatre provinces de la Communauté de Galice. La société Pizarras Tres Cunados, littéralement ‘Ardoises Trois Beaux-Frères » exploite depuis une quarantaine d’années une carrière sur le site Valdeorras.

    Ce vendredi, les couvreurs ont engagé les travaux  sur l'arriède de l'édifice, côté sacristie. Temps permettant, il semble acquis que les échafaudages auront été démontés bien avant le début des vacances de Noël.

     Comme ce n’est pas tous les deux ou trois ans que l’on engage un tel chantier, nous avons tenu à fixer l’événement au travers de quelques images.  

    Chapelle: des ardoises de Galice

     

    Chapelle: des ardoises de Galice

     

    Chapelle: des ardoises de Galice

     

    Chapelle: des ardoises de Galice

     

    Chapelle: des ardoises de Galice

    Chapelle: des ardoises de Galice

     

     

    Chapelle: des ardoises de Galice

    Chapelle: des ardoises de Galice

    Chapelle: des ardoises de Galice

    Chapelle: des ardoises de Galice

    Chapelle: des ardoises de Galice

     


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  • Chapelle: un toit neuf avant Noël

     Les travaux de réfection de la toiture de la chapelle, menée par l'entreprise Joseph Coatanay de Pleudaniel,  ont démarré ce lundi 30 novembre. Un chantier de 270 m2 qui va s’étaler sur un peu moins de trois semaines.. Quelque 8 tonnes d’ardoises vont être nécessaires pour redonner à la chapelle un toit neuf. Des ardoises en provenance d’une carrière espagnole..

    Chapelle: un toit neuf avant Noël


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  • Cogito ergo sum

     

    Je pense, donc je suis

    Je suis d’ici

    Mais je pense à Paris,

    Je suis Paris

    Je suis toujours Charlie

    Je suis de là-bas, aussi

    Je suis  Mali,

    Danemark, Turquie

    Israël, Italie

    Palestine, Jordanie

    Liban, Tunisie

    Espagne, Russie

    Pakistan, Somalie

    Angleterre, Bali

    Amérique, Australie

    Je m’en souviens car je suis

    Tout en étant d’ici

    Citoyen du monde

    Citoyen d’un monde

    Que la bête immonde

    Veut à nouveau asservir

    Hier on l’appelait Fascisme,

    Nazisme

    Elle a fini par ressurgir

    Depuis deux décennies

    Sous de nouveaux néologismes,

    Elle s’attaque   à  l’Humanisme

    Elle ronge maintenant l’âme

    De l’Islam

    Le Djihadisme a généré le Terrorisme

    L’Intégrisme engendrerait l’Obscurantisme

    J’en suis convaincu

    Elle sera, une nouvelle fois, vaincue.

    Non par esprit de vengeance

    Mais par une ardente exigence

    Agissons en confiance !

    En conscience !

    Nous sommes

    D’ici

    Pays des Droits de l’Homme

    Donc de la Femme.


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  • Le goût des algues à La Cambuse

     

    Ce samedi 14 novembre, à partir de 18h30, l’association « Algue Voyageuse-Festiv ‘Alg » nous invite, à La Cambuse, à voyager dans le temps, celui des goémoniers. Cette association, constituée voici peu, entend nous sensibiliser aux algues marines, en particulier celles que l’on récolte sur les pourtours de la Presqu’île. Ceci dans le cadre d’un développement durable. La conférence qu’animera Guy Prigent, collecteur de mémoire maritime que les Kermoustériens connaissent de longue date, portera sur des témoignages locaux. Des objets et des documents photographiques remettront en images les pratiques et les usages liés à la récolte des algues.

    L’Algue Voyageuse, via ce type de conférence, se donne pour objectif d’agir pour faire comprendre l’intérêt qu’il y a, aujourd’hui encore plus qu’hier, à soutenir cette activité, source d’économie donc d’emplois pour le secteur. Elle se propose d’organiser sur ce thème diverses manifestations tout au long de l’année et s’engage à faire revivre le Festiv’algues qui était auparavant organisé tous les deux ans par l’Office du tourisme.

    Comme nous l’avons déjà écrit, l’algue est dans l’ADN du hameau. Les chemins des goémoniers sont devenus chemins de randonnée, mais ce passé est ancré dans le subconscient collectif. Reste maintenant à trouver la meilleure façon de composer avec une activité qui ne repose plus sur les charrettes. Au début de l’été, une certaine tension avait régné sur les grèves entre des récoltants et les autres usagers de l’estran. La présence des tracteurs aux abords de l’île à Bois n’était pas au goût de tous. Le remède à cet antagonisme passe assurément par l’instauration d’un dialogue entre toutes les parties prenantes, autant dire avec l’ensemble de la population puisque nous sommes tous concernés. L’algue est appelée à devenir un met apprécié. Qui plus est, elle porte en elle l’espoir de nous prévenir de graves maladies. Sachons gommer les malentendus !

    Le goût des algues à La Cambuse

     

    Protéger le Grand Bleu

     Ces jours derniers, ce ne sont pas les articles qui ont manqué dans la presse pour souligner le rôle que jouent les océans dans l’évolution climatique. Nombre d’observateurs regrettent que cette donnée ne soit d’ailleurs pas mise plus en avant dans la réflexion qui va animer la conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21), organisée à Paris du 30 novembre au 15 décembre prochains. Or, parce que victime de trop d’agressions, le Grand Bleu a de plus en plus de mal à recycler le gaz carbonique. Il convient donc de le protéger. Sauvegarder le milieu marin, c’est conforter nos chances de pouvoir continuer à en tirer la substantifique mœlle, c'est-à-dire tirer profit de ses ressources naturelles. Cela passe par une prise de conscience généralisée et une lutte de tous les instants contre toutes les sources de pollution, mais aussi par une approche de plus en plus maîtrisée des potentialités du milieu marin lesquelles, contrairement à une idée reçue, ne sont pas extensibles à l’infini.

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    Des algues, des moules et des saumons avec le Ceva

     Pour s’en tenir aux algues, le Ceva de L’Armor-Pleubian a mis au point un procédé qui pourrait accroître la production tout en favorisant l’élevage de poissons, en l’occurrence des saumons, ainsi que celui des moules. Un nouveau concept l’AMTI, pour Aquaculture Multitrophique Intégrée, est au cœur des investigations. Le Ceva n’est pas le seul organisme à travers le monde à travailler dans ce sens. L’élevage du saumon étant source à polémiques, compte tenu des excès commis dans ce domaine, notamment en Norvège, le Ceva a jusqu’ici communiqué avec parcimonie sur ce projet qui consisterait à installer au large des côtes du département des petits sites d’élevage reproduisant en quelque sorte le circuit de la chaîne alimentaire. Dans leur cage, les saumons sont toujours nourris par la main de l’homme. Les moules qui jouxtent la cage filtrent les rejets des poissons et les algues se développent au bout de la chaîne.

    Compte tenu des multiples compétitions qui opposent les différents acteurs du monde maritime, du pêcheur professionnel au pêcheur plaisancier en passant par les conchyliculteurs, les exploitants des sables marins, les tenants des énergies renouvelables (éoliennes, hydroliennes), on mesure d’emblée la difficulté qu’il y a à s’incruster dans ce paysage. Mais là encore, le seul remède contre les a priori et  faux procès en tout genre repose sur la capacité de tous à s’écouter, à se comprendre pour décider en toute connaissance de cause.  Un jour viendra où il faudra tout mettre sur la table.

     

    Eau de mer : les vertus du vorte

    Le goût des algues à La Cambuse

     Anne Marie Landais, nutritionniste , avec à ses côtés René Richard, président de l'aassociation Le Papillon de la Presqu'île, lors de la conférence sur les vertus de l'eau de mer, le 27 août dernier à La Cambuse.

    Ce samedi, à La Cambuse, nous  aurons donc le goût des algues. Il nous plaît déjà de constater que le café épicerie retrouve par intermittence les accents d’une école distributrice du savoir. Il y a peu, à la fin du mois d'août, c’est ici que s’était tenue une autre conférence. Celle-ci portait sur les bienfaits de l’eau de mer.

    A l’invitation de l’association Le Papillon de la Presqu'île, une nutritionniste, Anne-Marie Landais qui vivait sur la Presqu’île avant de s’installer en Espagne,  était venue vanter, dans sa terre d’origine, les vertus de l’utilisation de l’eau de mer dans notre alimentation. Sur la base de recherches menées en son temps par le physiologiste et biologiste français René Quinton (1867-1925), lequel avait mis au point un sérum qui porte son nom, nombreux sont ceux qui,aujourd'hui, se font les chantres de l’utilisation de l’eau de mer dans notre quotidien, au-delà des seuls bienfaits de la thalassothérapie classique.

    Ce soir là, à La Cambuse, les participants  à cette réunion auront pu tester du bout des lèvres la validité du processus, Anne Marie Landais ayant mis à leur disposition des bouteilles d’eau de mer dûment filtrée et apurée par une société catalane de l’archipel Ibiza Formentera.

     De là à penser qu’il y a peut-être à portée de la main une autre source d’exploitation de la mer il n’y a qu’un pas. Cette eau en provenance des eaux méditerranéennes n’est pas puisée n’importe où ni n’importe comment. Il faut d’abord aller la chercher dans un vortex, c'est-à-dire dans un tourbillon qui brasse puissamment l’eau. Des vortex ce n’est pas çà qui doit manquer dans les parages. Alors ! A quand les premières débarques d’eau de mer sur les quais de Lézardrieux ou sur le môle de Port Béni ?


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