• Vitrail de la chapelle: projet dévoilé, le 23 avril

     Pour son projet de rénovation de vitrail de la chapelle, l'Amicale de Kermouster a été primée aux Trophées de la vie locale du Crédit Agricole. 

    Le samedi 23 avril, tous les Kermoustériens seront invités à se prononcer sur le projet d’un nouveau vitrail appelé à remplacer celui qui se trouve au-dessus du porche de la façade ouest de la chapelle. L’annonce a été faite, ce vendredi  11 mars, par les responsables de l’Amicale de Kermouster à l’issue de l’assemblée générale des sociétaires de la Caisse du Crédit Agricole de la Presqu’île, salle du Sillon à Pleubian.

    Chaque année, la Banque Verte apporte son soutien à des initiatives portant sur la vie locale. Les Trophées du Crédit Agricole se traduisent par la remise d’un chèque de 300€. Outre l’Amicale de Kermouster,  ont été également nominés : l’association Chefs d’œuvre en Presqu’île, qui se propose d’agir pour la promotion de l’art en organisant des expositions avec des copies de peintures célèbres, ainsi que les Sonerien an Trev,  le bagad de la Presqu’île.

    Concernant le futur vitrail de la chapelle, nous ne sommes toujours pas en mesure de lever le voile sur les projets qui seront soumis au regard des Kermoustériens, le 23 avril, très probablement dans la salle communale . Pour l’heure, Pasquale Destremau s’active à finaliser les deux dessins qu’elle va soumettre au verdict des résidents du hameau. Pasquale Destremau, artiste peintre qui partage son temps entre Paris et Kermouster, a prêté bénévolement son concours à ce projet initié par l’Amicale.

    Au sein de l’Amicale, que préside Daniel Hallot, Jean-Louis Champion et Eliane Tarin ont été missionnés pour mener ce projet à bien. Rappelons que l’Amicale apportera sa contribution au financement de cette opération. Deux maîtres verriers sont toujours en lice pour l’octroi de ce chantier. La mairie tranchera puisque c’est elle qui a la charge de l’entretien de l’édifice religieux. Son soutien financier est acquis puisque 8000€ sont d’ores et déjà inscrits au budget. Une enveloppe qui intègre également la réparation du grand vitrail qui se dresse, façade Est, au-dessus du maître-autel. En fonction du coût final, l’Amicale lancera, si nécessaire, un appel à souscription.

     

     

     

     


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    "La Mauvaise Herbe" sur le Boulevard du Temps qui passe

    Sur le Boulevard du Temps qui passe, nous n’avons guère été surpris de rencontrer son fantôme, plus précisément un de ses avatars. Georges Brassens était un habitué des lieux. Quand il venait se reposer à Lézardrieux, il aimait venir balader son chien du côté de l’île à Bois. Ici, comme au centre bourg, il se sentait un peu gars du pays puisque l’on respectait son besoin de tranquillité. Samedi soir, Il a ressurgi sous les traits d’un ancien journaliste qui lui consacre, depuis près de vingt ans, une passion de tous les instants. Au point d’animer, à la demande, des conférences sur le chanteur poète. Accompagné de main de maître par Gilles Renault, ancien vétérinaire,  guitariste hors pair, Alain Bessec le croque mots a su ravir un public venu en nombre à La Cambuse se ressourcer à l’eau de la claire fontaine. Il a presque fallu pousser les murs pour pouvoir accueillir tous ces amoureux des beaux textes qui avaient bien noté le rendez-vous. En un peu moins d’une trentaine de chansons, le duo  La Mauvaise Herbe  nous a gratifié d’un tour de chant habilement construit pour souligner toutes les facettes de ce troubadour du XXème siècle.

    La Mauvaise Herbe a donc poussé (la chansonnette) à Kermouster. Les deux compères ne sont assurément pas les seuls émules de Brassens mais c’est, à notre connaissance, la première fois que La Cambuse se fait l’écho d’un récital construit sur le seul répertoire du Sétois à la moustache gris sel et ce duo excelle en la matière. D’autant qu’il ne se contente pas d’aligner les chansons les unes après les autres. Dans chaque interstice, l’anecdote vient renforcer le sens et la cohérence du spectacle.  Sur le Boulevard du Temps qui passe Alain et Gilles, auxquels il nous faut associer Myriam Bouget et Annie Nikolaï, nous ont permis de vivre un bon moment, voire de revivre d’autres bons moments..

    Myriam et Annie se sont produites, elles aussi en duo,  « en vedette américaine » de cette soirée. Elles aussi avec du Brassens sur les cordes vocales. Sans elles, plus précisément sans Myriam, La Mauvaise Herbe n’aurait peut-être pas encore éprouvé la nécessité de se produire en Kermouster. C’est en effet Myriam qui a conseillé à Gilles et Alain de venir exprimer leur talent dans un lieu qui, comme nous l’avons souligné, comptait beaucoup pour Brassens. Myriam a, voilà une trentaine d’années, découvert ce qui était encore un village. A cette époque, La Cambuse n’existait pas encore, mais l’école venait de fermer ses portes et Brassens avait tout juste tiré sa révérence. Myriam y vivra à demeure quelque temps puis espacera ses séjours, tout au long des années 80.  Elle-même possédée par la passion du chant, cette enseignante s’est liée d’amitié avec Alain et Gilles à l’occasion de diverses journées organisées pour honorer la mémoire de Brassens. Ayant retrouvé le chemin qui mène à Kermouster, l’idée de faire venir ce duo de copains a donc germé. Et c’est ainsi que les copains d’alors nous ont permis d’entonner un magistral Copains d’abord en guise de point final.

     

     

    "La Mauvaise Herbe" sur le Boulevard du Temps qui passe

     Annie Nikolaï et Myriam Bouget  ont ouvert cette soirée en chantant, elles aussi, du Brassens

     

    "La Mauvaise Herbe" sur le Boulevard du Temps qui passe

     Gilles Renault et Alain Bessec

    "La Mauvaise Herbe" sur le Boulevard du Temps qui passe

     Un tour de chant agrémenté d'anecdotes sur Brassens

    "La Mauvaise Herbe" sur le Boulevard du Temps qui passe

     

     

    "La Mauvaise Herbe" sur le Boulevard du Temps qui passe

    Un final sur l'air des Copains d'abord


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  • La Lune blanche de Verlaine au-dessus de l'estuaire

    Loin de nous l’idée de vouloir présenter ce cliché dans les différents grands prix qui font l’actualité de la photographie. Autant vouloir décrocher la Lune ! Mais puisque de la Lune il est ici question, nous n’avons pas résisté à l’envie de le mettre en ligne, malgré ses « regrettables » imperfections. Histoire tout simplement de vous faire partager l’intense émotion que fut la nôtre hier soir aux environs de 20 h. Notre « satellite », éclairé par une lumière zodiacale, se mirait dans l’estuaire. Un instant magique qui nous a remis en mémoire ces vers de Paul  Verlaine extraits de La Lune blanche

    Un vaste et tendre

    Apaisement

    Semble descendre

    Du firmament

    Que l’astre irise…

    C’est l’heure exquise

    Ce à quoi on s’empresse d’ajouter cet autre vers mémorable :

    « Ô temps ! Suspends ton vol ». Tant il est vrai que ce soir là le Ferlas avait la douceur d’un lac.

     

     


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    Les fossés sont curés!

    Nous pensions l’hiver bien installé, mais, cette semaine, le mercure a refusé de descendre en dessous de zéro degré dans les  baromètres. Après la grêle, place à la pluie. Avec à la clef, un léger redoux.

    Si on en croit les prévisions météorologiques, à compter de ce dimanche et pendant toute la semaine qui vient, le soleil va devoir batailler avec les nuages pour tenir sa place.  La terre va donc continuer à  se charger d’eau. D’où l’urgence qu’il y avait à remettre en état les rigoles par lesquelles cette eau va pouvoir ruisseler jusqu’à la mer.

    C’est chose faite ! Les services techniques de la commune ont, ces jours derniers,  investi les lieux. Le godet de la pelleteuse hydraulique a curé les fossés tout autour du secteur de Prat Maréchal, à Goas Luguen et à Pors Gwenn, les talus du secteur ayant pris, au passage du bras armé, une couleur chocolat

     

     

    Les fossés sont curés!

     

    Les fossés sont curés!

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    Il y a des succès qu’il convient de mesurer à l’aune de l’objectivité, mais indéniablement « nôtre » Kermouster s’affiche « en tête de gondole » sur la grande chaîne des algorithmes de Google, en lieu et en place mais aussi en nombre d’informations s’y rapportant. Ce dont profite, par ricochets, « Point de vue de Kermouster ».  Mais succès peu significatif  puisque, contrairement à ce nous pensions, ce patronyme de Kermouster est très peu usité, même en terre bretonne et que ce mot clef  ne génère pas plus de 300 entrées.

     Fort de ce constat, nous avons poussé la curiosité pour en savoir un peu plus sur ces villages dont le nom s’est forgé du fait de la présence d’un édifice religieux, monastère, couvent, abbaye voire simple chapelle. Nous aurions pu étendre notre « voyage d’hiver »  - il est enfin là ! - en évoquant les localités du sud de la France dont le nom intègre le substantif de « moustier », lui aussi porteur du même signifiant. Mais, même devant un écran d’ordinateur,  qui embrasse trop mal étreint !

     Kermouster en Plougasnou

    "Voyage d'hiver, de Kermouster en Kermouster

    Sur la toile, nous avons déniché, en premier lieu, un Kermouster rattaché à la commune finistérienne de Plougasnou. Ce Kermouster offre quelques similitudes avec le « nôtre ». Là aussi, dans un passé récent, les habitants se sentaient, à tort ou à raison, quelque peu délaissés par le bourg distant de quelque 5 km. Là aussi, un comité des fêtes s’active aujourd’hui pour animer le quartier, en organisant, par exemple, un vide grenier. Là aussi, le déclassement de village en hameau dans le plan local d’urbanisme a gelé toute possibilité d’extension. Là aussi trône une chapelle dont les fondations plongent dans l’histoire de l’évangélisation. Mais ce n’est pas faire injure à « nos cousins » finistériens que de dire que cette chapelle dédiée à Saint Sébastien, un saint guérisseur des épidémies, n’a pas aussi belle allure que celle qui a pour patrons Saint Maudez et Saint Nicolas. La présence de cette  chapelle en pays du Léon  remonte au XIe siècle. Elle a été érigée pour des moniales bénédictines. Restaurée en 1786, elle a fait l’objet d’une reconstruction en 1902.

     Kermouster en Lanmeur

    Nous restons dans le Finistère nord avec, non loin de Plougasnou, le Kermouster de Lanmeur. Là, il ne s’agit plus que d’un lieu-dit où, dès 1188, est mentionnée une église Sainte Marie. Il s’agirait, en fait, d’un prieuré de l’abbaye de Saint-Jacut. Ce prieuré comprendra, au Moyen Âge, deux hospices. Jusqu’à la fin du XVIIIème siécle, la paroisse de Lanmeur sera partagée en neuf frairies, dont celle de Kermouster.

     Seul vestige du passé : une croix monolithique dite croix de Kermouster.  Cette croix à bras courts et pattés est située sur le bord d'une ancienne voie romaine que les pèlerins du Tro Breiz ont, par la suite, empruntée  pour aller de Saint-Pol-de-Léon à Tréguier. Le long de ce chemin, les croix se succèdent tous les 1 700 mètres environ.

     

    "Voyage d'hiver, de Kermouster en Kermouster

     Moustéru et les Templiers

    Point de Kermouster, sous réserve d’être démenti, repéré dans le Morbihan, ni en Ille et Vilaine, ni en Loire Atlantique dans sa partie bretonne. Ce qui nous a mené à rebrousser chemin et à revenir dans le département pour évoquer Mousteru.  

     Ce village est né du démembrement de l’ancienne paroisse de Pédernec. Des historiens locaux précisent que c’est en 1145 qu’est mentionné Monasteriolum rubeum, littéralement monastère rouge, fruit d’une donation d’ Alain de Penthièvre, comte de Bretagne, à l’abbaye Sainte-Mélaine de Rennes.

    Pourquoi « rouge » ? Parce le hameau de Coz Mouster  (Vieux Couvent), point d’ancrage de la nouvelle paroisse,  serait une ancienne possession des Templiers dont une croix rouge ornait leur blanc manteau. C’est en tout cas ce que véhicule la légende. Certains chercheurs férus de l’histoire médiévale  penchent plutôt sur le fait que les toits de ce monastère auraient été recouverts de tuiles rouges. Va pour la légende !

     Ce n’est que le 17 octobre 1917 que la commune a pris le nom de Moustéru, soit plus d’un siècle après la Révolution. Du Manasteriolum rubeum des origines au Moustéru d'aujourd'hui, ce village aura porté différents noms toujours en rapport avec cette origine religieuse : Mosterrus en 1272, Mouster Ruz en 1431, Cosmousterruz en 1465 et Mousterus en 1481.

     De Lanmodez à Lézardrieux

    Pour ce qui nous concerne, petit rappel historique. C’est en 1790 que la « frairie » de Kermouster, qui dépendait de la paroisse de Lanmodez, fut intégrée à la commune de Lézardrieux et avec, selon nos sources , la complicité des élus lézardriviens. Le village, en raison de sa position excentrée par rapport au territoire communal de Lézardrieux, aurait pu tout aussi bien être annexé par Lanmodez, voire Pleumeur Gautier, ce qui lui aurait donné un accès à la mer. Il en va ainsi de la vie des communes. Tout n’est jamais totalement figé.  La preuve : ces jours ci la presse fait état de nombreuses fusions de communes. Nous en avons un exemple à proximité, avec celle de Binic et Etables.

    Alors ? Une ou deux seules communes sur la Presqu’île ?

     

     

     


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