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    La première : Sylvie Çaldugaray est de retour. La Cambuse a rouvert ses volets ce dimanche. Ce n’est pas un poisson d'avril! Ce serait d’ailleurs d’un mauvais goût. Même si le temps en ce dimanche de Pâques fait plutôt grise mine, c’est un rayon de soleil qui réchauffe l’atmosphère. Après un automne et un hiver peu lumineux, le hameau reprend toutes ses couleurs. Vive le printemps !

    Deux très bonnes nouvelles

     

     La deuxième nous vient d’ailleurs, mais nous concerne au premier chef. Du Kremlin Bicêtre, où ont été décernés, le 19 mars dernier, les prix de la première édition du tremplin « A nos chansons », marrainé cette année par Anne Sylvestre, célèbre chanteuse qu’il ne nous semble pas utile de présenter. C’est Marion Cousineau, Kermoustérienne d'adoption, qui s’est vu attribuer le Grand Prix du Jury ainsi que la Coup de Cœur du Public.

     A vrai dire, comment s’en étonner? L’été dernier Marion nous avait prouvé, à même la terrasse de La Cambuse, qu’elle avait un sacré talent. Notons que le jury était présidé par  les comiques Shirley et Dino entourés de Jean Michel Boris, ancien directeur de l’Olympia, Pauline Chauvet, assistante de production, Clémence Monnier, pianiste et chanteuse, Catherine Dolto, médecin psychothérapeute, l'actrice Marina Vlady et David Desreumaux, journaliste

     

    Deux très bonnes nouvelles

     

    (photo copyright, D.R.)


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  • "Tombe la neige"

    A l’heure du journal dans la boîte aux lettres, la neige n’avait pas encore fait son apparition. Rien n’indiquait, en cet instant, que les larmes blanches ne tarderaient pas à former un soyeux cortège, si ce n’est que nous savions qu’elle finirait par tomber. On peut dire ce qu’on veut, mais les services de la Météorologie nationale ont sacrément fait des progrès en matière de prévisions. Ce jeudi 1er mars, tout s’est déroulé à la seconde près.

    Bien calé dans le fauteuil, devant l’écran du téléviseur, on ne pouvait donc  qu’être surpris de voir tant d’automobilistes piégés sur le ruban de bitume enfoui sous son drap blanc. Même si nous n’oublions pas  que l’on ne prend pas toujours ce risque pour s’en venir simplement admirer le paysage ! Reconnaissons le cependant ! Tout à la gloire d’avoir vu nos champions briller sur les pentes glacées de Peyongchang en Corée du Sud, nous sommes, au volant, les rois des manchots quand la plaine se donne des allures de banquise.

    Puisque n’ayant pas l’ardente nécessité d’affronter ce nouveau caprice du temps, ces prévisions auraient pu nous inciter à sortir de la bibliothèque L’Esprit des lois de Montesquieu. Pour nous rafraîchir la mémoire à la lumière de sa théorie des climats, théorie selon laquelle « ce sont les différents besoins dans les différents climats, qui ont formé les différentes manières de vivre ; et les différentes manières de vivre ont formé les diverses sortes de lois ». Nous grelottons, mais des milliers de gens fuient la sécheresse à travers le monde. Ils viennent se confronter à d’autres manières de vivre.  Mais, si tout laisse à penser qu’à l’heure d’un changement climatique, dont on a fini par admettre le bien fondé, un esprit aussi fortement éclairé ne serait pas sans réévaluer sa théorie, nous n’avions pas, ce jeudi  matin, l’envie de nous creuser la tête.

    Dès les premiers flocons, qui, comme annoncé, ont commencé à virevolter dans l’air en milieu de matinée, nous nous sommes, au contraire, laissés aller au vent de la nostalgie. En page Une du journal, on nous annonçait, parmi tant d’autres, une « bouleversante » nouvelle : Adamo, le Sicilien, venait de décider de prendre la nationalité belge. Avouez le ! Il y avait là matière à un retour sur soi. Adamo, l’incontournable voix éraillée des pistes de danse ! Avec lui, slow rime avec snow. Curieux télescopage ! Du moins pour celles et ceux qui, comme nous, ont conservé en mémoire  son « Tombe la neige », un tub de nos belles années. La neige aura fondu avant que ne tombe la pluie, mais cette complainte tourne encore en  boucle, tel un manège. Le sortilège en moins !

    Nous le savions, là encore, que cette neige ne tiendrait pas au-delà de la fin de soirée et qu’il ne faudrait pas prolonger la sieste plus qu’il ne le faut. Il ne neige pas ici chaque année. Les occasions de découvrir le hameau dans son aspect village de montagne se font rares. Avant que la pluie ne fasse son grand retour, il convenait de s’en imprégner. Laissons les photos parler d’elles-mêmes de cette froide beauté !

     

    "Tombe la neige"

    "Tombe la neige"

     

    "Tombe la neige"

     

    "Tombe la neige"

    "Tombe la neige"

    "Tombe la neige"

     

    "Tombe la neige"

    "Tombe la neige"

    "Tombe la neige"

    "Tombe la neige"

    "Tombe la neige"

    "Tombe la neige"

    "Tombe la neige"

     

    "Tombe la neige"

     

    "Tombe la neige"

    "Tombe la neige"

    "Tombe la neige"


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  • Le grand virail a retrouvé sa place

     Le grand vitrail a retrouvé sa place, ce mercredi 21 février. Pour Julien Lannou, le maître verrier, mission accomplie. Dans les jours prochains, ce sera le retable qui fera l’objet de toutes les attentions.

    Ce retable, classé au patrimoine, avait été démonté en octobre dernier pour permettre au maître verrier d’engager ses travaux. Marcel Turuban, le maire, Loïc Cordon, son 1er adjoint et Marie-Claude Royer, conseillère municipale, sont venus clôturer cette nouvelle phase de la rénovation de la chapelle.

    C’est peu dire que l’entretien des édifices religieux est un sujet de préoccupation pour des élus. Le matin même, la municipalité réceptionnait les travaux de restauration de la chapelle Saint Mathurin de Kermaria, avec, à la clef, une facture de 30193 € TTC. Pour la chapelle de Kermouster, la « douloureuse » est cette fois moins imposante : 3725 € pour le vitrail proprement dit auxquels s’ajoutent 1756 € pour les barlotières, les barres en laiton forgées par Marius Henry de Lézardrieux. Ne parlons pas du budget qu’il faut consacrer à l’église Saint Jean-Baptiste de Lézardrieux !

     

    D’autres travaux de restauration en vue

     A Kermouster, ces dépenses font suite à celles engagées pour la rénovation complète de la toiture et la mise en place de nouveaux vitraux. En avril, prochain il conviendra de mettre à nouveau la main au portefeuille lors du retour des ex-voto qu’il a fallu, sans attendre, placer dans les mains des experts. Plus tard, c’est l’ensemble du statuaire auquel il va falloir redonner un nouvel éclat. A cela va s’ajouter, une nouvelle intervention dans le clocher, le support de la cloche ayant fait apparaître des signes de fatigue aux dires de Loïc Cordon. D’ici là, mieux vaudrait peut-être ne pas tirer sur la corde.

    Après la visite de fin de chantier, Julien Lannou a procédé à la remise en place de l’ancien grillage de protection, côté extérieur. De l’avis général, ce n’est pas ce qu’il y a de plus esthétique. Il conviendra peut-être de le remplacer. Mais un grillage de cette dimension pèse à lui seul plusieurs milliers d’euros. Wait and see !

    Clôturons ce volet « finances » en rappelant que pour cette opération de restauration du grand vitrail qui se dresse au-dessus de l’autel, l’Amicale de Kermouster a fourni sa quote-part avec un chèque de 1500 €. Une participation citoyenne qui fait honneur au hameau.

     

    Le réseau des plombs était cassant

     De quoi souffrait de grand vitrail pour nécessiter une telle opération ? « Le verre était en bon état mais le réseau des plombs était cassant et le scellement en ciment était fissuré et descellé, d’où un  problème d’infiltrations » explique Julien Lannou. Concernant le verre proprement dit, l’intervention s’est limitée à « reboucher » un trou bien visible à l’œil nu. Pour le maître verrier, la chance aura été de pouvoir récupérer, pour partie, le morceau manquant. Il reposait derrière le montant central du retable.  Par ailleurs, là où cela s’imposait, l’opération a consisté à insérer du copper foil pour ressouder les pièces fissurées. Il faut avoir un œil avisé pour repérer les pièces qui ont été ainsi réparées. La commission de fin de chantier n’a pu que constater l’excellence du travail accompli.

     

    Meneau et lancettes

     

    Le grand virail a retrouvé sa place

     L’autre grosse partie du travail pour Julien Lannou aura été de travailler l’encadrement en pierre pour poser un nouveau scellement chaux sable, le recours au ciment étant désormais interdit. En préparant ce chantier, Julien Lannou a fait une découverte qui, en soi, n’a peut-être rien d’étonnant.

    A l’origine, l’ensemble devait être soutenu par un meneau, un élément en pierre de taille qui divisait la vitre en deux parties, deux lancettes, terme gothique qui désigne un arc vitré haut et étroit. La photo ci-dessus montre à quoi pouvait ressembler le vitrail à ses origines.

    Pourquoi cela n’est-il pas resté en état ? A quand remonte l’installation de ce grand vitrail qui vient d’être restauré ? Au jour d’aujourd’hui nous sommes infichus de vous le dire.

     

    Le grand virail a retrouvé sa place

    Le grand virail a retrouvé sa place

    Le grand virail a retrouvé sa place

     


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  • La publication de notre précédente chronique a provoqué, comme bien d’autres plateformes d’information du même type, un énorme ramdam sur la blogosphère, ce 17 février 2018. Quelques miaulements avant le lever du jour, nous avaient déjà fait comprendre qu’il allait falloir donner notre langue aux chats.

     C’est peu dire que du côté des greffiers et autres mistigris la célébration de l’année du chien a laissé, comme qui dirait, plus d’un chat à travers la gorge. Notre souci de favoriser le dialogue nous a donc amenés, comme nous l’avons fait pour les chiens, à farfouiller sur la toile pour mesurer la nature de ce ressenti.

    Dès le premier site consulté, chat’chatte, le ton était donné. Sur ce site une chatte n’y retrouverait pas ses petits s’il n’y avait pas la magie des algorithmes. C’est fou la variété des espèces de chats qui existe sur la planète. Nous y avons retrouvé, grâce au mot clef de Kermouster,  quelques silhouettes familières du hameau.

    Nous avons ainsi pu constater que les  chats des voisins ont participé à un large forum. Sont-ce ceux qui sont venus, dès potron-minet, manifester leur mécontentement sous nos fenêtres ? La nuit, dicton bien connu, tous les chats sont gris. Mais qu’importe, ceux que nous avons repérés sur ce blog qui leur est dédié,  ont le mérite d’être de bons porte-parole. Voici ce qu’ils avaient à dire, à nous dire. Comme vous allez le constater à travers ces captures d’écran , ce n’est pas que du pipi de chat !

     

    Huangdi , Pékin 17/02/2018, 00h01

     

    Il est tout juste minuit passé. C’est fou le bruit qu’il y a autour de la Cité interdite. Tout ça, parce que c’est l’année du Chien. Quel pays ! Il serait temps qu’il fasse sa révolution culturelle. Moi Huangdi (l’Empereur, pour nos amis français) je veux bien faire la fête, mais quand le Parti Communiste aura réussi à nous trouver une place dans le calendrier chinois. Ça serait pas mal s’il nous laissait « dévorer » le rat.

     

    Thuoc Pien HanoÏ 17/02/2018, 06h28

     

    Oui à l’internationale des chats, mais Huangdi fais toi le porte parole de la sagesse ! Ce n’est pas parce que, nous, nous avons notre place dans le calendrier vietnamien qu’il faut que toi et tes compères ayez l’idée de vous exiler. Ok ! Pour une visite entre copains, mais pas d’exode massif. Autant que tu le saches ici, ce n’est pas comme en Inde. Là-bas, la vache est sacrée. Mais ici, même si nous sommes fêtés comme il se doit, on peut, comme les chiens, passer à la casserole.

     

    Tennis de Kermouster, 17/02/2018, 08 h04

     

    Je suis d’accord ! J’applaudis des deux pattes avant la suggestion de Huangdi de Pékin. Le rat n’a pas sa place. Si dans le calendrier vietnamien, le chat a remplacé le lièvre, je considère que c’est  injuste pour notre ami aux longues oreilles. Il aurait fallu  plutôt « supprimer » le rat. Cela dit, même si les Viets nous honorent il ne faut pas oublier, comme tu le laisses entendre Thuoc Pien, qu’ils apprécient autant le chat que le rat dans leurs assiettes. Si jamais j’entends mes maîtres parler d’un voyage au Vietnam, désolé  mais je ne te rendrai pas visite. Viens chez nous en Bretagne ! Même avec ton chien !

     

    Minou de Kermouster, 17/02/2018, 10h07

     

    C’est toujours la même chose. Les chiens ont la fâcheuse habitude de tirer la couverture à eux. Le pire, c’est que leurs maîtres ne trouvent rien à redire, en tout cas ceux qui ne veulent pas de chats chez eux. Cela dit, mieux vaut être franc, il n’est pas certain que j’aimerais partager la mienne avec un chien. En tout cas,  je suis d’accord avec mon voisin Tennis. Mieux vaut rester chez nous, quitte à inviter les cousins d’Asie.

     

     

    Grisette, de la Presqu’île sauvage, 17/02/2018, 14h33

     

    Je partage en partie votre avis les amis. OK ! Les Chinois ne nous font pas l’honneur de nous apprécier. Mais les scribouillards des « canards » oublient un peu vite que les Vietnamiens sont autrement plus délicats. Ils nous ont fait une place dans leur calendrier. Si cette année encore il nous faut nous soumettre au chien, vivement le 22 janvier 2023. Pour le Têt, leur Nouvel An, nous serons au haut de l’affiche. Cela dit, un chien à la maison, cela m’éviterait d’avoir à monter la garde sur le pas de porte. Aujourd’hui, ça va, il fait beau, mais ce n’est pas tous les jours la même chose. Et puis, le paillasson n’a pas la douceur des fauteuils du salon.

     

     

    Gavroche  Paris, 13ème arrondissemnt, 17/02/2018, 14h46

     

    He ! Oh ! Gristte ! As-tu oubliée d’où tu viens ! Ok ! Toi tu ne devais pas chercher la gouttière pour ronronner. De quoi te plains tu ? Il n'a pas l’air mal ce paillasson de Kermouster. Je te l’accorde Minou, ton voisin, est, quant à lui comme un coq en pâte. Un véritable aristochat ! Un vrai "pachat". Monsieur a droit à des couvertures. On ne s’en fait pas à la campagne. J’ai l’impression que dans votre bled du bout du monde on vous soigne aux petits oignons. Ici, ça devient galère. Pas moyen de roupiller tranquille depuis ce matin passé minuit. Et ça va durer pas mal de temps! Comme tu le sais, le 13ème, c'est la Chine en réduction. Alors le Nouvel An chinois, on s'en donne à coeur joie. Dès ce lundi 19 février jusqu'au 3 mars , il va y avoir du spectacle dans la rue. Dimanche 25, on va avoir droit à un grand défilé. Même vu d'en haut, boules Quies obligatoires pour pouvoir roupiller.

     

     

    Gustave de Kermouster, 17/02/2018, 18 h01

     

    Salut Tennis! Je reprends la balle au bond. Un peu tardivement, mais après une  journée de boulot comme tu peux le voir. Ce n’est pas un chien qui pourrait rester cinq heures durant à protéger le jardin de ses maîtres. Même un chien de chasse !

     OK ! Ce vendredi aurait dû être chômé. Mais, le travail n’attend pas. Peut-être que ce soir, j’aurai droit à une double ration dans ma gamelle. Quoi qu’il en soit, je retiens l’info. En 2023, ce n’est pas au Vietnam qu’il faudra aller fêter l’année du chat. A ce propos, les chiens devraient eux aussi faire gaffe à ne pas y mettre les pieds. La cynophagie, pas sûr qu’ils connaissent. C’est ce qui caractérise les mangeurs de chien. Il n’y a pas que nous à avoir la faveur des Vietnamiens. A leur place j’éviterai de donner dans la condescendance. Les Chinois raffolent également de leur chair.

     

    Famille Samuraï, Bangkok, 17/02/2018, 24 h

     

    Salut Gustave ! Ici il est juste minuit. Le jour du Nouvel An est terminé. On t’envoie, ainsi qu’à tes amis de Kermouster, une photo de nos rejetons ! Pour nous, point de taupes à l’horizon. Nos maîtres se sont installés à Bangkok  et nous vivons dans un bel appartement. Avec tout le confort nécessaire pour pouvoir se reproduire en toute tranquillité, comme tu peux le constater. Sont-ils pas mignons nos chatons ? On leur a donné un surnom : les 7 samouraïs.? Ça coulait de source ! Sympa, la photo que Thuoc Phien a mise en ligne. Ici, non plus, on ne craint pas les chiens. D’ailleurs, faut-il les craindre ?  Une précision que Thuoc Phien ne t’a pas donnée : son nom se traduit en Français par Opium. Tout un programme!


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  • Enfin, un vrai temps de chien

    Ne nous en déplaise, mais nos petits amis de la gente canine  ont, en ce vendredi 16 février 2018, l’opportunité de nous obliger à revoir notre façon de penser. Oui, ce vendredi, premier jour de la nouvelle année du calendrier chinois, il fait, selon eux, un véritable temps de chien. Le soleil brille de tous ses feux, célébrant de la plus belle façon qui soit cette nouvelle année qui fait honneur au meilleur ami de l’homme. A la poubelle l’adage selon lequel l’image du chien est associée au mauvais temps !

    Un premier coup d’œil sur les réseaux canins nous a révélé une jubilation manifeste. Sur oua.ouanadoo, par exemple, la dénonciation de nos excès de langage va bon train. Haro sur « un mal de chien », « une vie de chien », « chienne de vie ». Même les saintes écritures en prennent pour leur grade. C’est peu dire que l’on n’y apprécie pas cette déclaration de Jésus reproduite par Matthieu selon laquelle il ne faut pas donner les choses saintes aux chiens.

    En plein débat sur la parité homme femme, les chiennes s’interrogent sur le sens de l’expression « une femme qui a du chien ». Pourquoi, disent-elles, nous remiser au placard ? C’est peu dire que le qualificatif « c’est une chienne » leur reste à travers les crocs.

    Mais sur ces forums il n’y a pas que les aboyeurs qui font recette. Nombreux sont les intervenants qui se plaisent à saisir l’occasion pour nous rappeler que les Chinois n’ont pas attendu le 15 octobre 1582 date officielle du calendrier grégorien,  pour compter les jours et les mois. Un certain Huangdi, que l’on appela l’Empereur jaune, eut l’idée de faire démarrer la chose l’année de sa naissance, en 2697 avant Jésus-Christ. Confiant ensuite à Bouddha le soin de déterminer le cycle des années.

    A la onzième place, près du Bouddha

    A ce propos, sur oua.ouanadoo comme sur unosaronger ou laissetomberlalaisse, on se plaît à rappeler que  le premier Bouddha invita tous les animaux au réveillon du Nouvel An afin de leur communiquer ses observations. Douze animaux se rendirent à ce rendez-vous. Arrivèrent dans l'ordre : le rat, le bœuf, le tigre, le lièvre, le dragon, le serpent, le cheval, la chèvre, le singe, le coq, le chien et enfin le cochon.  Evidemment, on peut s’étonner que le chat n’ait pas daigné répondre présent. Mais il se dit que le rat mentit au chat en lui disant que le rassemblement serait plus tard. Le rat monta ensuite sur le bœuf pendant tout le trajet et souhaita la bonne année le premier à Bouddha, au moment où le bœuf allait le dire. Le chat partit trop tard et arriva en 13e position. C’est ainsi  que depuis, le chat et le rat sont devenus des ennemis naturels.

    Les chiens se satisfont quant à eux de leur onzième position. Ils savent qu’ils vont être à l’honneur ces douze mois prochains. Leur horoscope leur prédit courage et ténacité. Ajoutons cette précision : il nous faut reconnaître que les Chinois ne sont pas chiens puisqu’ils ont également adopté le calendrier grégorien en 1929. Comme quoi la mondialisation ne joue pas que dans un sens.

    Abandonnant notre écran d’ordinateur, nous avons eu la curiosité de voir si ce jour de Nouvel An avait des effets sur les chiens et chiennes du hameau. On ne vous garantit pas d’avoir tout bien compris, le langage canin n’étant guère plus accessible que le Mandarin sans traduction simultanée, mais nous vous restituons ce qui semble s’être dit au bas de la côte menant à l’île à bois, au pied d’un mur ayant ce vendredi matin des allures de Grande Muraille.

    Enfin, un vrai temps de chien

     

     


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