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    Voilà...le « Viola »

                                                                                                                                                                                             (Photo Gérard Penhoat)

     

    C’est un « monument historique » que vous avez peut-être eu la chance, vous aussi, d’apercevoir naviguant ce lundi matin sur le Trieux. Il venait de quitter le port de Lézardrieux après y avoir fait escale pour une nuit. On le voit ici faisant route vers le large alors qu’il croise Roc’h ar Hon, cette île que l’on sait avoir retrouvé un propriétaire (Français) depuis la mi-avril.

    Le Viola fait effectivement l'objet d'un classement au titre "objet des monuments historiques" depuis le 12 juin 2021. Il a également le label "Bateau d'intérêt patrimonial", décerné par la Fondation du patrimoine maritime et fluvial. Ce cotre a été conçu pour la croisière par William Fife Junior III, héritier de la famille Fife, architecte et constructeur naval de renom. Il a conservé la quasi totalité de sa structure d'origine.

    Il a été racheté en 1992 par l'association ADEPAR, fondatrice de la Fête du chant de marin de Paimpol. Il récupère alors son gréement aurique.

    Voilà ce qu'est le Viola!

     

                                                     

                                                                                                                  Kermouster mardi 10 octobre


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    Temps calme et sérénité

    Soleil levant, jeudi 29 septembre

     

     

    Les soleils levants

     

    Revêtent les champs

     

    Le Trieux et son estuaire

     

    D’or et vermeil

     

    Le monde s’éveille

     

    Dans une douce lumière

     

    Là tout n’est qu’ordre et beauté

     

    Temps calme et sérénité

     

                                                                                                 

                                                                  Claudie

    (avec l’aimable participation de Charles Baudelaire)

     

     

     

     

     

     

    Autrement dit…

     

    Dans la précédente chronique, je faisais savoir que, pour différents motifs, je ne pouvais que « mettre en sommeil » L’Humeur du jour, sans pouvoir affirmer que ce sommeil ne serait pas éternel. Ces motifs demeurent, mais cette contribution de Claudie illustre de fort belle façon le souhait qui fut le mien, dès les premières mises en ligne de cette chronique villageoise : créer une plateforme d’échanges entre Kermoustériens.

     

    Je ne peux donc que me réjouir de cette contribution qui, au-delà de sa forte charge poétique, montre que ce blog a toute sa raison d’être et que, même s’il me faut présentement me mettre en retrait, tout Kermoustérien qui le désire peut s’en emparer pour nous faire partager son regard sur ce qui lui semble devoir être partagé.

     

    Coiffer la casquette de secrétaire de rédaction, c’est-à-dire de celui qui veille à la « mise en ligne », ne me pose pas de problèmes insurmontables. Il suffit de m’adresser photos et textes. Kermouster ne se résume pas au point de vue sur l’estuaire ; les angles de prise de vue se déclinent à l'infini et il y a mille et une façons de traduire son ressenti.

    Autrement dit...N’hésitez pas à prendre le sillage de Claudie!

                                                                                                                                           C.T.

                                                                                                                        Kermouster 30 septembre 2022


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    Cette Humeur du jour sera-t-elle la dernière du genre ? À compter de ce mardi 6 septembre, je m’apprête, en tout cas, à faire une longue pause ; dix ans presque jour pour jour après le lancement de cette chronique (ex Point de vue de Kermouster) qui, à la source du hameau, s’est nourrie de l’air du temps. Une mise en sommeil, selon la formule consacrée, « pour convenances personnelles ».

     

    Il y a un âge où l’on en arrive à pester quotidiennement contre la brièveté des jours. Quoi que faiblement chronophage, la mise en ligne de ces chroniques commençait à peser lourdement sur des priorités, incontournables pour les unes, impérieuses pour les autres.

     

     

    Cette suspension ne surprendra pas grand monde puisque, depuis plusieurs mois déjà, je faisais savoir, à qui pouvait l’entendre, qu’il me fallait, non sans regret, envisager de mettre en jachère ces humeurs susceptibles d’intéresser le seul voisinage immédiat.

     

     

    Il se trouve que le 4 septembre 2012, une semaine après avoir émis les principes* à partir desquels je me posais en observateur de la vie du hameau, je relatais l’information selon laquelle un Kermoustérien ou apparenté suggérait la mise en place d’un columbarium à même le cimetière de Kermouster**. Il ne me déplaît pas de surfer sur cette concordance de dates pour « tirer ma révérence », autre formule consacrée lors d’une séparation. L’humeur du jour renaîtra-t-elle de ses cendres ? L’avenir le dira.

     

    « On ne doit écrire que de ce qu’on aime » a écrit Ernest Renan*** dans la préface de ses Souvenirs de jeunesse. C’est cette maxime qu’a repris à son compte Mona Ozouf en page de garde de Composition française, un récit construit autour de ses propres souvenirs de jeunesse. Bien évidemment, je la fais mienne.

     

     

    Si j’en viens à citer Mona Ozouf, c’est pour souligner cette grande satisfaction d’avoir pu réunir sur L’humeur du jour des mémoires d’anciens élèves de l’école de Kermouster, publiées par la suite sous la forme d’un recueil – Kermouster 1945-1983...Sur le chemin de l’école – que cette historienne de renom a eu l’extrême gentillesse de préfacer.

     

     

    Oui, j’ai pris beaucoup de plaisir, et beaucoup appris, tout au long de ces dix dernières années, en humant l’air du temps, tout en contemplant le Trieux épouser la mer. Être à l’amorce d’un dialogue favorisant le bien vivre ensemble telle aura été ma seule motivation.Telle, elle le demeurera dans les faits.

     

                                                                                                                            Claude Tarin

                                                                                                               Mardi 6 septembre 2022

     

     

    * Chronique du 28 août 2012 : Le hameau de Kermouster sur la « Toile »

     

    ** Cette suggestion sera prise en compte et suivie d’effet un an plus tard ; chronique du 2 août 2013 : Le columbarium mis en en place au cimetière

     

    *** Ernest Renan (27 février 1823 à Tréguier – 2 octobre 1892 à Paris). Tréguier commémorera en février prochain le bicentenaire de la naissance de cet écrivain, philologue, philosophe et historien dont les racines familiales, côté paternel, plongent « dans la rive droite du Trieux, à l’entrée de Lézardrieux » (Jean Balcou, Ernest Renan, une biographie,Éditions Honoré Champion, 2017).

     

     

     


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    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

     

    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

    Le 31 du mois d’août de La Cambuse

     

    Ce n’est pas encore la fin de l’été, mais cela s’y apparente. Après avoir durant plusieurs jours tourné son bec vers l’Est Sud-Est, le coq de la chapelle a, dans la nuit du 31 août au 1er septembre, soudainement fait face, pour s’y tenir encore ce dimanche, à un vent de Sud-Ouest ; toujours cette même tiédeur, mais retour de la pluie sous forme de courtes averses. Comme un parfum d’automne !

     

    Avant que le soleil ne se couche ce soir là, la terrasse de La Cambuse aura connu une affluence exceptionnelle, le bureau de l’Amicale de Kermouster ayant décidé et obtenu le feu vert pour y organiser le traditionnel « repas » d’après Pardon. Ce même soir, plusieurs élus de la municipalité étaient, quant à eux, réunis de leur côté, en famille, autour du maire et de son épouse, pour marquer le coup ; c’est ce soir là, en effet, que le café bar allait baisser rideau, après avoir assuré le service durant les deux mois d’été. Une façon comme une autre de remercier Natacha Bouchardon et Morgane Lamour, lesquelles, à tour de rôle, auront su accomplir cette tâche saisonnière avec flegme et sourire ; sans oublier Loïc Antoine qui, durant tout le mois d’août, aura, quant à lui, assuré l’accueil des visiteurs de la chapelle. Il est confirmé que le nombre de visiteurs a bien franchi le cap des 1660 et ce chiffre devrait être dépassé dans peu de jours puisque la chapelle ouvrira à nouveau ses portes les samedi 16 et dimanche 17 septembre, dans le cadre des journées du Patrimoine.

     

    Pour en revenir à cette soirée du 31 août, un seul mot pour la qualifier ; super !

     

     

    La tradition faisait que les agapes de fin de Pardon se tenaient, la veille du démontage, sous le tunnel « salon de thé » dressé sur le parking de l’île à Bois. Loin de moi l’idée d’établir une comparaison car à chaque fois la bonne ambiance aura été au rendez-vous, mais ce 31 août 2022, il y a eu un zeste supplémentaire de joyeuse complicité ; le lieu même y étant pour beaucoup.

     

    En réunissant toutes ses forces vives disponibles ce soir là à même la terrasse de La Cambuse, l’Amicale illustrait de la plus belle façon qui soit la satisfaction que les Kermoustériens ont eu, tout au long de l’été, à pouvoir se retrouver et trinquer autour des tables de ce qui demeure, à bien des égards, le cœur du hameau. Et du cœur tous les présents en ont eu pour, après avoir partagé et dégusté les traditionnelles pizzas, donner à cette soirée son caractère événementiel qui confine à l’inoubliable.

     

     

    Faut-il craindre que le tonitruant « Et merde pour le roi d’Angleterre qui nous a déclaré la guerre », de la célèbre chanson de marins Le Trente-et-un du mois d’août , ne soit venu, outre Bréhat, chauffer les oreilles de nos voisins d’outre-Manche ? Le moins que l’on puisse dire, c’est que la chorale improvisée aura mis tout ce quelle avait dans le ventre et dans les cordes vocales pour clôturer en chansons ce premier été quelque peu débarrassé du stress du Covid. Les copains d’abord de Georges Brassens et Sacrée bouteille de Graeme Allwright auront eu la tonalité requise pour illustrer ces instants de bien être partagés. Reste maintenant l’espoir que La Cambuse puisse, sans trop tarder, recouvrer ce côté chambre d’accueil et d’échos des résidents de ce quartier excentré de Lézardrieux.

     

    En ce début septembre, si tant est qu’elle se soit mise complètement en sommeil durant ces deux derniers mois, la vie municipale va, sans tarder, reprendre ses droits. Tout en ayant fait preuve d’une grande réserve tout au long de cette soirée, pour des raisons qui lui appartiennent, le maire, aura su se mettre à disposition de qui voulait lui arracher des informations.

     

     

    Sur La Cambuse ? Sans pouvoir donner une date précise, Henri Paranthoën laisse entendre qu’il va peut-être nous falloir attendre la fin de l’’année, si ce n’est le début de l’année prochaine, pour connaître la décision du tribunal qui tranchera dans le contentieux qui oppose la société Breizh Colibri à la municipalité. Par contre il est bien confirmé que l’amie Élisabteh Rougié va officiellement prendre place ce 8 septembre au sein du conseil municipal, en lieu et place de Maryline Casteran qui a démissionné.

     

     

    Élisabeth, qui siégera avec la minorité, coiffe, de facto, la casquette de représentante des résidents du hameau. La charge n’est pas des plus légère, mais si chacun y met du sien pour lui faciliter la tâche, Kermouster, par sa voix, peut espérer faire partager ses attentes spécifiques. Au cours d’un quiz, concocté lors de cette soirée du 31 août par Claudie Missenard, une question n’a pas trouvé et ne pouvait trouver réponse : « A quand l’assainissement collectif du hameau ? ». Claudie aurait pu la compléter par « Et l’enfouissement du réseau des fils électriques ? » Deux préoccupations de longue date.

     

    C’est ce jeudi 8 septembre que le chef de l’État va installer son Conseil National de la Rénovation. On connaît la position des partis de l’opposition face à cette initiative présidentielle. Leur décision de ne pas y siéger est révélatrice du climat délétère de notre vie démocratique. Celle-ci ne s’exerce que dans la confrontation dogmatique et non dans la recherche de l’incontournable consensus. Je le déplore vivement car rien se se construit de durable sans l’écoute, l’échange, la confrontation apaisée des suggestions. Si je m’en tiens à ces deux grandes préoccupations qui alimentent souvent la conversation entre Kermoustériens, il y a là matière pour toutes les personnes de bonne volonté de s’en saisir pour en étudier la faisabilité si ce n’est l’intérêt. Il y a des enjeux devant lesquels les « je » doivent savoir faire preuve de compréhension teintée d’humilité.

     

                                                                                                                                        Claude Tarin

                                                                                                                   Dimanche 4 septembre 2022

     

     


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  • La Kermesse de l'Amicale

    La Kermesse de l'Amicale

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