• Elagage des arbres

    Comme prévu, à l’heure pile, Kermouster a été déconnecté du réseau électrique ce jeudi 24 novembre pour une grande partie de la matinée. Les camions à nacelle, diligentés par la société Enedis , filiale EDF, se sont positionnés dans différents endroits du hameau, là où des branches d’arbres menaçaient d’endommager le réseau. Une intervention qui s’est déroulée alors qu’un fort vent de nord-est faisait chanter les fils électriques. Ce qui soulignait l’urgence qu’il y avait à entreprendre ces travaux.

    Nul ne peut, en effet, contester l’intérêt qu’il y avait à procéder à cette opération d’élagage, même si cela nous ramène à la question du souhaitable enfouissement du réseau.  Nous le savons, il nous faudra prendre notre mal en patience, en sachant regarder ces zébrures dans le ciel avec l’œil du poète  

     Cette coupe « au peigne fin » de grande envergure n’a guère modifié le paysage. Les arbres ont conservé leur vitalité et ne manqueront pas de se rappeler à notre bon souvenir dans quelques temps. De fait, l’image la plus « spectaculaire »  est celle de ce transformateur mis à nu, après l’abattage du mimosa qui masquait sa laideur (photo ci-dessus). Nous ne saurions remettre en cause son utilité, mais de là à lui attribuer une valeur patrimoniale il y a un pas que nous ne franchirons pas.. 

    Elagage des arbres

    Elagage des arbres


    votre commentaire
  • La Cambuse : démarrage des travaux de réfection

    C’est parti ! Les travaux de réfection de la façade de  La Cambuse ont démarré ce mercredi 23 novembre. Priorité aux ouvertures : les deux fenêtres et la porte. A la manœuvre : Simon Breard du service Entretien des bâtiments communaux.

    Les fenêtres coulissantes, deux vantaux ouvrants répondent au label « Reconnu Grenelle de l’Environnement (RGE) », ce qui va incontestablement renforcer l’isolation du local. Les travaux d’isolation extérieure, avec pose d’un bardage en bois,  seront engagés mi décembre. A noter que la mairie a prévu de maintenir le système des volets en bois.

    Concernant l’enseigne, rien n’est encore coulé dans le bronze. Sera-t-elle conservée en l’état, comme le souhaitent certains Kermoustériens ?  Loïc Cordon, l’adjoint en charge des travaux, attend que le bardage soit entièrement posé pour prendre sa décision. 

    La Cambuse : démarrage des travaux de réfection

    La Cambuse : démarrage des travaux de réfection

    La Cambuse : démarrage des travaux de réfection

    La Cambuse : démarrage des travaux de réfection


    votre commentaire
  • La Cambuse: carénage fin novembre

    La Cambuse, telle que nous ne la verrons plus dans peu de temps. A compter de la semaine 47, c'est-à-dire celle qui va du lundi 21 au dimanche 27 novembre. C’est à cette période que vont être engagés, sauf empêchement de dernière minute, les travaux de carénage de la façade du café épicerie. 

    Initialement prévus début octobre, ces travaux ont été différés pour plusieurs raisons. C’est ce que nous a indiqué Loïc Cordon, l’adjoint aux travaux et à l’urbanisme. Il a fallu attendre la décision des Bâtiments de France et l’instruction de la déclaration préalable par les services concernés. A cela s’est ajouté un retard dans la fabrication des fenêtres.

    Ces fenêtres doivent être réceptionnées par les services techniques ce mercredi 9 novembre. « J’ai signé, précise Loïc Cordon, le devis concernant la fourniture du bardage extérieur, qui sera posé début décembre. Il s’agit d’un bardage en bois naturel qui grisera au fil du temps. Il sera posé verticalement. » Quid des volets ? « Nous les conservons mais ils seront teintés en adéquation avec le bardage ».

    L’adjoint aux travaux et à l’urbanisme  fait également savoir que l’éclairage extérieur sera rénové et adapté. « Je suis en négociation, ajoute Loïc Cordon, pour acquérir une nouvelle enseigne, l’actuelle n’étant pas très esthétique ».

     

     

     


    1 commentaire
  • Charles Thorndike, brancardier de la Grande Guerre

    Ceux qui nous font l’honneur de consulter ce blog depuis sa mise en ligne se souviennent très certainement de ce dessin (chronique du 31 juillet 2013). On le doit à Henry de Waroquier (1881-1970), peintre, sculpteur, dessinateur et graveur qui, ici, a croqué son ami Charles Thorndike (1875-1935), en laissant apparaître le côté bon vivant de cet artiste peintre d’origine américaine. Nous avons eu maintes occasions de nous intéresser à Thorndike puisque celui-ci fut au début du siècle dernier une personnalité du village, ayant choisi d’y demeurer après son mariage avec une Bréhatine qui lui servait de modèle à Paris. Il recevra chez lui des peintres qui n’allaient pas tarder à devenir célèbres : Henry de Waroquier mais aussi Henri Matisse , Paul Signac, Maximilien Luce, George Rouault. Pour cet homme bien né, issu d’une famille très aisée, la vie était bien douce avant qu’une pluie de feu et de larmes ne s’abatte sur le vieux continent où il était venu « faire ses humanités ». Il peignait pour son seul plaisir et aimait frissonner autour des tables de casinos. L’article que vient de publier Côtes d’Armor Magazine a, pour grand mérite, de nous éclairer sur un aspect autre de ce personnage haut en couleur, se rapportant à la période de la Grande Guerre.

    Pourquoi le taire ? On imagine mal en regardant ce dessin, ce bonhomme, alors âgé de quarante ans, ventru et pantouflard, que ses amis peintres appelaient  « gros père »,  arpentant les champs de bataille Ce dessin de Waroquier est daté de 1915, or c’est cette année là que Thorndike s’engage dans l’armée française. Comme le précise Daniel Hertzog, lequel est à la source de cet article publié par le Conseil général des Côtes d’Armor, les Américains, à cette date, ne pouvaient s’engager dans l’armée française sous peine de perdre leur nationalité. En 1915, les Etats-Unis n’ont pas encore basculé dans le conflit de la vieille Europe. Pour autant, les citoyens américains présents sur le continent pouvaient rejoindre les unités de santé. C’est ce qu’a fait Charles Thorndike, au titre de brancardier. Comme le révèle un des documents que nous publions ci-dessous, il fut même le 7ème Américain à s’être engagé.

    Dès le mois de juin 1915, Charles Thorndike est sur le front, en Artois. Daniel Hertzog avait eu l’occasion de nous montrer des fleurs séchées que Thorndike avait cueillies près du premier blessé qu’il a ramassé sur le champ de bataille d’Arras. L’article de Côtes d’Armor Magazine, illustration à l’appui, rappelle ce fait ô combien chargé d’émotion, transcendant en quelque sorte son aspect anecdotique.

     En 1917, après l’entrée en guerre des Etats-Unis, Charles Thorndike occupera la fonction d’officier de liaison entre les Français et les Américains au sein de la base d’hydravions située sur le Jaudy. Il s’agissait ici de lutter contre les sous-marins allemands en Manche. Thorndike aura par ailleurs contribué à la création d’un hôpital à Biarritz pour les blessés de guerre.

    Pour « nos lecteurs » n’ayant pas la possibilité de recevoir Côtes d’Armor Magazine nous indiquons ci-dessous l’adresse numérique de cette revue. Ils pourront lire cet article qui honore la mémoire d’un « Kermoustérien ».

    Nous mettons en ligne, également ci-dessous, quelques documents que nous a transmis Daniel Hertzog. Ils soulignent la reconnaissance effective que Thorndike a reçue de « son pays d’adoption" 

     Côtes d'Armor Magazine

     cotesdarmor.fr/outils/le_magazine.html

     

     

    Charles Thorndike, brancardier de la Grande Guerre

    Charles Thorndike, brancardier de la Grande Guerre

     

    Charles Thorndike, brancardier de la Grande Guerre

     

    Charles Thorndike, brancardier de la Grande Guerre

     

    Charles Thorndike, brancardier de la Grande Guerre


    votre commentaire
  •  

    Chapelle: une visite de récolement

    Dans la continuité de l’opération « nouveau vitrail », menée avec le résultat que l’on sait, les responsables de l’Amicale de Kermouster ont accueilli, ce mardi 25 octobre, Céline Robert, conservatrice des antiquités et objets d’art pour les Côtes d’Armor, afin de connaître son avis sur l’état de la chaire de la chapelle, l’association faisant désormais de la protection de ce patrimoine local un de ses chevaux de bataille.

     De la chaire, rongée à sa base par les vrillettes, il aura été effectivement question, mais c’est à un inventaire complet que s’est livré la représentante du Service patrimoine historique et contemporain,  en présence de Maryvonne Le Berre, l’adjointe en charge du Tourisme et de la Culture, Sept ans après un premier état des lieux, effectué par elle-même en décembre  2009, Céline Robert a tiré un constat quelque peu alarmant de la situation.

     La chaire, effectivement, nécessite une attention particulière, ne serait-ce que pour une simple question de sécurité, mais le retable qui encadre l’ancien autel  en pierre, classé aux monuments historiques, présente, lui aussi, de sérieuses altérations. Il en va de même pour nombre de statues inscrites au patrimoine, notamment celle de Saint Antoine qu’un bain dans une atmosphère anoxique, c'est-à-dire sans oxygène, sauverait des mandibules des xylophages, ces petits insectes qui attaquent le bois.  

    Tout au long de cette visite de  récolement, c'est-à-dire de vérification et pointage sur inventaire, il aura fallu jongler avec les subtilités du vocabulaire. Il ne s’agit pas, en effet, de confondre ce qui relève de la conservation, de la restauration ou de la simple restitution. Ces différentes opérations ne nécessitent pas le même degré d’intervention.

    On a noté, par exemple, l’intérêt qu’il y aurait à enrayer la propagation de champignons dans la vitrine où sont exposés plusieurs ex-voto, pour permettre leur conservation en l’état. Pour le retable, on évoque plus une  restauration, mais ce serait déjà important d’en assurer une bonne conservation. Par contre, concernant la statue de Saint Sylvestre, les services départementaux disposant d’une photo avant détérioration,  l’opération de réhabilitation pourrait se limiter à une simple restitution… du bout de doigt qui lui manque à la main gauche.

     Le résultat de cette visite de récolement étant ce qu’il est, on mesure l’ampleur de la tâche qu’il convient d’accomplir pour  redonner à ce patrimoine religieux tout son éclat. Tout ne pourra se faire en un jour d’autant que ces interventions souhaitables soulèvent de sérieuses préoccupations financières. Même si l’Etat, la Région et le Département peuvent amplement soulager la Commune du poids de la charge, selon la nature des objets à préserver, celle-ci n’en reste pas moins très lourde. Il faudra assurément dégager des priorités et savoir donner du temps au temps. Ceci va faire l’objet d’une concertation approfondie entre la Municipalité et le Service patrimoine historique et contemporain.

    Chapelle: une visite de récolement

    Chapelle: une visite de récolement

    Chapelle: une visite de récolement

    Chapelle: une visite de récolement


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique