•  

    La chapelle commence à faire peu noeuve

     

    Nous l’avions annoncé. Les portes latérales de la chapelle ont été entièrement changées. Les deux battants de celle de la façade d’entrée vont être simplement rénovés, le ruissellement de la pluie les ayant détériorés dans leur seule partie basse. Restera ensuite à trouver la couleur idoine. En vert, comme celles de l’église du bourg ? Du côté de la mairie on préfère, pour une question d’esthétique liée à la nature du site, s’orienter vers un feuil marron qui se rapprocherait le plus possible de la couleur de la lasure initiale. Devrait suivre, la mise en place d’une nouvelle charpente pour les vitraux.

    Lors de la permanence à Kermouster du samedi 4 avril, nous avions évoqué devant le maire l’idée de nouveaux vitraux, ceux qui sont en place depuis des décennies pêchant vraiment quant à eux sur le plan esthétique ( photos ci-après). Une idée que d’aucuns peuvent considérer comme nulle et non avenue par ces temps de disette. Marcel Turuban ne l’a cependant pas, d’emblée, écartée d’un revers de la main.

     Au cours de cet échange nous en sommes arrivés à penser que si le financement d’une telle opération ne pouvait vraiment pas s’inscrire dans les dépenses communales, cela pourrait peut-être se faire au travers d’une souscription. Resterait à en faire partager l’idée à l’ensemble des concitoyens. Ou  alors, à espérer que ces quelques lignes susciteront de l’intérêt dans le cercle des donateurs fortunés. Il n’est pas interdit de croire au miracle.

    La réfection de la toiture attendra, pour sa part,  la fin de la saison estivale.

    La chapelle commence à faire peu noeuve

    La chapelle commence à faire peu noeuve

     

     

    Assainissement et enfouissement : il faut attendre

     

    Nous sommes conscients que pour un grand nombre de Lézardriviens et tout particulièrement Kermoustériens,  la priorité des priorités reste celle de l’assainissement. Nous avons obtenu des réponses aux interrogations qu’un de nos lecteurs avait émises récemment.

    Loïc Cordon, l’adjoint en charge des travaux, a été on ne peut plus explicite. Rien ne pourra être entrepris avant 2017, la Commune ayant été confrontée au problème de la réfection du réseau existant, .après qu’eurent été constatées des infiltrations d’eau de mer. Elle est, par ailleurs, présentement engagée sur d’autres secteurs proches du bourg. Pour Kermouster, il faudra donc attendre et peut-être au-delà de l’horizon 2017 car une loi (la loi NOTRe, pour Nouvelle Organisation Territoriale de la République) est en discussion. Elle portera, entre autres sujets, sur la compétence eau et assainissement. Cette loi envisage de transférer cette compétence des communes aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre d’ici le 31 décembre 2017. Après son adoption par les députés, ce sont les sénateurs qui vont, à compter du 26 mai prochain, se pencher sur ce texte. Il faut donc s’attendre à ce que la Commune de Lézardrieux hésite à s’engager sur des travaux qui, à terme, ne relèveraient plus de sa responsabilité.  

    Pour ce qui est de l’enfouissement du réseau électrique, LoÏc Cordon n’a pas cherché à tourner autour du pot. Compte tenu de la masse financière qu’il faudrait consacrer à de tels travaux, ce n’est pas au cours de cette mandature qu’ils seront engagés. Dont acte !


    7 commentaires
  • Retour de (la) manivelle

    Nous sommes encore nombreux à avoir utilisé la manivelle pour faire démarrer notre voiture. Si ce n’est, comme ici avec une Mathis des années 1920, au moins sur la Deudeuche de notre jeunesse. Ce dimanche après-midi, un brin de nostalgie flottait dans l’air, aux abords de l’île à Bois. Se trouvaient rassemblées sur le parking qui jouxte les grèves une dizaine de voitures « d’un certain âge » dont cette Mathis qui se montrera quelque peu récalcitrante quand, pour ses passionnés venus des quatre coins du Trégor-Goélo sonna l’heure de la séparation. Pour la Peugeot des années 1930 et le cabriolet  Citroën B 14, autres petits bijoux de la saga automobile, la mise en route ne nécessita pas plus d’huile de coude qu’il n’en fallait. Un "retour de manivelle" apprécié par celles et ceux qui ont eu la bonne idée de s'en venir trainer leurs guêtres du côté de l'île à Bois, pour profiter d'un soleil enfin sorti de sa léthargie.

    Retour de (la) manivelle

    Retour de (la) manivelle

    Retour de (la) manivelle


    votre commentaire
  • Il aura fallu qu’on  nous le glisse dans l’oreille pour que nous le constations de visu. Cette « source assermentée », visiblement plus experte que nous pour dénicher le détail qui cloche,  nous amène ce jour à mettre en exergue l’incohérence qui règne à Kermouster dans la signalétique routière. Effectivement, comme le révèlent les photos ci-dessous, la descente qui mène à la grève de Goas Luguen  n’est pas logée à la même enseigne que celles de Pors Guen et du Lavoir. Pour celles-ci les automobilistes qui ne connaissent pas encore le secteur sont prévenus à temps que ces routes sont des impasses. Pour Goas Luguen, la déconvenue peut être au bout du chemin. Cette « incohérence » sera sans nul doute rapidement gommée.

    La descente de Goas Luguen est aussi une voie sans issue

    La descente de Goas Luguen est aussi une voie sans issue

    La descente de Goas Luguen est aussi une voie sans issue


    1 commentaire
  • Le Folk est dans le vent

     

    Le talent ça existe et point n'est besoin d’appuyer sur le bouton de son écran de télévision pour s’en convaincre. Une fois encore, c’est à La Cambuse que cela a pu se vérifier, ce samedi 18 avril en fin d’après-midi. Avec deux musiciens dont le souffle et le doigté forcent l’admiration. Jean-Philippe Le Rhun et Mathias Mantello jouent ensemble depuis le début de l’année. Ils ont créé aFolk, un duo qui s’attache à faire revivre la musique traditionnelle. Ces deux compères ont déjà derrière eux une solide expérience. Jean-Philippe et Mathias collaborent au sein de plusieurs formations, alternant différents types de musique.

    L’année dernière, nous avions fait la connaissance de Mathias à l’occasion d’un concert donné dans la chapelle  par Capriol & Compagnie, un groupe qui cible le répertoire de la Renaissance. Ce professeur de musique – « à Saint Brieuc » - jouait, ce soir là, du daf, un grand tambour sur cadre de la tradition persane. Ce samedi, il avait enfilé les bretelles d’un accordéon chromatique.

    Pour Jean-Philippe Le Rhun, le clarinettiste, la musique est totale. Il ne se contente pas de maîtriser  clarinettes, bombardes ou flûtes. Il en fabrique et donne des cours, dans son atelier, une ancienne laiterie de Langoat. Sur son site ( jeanfi.reynum.eu/?page=presentation.php ) il explique son parcours et ses motivations. Ce facteur d’instruments, ancien élève du lycée Félix Le Dantec de Lannion, a été formé par deux luthiers faisant référence, Paul Lanvain pour ce qui concerne la bombarde et, en Belgique, Ricardo Vittorelli, pour le Kaval bulgare, une flûte oblique. Aujourd’hui il s’attache aussi à remettre au goût du jour des instruments tombés en désuétude comme le chalumeau, l’ancêtre de la clarinette, très usité au XVIIe siècle.

    Avec aFolk, les deux complices visent, comme bien d’autres, à réhabiliter la musique folk que parfois on qualifie à tort de musique folklorique. Alors que le vent soufflait fort sur la façade de La Cambuse,  les vents de la clarinette et de l’accordéon nous ont ouvert les portes du grand large. Jean-Philippe et Mathias ont puisé ce samedi soir dans un répertoire riche et varié, où se sont succédé les tonalités juives, bretonnes, auvergnates, écossaises, irlandaises, ukrainiennes, etc. Au plaisir de l’écoute, s’est ajoutée l’invite à danser.  Hélas ! Le public n’ayant pas honoré massivement le rendez-vous, rares sont ceux qui ont saisi la main que des adhérentes de Folkeurs des Côtes d’Armor leur ont tendue pour leur permettre de  perfectionner leur jeu de jambes au son d’une bourrée, d’une scottish, d’une valse, d’une mazurka, d’un an-dro ou d’un hanter-dro.

    A travers cette prestation de deux artistes talentueux transparait la force montante d’un mouvement qui semble promis à des lendemains qui  chantent. L’association Folkeurs des Côtes d’Armor, par exemple, œuvre depuis 2008 à réhabiliter ces danses populaires. A quelques encablures sur la même rive du Trieux, la salle des fêtes de Pleudaniel accueille, une fois par mois, de septembre à juin, le "Bal des chantiers ". Plus en amont, à Pommerit-le-Vicomte on s’en vient au"Bal en Trans’humance" , soirée musicale (Folk Noz) dans une ferme. Ici il ne s’agit pas d’opposer le folk à la musique traditionnelle bretonne, mais de rappeler qu’il y a une autre façon de mettre en musique le riche répertoire de la musique populaire.

    Le Folk est dans le vent

    Le Folk est dans le vent

    Le Folk est dans le vent

    Le Folk est dans le vent

    Le Folk est dans le vent

    Le Folk est dans le vent


    1 commentaire
  • Ce blog se veut plateforme de dialogue

    Les travaux de réfection de la toiture de la chapelle seront engagés après la saison estivale

    « Qu’en est-il de l’assainissement collectif ou semi-collectif à Kermouster ? Qu’en est-il de la rénovation de La Cambuse ? Des promesses de campagne ! »

    Une fois n’est pas coutume, notre récent article (S’inscrire dans le sens de la marche) a généré une réaction,  pour le moins vive, comme on peut en juger,  à l’égard de l’action municipale.

    « Faire des promesses c’est bien, mais agir au quotidien, c’est mieux ! » ajoute notre interlocuteur (ou interlocutrice ?) avant de poser cette question : « Est-il judicieux de faire des plantations à outrance comme c’est le cas dans la rue de Kermenguy ou rue de Tréguier nouvellement refaite ? Certes, c’est joli, mais cela nécessite beaucoup d’entretien et donc de la main d’œuvre ! Il faudrait peut-être se contenter d’entretenir ce qui existe déjà ! Il suffit de regarder l’état de notre cimetière où les mauvaises herbes commencent à se faire nombreuses ! Est-ce acceptable ? Ou alors se concentrer sur l’entretien des routes ! A l’heure où on réduit les budgets, je pense qu’il serait judicieux d’être plus prudent. »

    Les commentaires sur nos écrits étant rares, nous avons choisi de reprendre in extenso cette réaction que ceux qui nous lisent via leur écran ont peut-être déjà repérée. Ne serait-ce déjà que pour rappeler le pourquoi de ce  blog qui, d’emblée, voilà bientôt trois ans, s’est positionné comme plateforme de dialogue. Une copie est disponible à La Cambuse pour celles et ceux qui n’ont pas franchi le pas du numérique.

    Malheureusement, force est de constater que cette initiative n’a pas engendré un courant d’échanges consistant. Quelques encouragements à continuer par-ci par-là,  mais pas d’interpellation de cette nature, du moins jusqu’à ce jour. Nous ne sommes pas mécontents de passer du monologue au dialogue.

    Des promesses électorales

    Ce blog ayant recouvré sa vocation initiale, analysons maintenant l’affaire sur le fond !

    Cette personne rappelle des engagements qui ont été formulés pendant la campagne des municipales. L’équipe qui est sortie victorieuse à l’issue du scrutin a effectivement indiqué qu’elle allait reprendre l’étude et  réaliser un réseau d’assainissement collectif. La réfection de La Cambuse était également au programme. S’y ajoutait même la volonté déclarée d’améliorer l’aspect visuel du village avec un projet d’enfouissement des réseaux électrique et téléphonique.

    La question qui nous vient tout de suite à l’esprit est la suivante : pourquoi ne pas honorer soi même le rendez-vous que nous fixe, à La Cambuse,  la municipalité chaque premier samedi du mois ? Reconnaissons quand même que nos élus jouent le jeu de la démocratie directe en se portant au devant des citoyens ! Mais notre intervenant, qui tient visiblement à préserver son anonymat, n’est peut-être pas en mesure de pouvoir répondre présent.  Ce qui nous amène en quelque sorte à « encaisser » le reproche de ne pas avoir relayé ses doléances  Après tout, ce sont des questions que nous avions nous-mêmes posées en ouvrant ce blog. Pourquoi ne pas les avoir remis « sur la table » ?

    Toiture de la chapelle : après l’été

    Pour notre « défense », nous disons ceci : l’enfouissement des réseaux (auquel nous faisions allusion dans notre article) et les travaux d’assainissement  ne figurant pas dans les prévisions pour l’année en cours, nous nous sommes abstenus, ce samedi 4 avril, de poser ces questions au maire, Marcel Turuban ayant en personne assuré la permanence. Ce jour-là nous nous préoccupions seulement de savoir quand allaient démarrer les travaux de rénovation de la chapelle prévus pour cette année.

    Marcel Turuban  a indiqué que dans un premier temps les services techniques de la commune allaient changer ou réparer les portes d’accès. Viendrait ensuite la réfection des encadrements des vitraux, mais que pour ce qui est de la toiture mieux valait attendre la fin de la saison estivale. Ce qui, selon nous, est une sage décision, la chapelle attirant de nombreux touristes pendant les deux mois de vacances. Pour l’heure, on en est encore aux appels d’offre.

    Donc nous sommes présentement dans l’impossibilité de rassurer notre interpellateur, mais nous voulons croire que, sans attendre, le samedi 2 mai, la mairie aura su saisir l’opportunité qui s’offre à elle de nous éclairer sur ses intentions concernant ces promesses électorales. Est-ce que les dossiers de l’assainissement et de l’enfouissement donneront lieu à des réalisations avant la fin de cette mandature ? Où en est la réflexion ? N’y a-t-il pas un risque de voir ces promesses électorales renvoyées aux calendes grecques ?

    Puisque l’occasion nous est donnée de rappeler que ce blog se veut plateforme de dialogue, que l’on sache que nous sommes prêts à relayer les informations que nos élus en charge de ces questions voudront bien porter à notre connaissance, donc à l’ensemble des Kermoustériens..

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique