•  Prenons un peu de hauteur en ce lundi de Pentecôte ! L’hiver et ce printemps ont été rudes à bien des égards. Sur le plan de l’atmosphère politique comme sur celui du climat. Vendredi dernier, il a fallu faire face à un terrible coup de vent. Alors que nous pouvons voir chaque jour le Zant-Ivy de la station SNSM de Loguivy-de-la-Mer prêt à bondir pour porter secours en Manche, nos pensées vont vers l’équipage du Patron Jacques Morisseau des Sables d’Olonne. Trois marins bénévoles ont péri en voulant sauver un marin pêcheur.  La mer peut se montrer cruelle. Mettons nous ça bien en tête !

     Miguel s’en est allé. Bon vent ! Puisse la météo, si peu réjouissante en ces temps, nous laisser vivre des moments moins tempétueux, au moins tout au long de la période estivale ! Ne serait-ce aussi pour que nous puissions apprécier le spectacle lumineux de la voûte stellaire qui s’annonce.

     L’an passé, au cours de l’été, nous nous étions passionnés pour Mars. Cette année honneur à la plus grosse planète du système solaire. Ce lundi 10 juin, passé 22 heures, Jupiter se situera, plein sud, à 641 millions de kilomètres. Une information que nous avons dénichée sur Stelvision, un site fort intéressant pour qui veut être en phase avec l’actualité céleste. Voici son adresse : https://www.stelvision.com/

     

    Un été jupitérien

     

    Résumons en quelques lignes ce que nous apprend ce site d’astronomie dont nous avons extrait cette carte du ciel !

     C’est donc à partir de ce lundi 10 juin que le spectacle commence. Dès ce soir jusqu’à l’aube de mardi, Jupiter sera « l’étoile » la plus brillante. Mais ce sera vraiment un spectacle pour les couche-tard et autres insomniaques, puisque ce n’est qu’au cœur de la nuit que la planète sera bien visible, même à l’œil nu. Bien que basse sur l’horizon, ces veilleurs de nuit auront l’avantage,  grâce au premier plan terrestre, de pouvoir rapidement la situer.

     Cela dit, si on s’en tient aux prévisions de ces prochaines vingt-quatre heures, pour nous autres Bretons,  mieux vaudra s’abstenir de mettre le nez dehors. Il n’y aura rien à voir. Ce sera pour plus tard, Jupiter devant être bien visible tout au long de l’été.

     « Jupiter, souligne Stelvision, circule aux connfins de la discrète constellation d’Ophiucus. » Discrète ? Encore fallait-il savoir qu’une constellation portât ce nom. Mais puisque c’est chose faite, empressons nous de le retenir!

     Une recherche plus approfondie nous apprend que cette constellation porte également le nom de Serpentaire, parce que à bien y regarder nous sommes supposés y voir un homme tenant un serpent. Mais, précise Stelvision, la localisation de Jupiter est plus simple grâce à sa proximité avec celle du Scorpion qui, elle, nous est plus familière, ne serait-ce que par le nom.

     Ce n’est qu’à partir du 1er juillet et jusque la fin du mois d’août que les couche-tôt pourront apprécier eux aussi la majesté de cette grosse boule de gaz. Le 9 août, par exemple, si aucun nuage ne vient encombrer le ciel, on pourra assister à une rencontre avec la Lune. Les deux planètes seront proches l’une de l’autre, du moins sur nos rétines.

     Pas de cailloux lunaires à la brocante du 21 juillet

    Ceci m’amène bien évidemment à parler d’un autre rendez-vous qui ne vous laissera pas, vous aussi, totalement indifférent. Celui que nous offre l’histoire de la conquête spatiale avec les premiers pas de l’Homme sur la Lune. Ce sera le 21 juillet prochain. Précisons d’emblée aux amateurs de la chine, qu’il n’y aura pas de cailloux lunaires  à vendre ce jour là, lors de la brocante de l’Amicale de Kermouster !

     Il y a un demi siècle l’expression courante « Autant vouloir marcher sur la Lune » tombait définitivement en désuétude. Le rêve devenait réalité.

     Tout en n’oubliant pas qu’il existe encore des gens qui mettent en doute la réalité des faits, nous sommes nombreux à pouvoir nous satisfaire d’avoir été les témoins, en direct, d’un tel événement. Sur nos petits écrans télé en noir et blanc, Neil Amstrong, Edwin Aldrin et Michael Collins, qui, lui, sera resté en orbite, prenaient la relève, dans notre imaginaire, de leurs compatriotes, le capitaine Nicholl,  Impey Barbicane et du Français Michel Ardan, les trois héros du roman De la Terre à la Lune de Jules Verne.

     Pourquoi le tairions nous ? Alors que, plus de deux heures durant, nous ne lâchions pas des yeux les deux astronautes bondissants sur le sol lunaire, nous leur substituions, par intermittences, les visages de Tintin et du capitaine Haddock, voire ceux des Dupond et Dupont, nourris que nous avons été par les héros nés, quant à eux, de l’imagination d’Hergé.

     Jules Verne et Hergé ne sont peut-être pas les premiers à avoir écrit sur ce sujet, mais ce sont eux qui ont réellement préparé le terrain d’alunissage. La fiction est devenue réalité, mais, même à l’heure d’aujourd’hui, cette réalité là nous fait toujours rêver.

     Ça ne coûte rien de lever les yeux. Bien au contraire, on gagne à planter son nez dans les étoiles. Pour une constellation de sensations.

     Vive l’été jupitérien !

     

     

     


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    «Bonne nouvelle. La Cambuse sera ouverte pour le Pardon. Confirmation de Krystel et Benjamin. ». Par ce courriel laconique, reçu ce samedi en fin de matinée, Maryvonne Le Berre met fin à une controverse générée par ses propres affirmations, lors de l’assemblée générale de l’Amicale de Kermouster (chronique précédente).

    Dont acte ! L’affaire est close.

    Pour autant, rappelons ceci à toutes fins utiles!

    L’Amicale n’est en rien à l’initiative de cette tradition qui fait que le maire de Lézardrieux offre « son pot », chaque année, le jour du Pardon. Cette tradition remonte à bien longtemps. Par ailleurs, ce n’est pas l’Amicale qui fixe la date du Pardon, mais l’Evêché. Elle se contente d’organiser les festivités autour des cérémonies religieuses. Là encore, l’Amicale n’a fait que reprendre  ce qui se faisait auparavant.

    Si l’assemblée s’est montrée aussi réceptive à l’information donnée par l’adjointe à la culture, cela tient surtout au fait qu’il y avait là incontestablement matière à incompréhension, compte tenu de ce que représente l’ancienne école pour celles et ceux qui ont grandi à Kermouster et pour celles et ceux qui ont choisi d’y vivre. Le « pot du maire » illustre cela.

    A l’instar de la chapelle, La Cambuse fait partie de notre patrimoine. Elle doit demeurer en quelque sorte la « maison du village". Un endroit où il fait bon se réunir, tout en tenant compte bien évidemment des impératifs économiques du café crêperie. C’est d'ailleurs pour tenir compte des contraintes du commerce que les responsables de l’Amicale ont décidé d’organiser leurs réunions à 10 h du matin et non, comme cela se pratiquait avant, en fin d’après-midi.

     J’exprime ici un point de vue que je sais largement partagé.


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  • Les rendez-vous de l'Amicale

     

     Une trentaine de Kermoustériens a participé, ce mercredi  5 juin, à l’assemblée générale de l’Amicale, dans la salle de La Cambuse. Après approbation des comptes et du bilan d’activité du dernier exercice, les membres du conseil d’administration ont tous été reconduits, à l’unanimité. Président : Daniel Hallot ; vice présidente, Eliane Tarin ; trésorier, Jean-Louis Champion ; secrétaire, Jean-Pierre Rougié. Autres membres : Elisabeth Crenn, Catherine Gaillemain, Christine Le Meur et Patricia Dufour

    Ces formalités réglementaires étant accomplies, ne restait plus qu’à mettre sur orbite les actions à venir.

     Vendredi 14 juin : nettoyage des plages

     Pour celles et ceux qui n’ont pu honorer l’AG de leur présence, il leur faut d’emblée noter un premier rendez-vous, celui du nettoyage des grèves fixé à vendredi prochain, c’est-à-dire le 14 juin, à 10h ? Comme d’habitude : sur le parking de l’île à bois. Les sacs poubelles sont fournis par l’Amicale.

    De Poulopry à Pors-Guen via l’île à Bois, nous sommes donc, comme les années précédentes à pareille époque, conviés à une chasse aux détritus sur le rivage. En pleine journée mondiale contre l’envahissement du plastique, il était bon de se rappeler que nous pouvons tous être les acteurs de la protection environnementale.

    Le nettoyage sera suivi vers 19 heures d’un pique-nique « auberge espagnole » sur l’Ile à Bois, avec apéritif offert par l’Amicale.

     Dimanche 21 juillet : vide greniers

     Concernant le vide greniers, ce sera le dimanche 21 juillet. Les responsables de l’Amicale ont prévu une réunion préparatoire  le jeud 4 juillet, à partir de 10h, à La Cambuse.

    Dimanche 18 août : pique-nique des Villageois

     D’habitude, les Kermoustériens se réunissaient autour des tables de l’Amicale alignées sur le terrain de Claudie Missenard au tout début du mois d’août. Cette année, il a fallu tenir compte des dates de la fête des Chants de marins (2,3 et 4 août) et repousser ces agapes festives après le pont du 15 août. Nous sommes invités à venir trinquer le dimanche 18 août à partir de midi.

     24, 25 et 26 août : les festivités du Pardon

     Comme cela est désormais établi, l’Amicale donne rendez-vous aux boulistes les samedi 24, dimanche 25 et lundi 26 août sur les allées du parking de l’île à Bois. Le dimanche, jour du Pardon, s’y ajoute un programme de festivités (jeux de bois, loterie, dégustation, etc) qui s’étalera tout au long de l’après-midi. De la bouche même de Maryvonne Le Berre, l’adjointe en charge de la culture qui a assisté à la réunion, les participants à l’assemblée générale ont été surpris d’apprendre que La Cambuse sera fermée le jour même du Pardon. 

    Est-ce à dire que le traditionnel « pot du maire » sera reporté à une date ultérieure ? Ou bien, comme l’an passé, mais pour des raisons que nul ici n’a oubliées, la mairie invitera-t-elle les « paroissiens » sous un barnum installé à même le terrain qui fait face à La Cambuse , la tradition voulant que c’est le jour même du Pardon que ce pot est organisé ? Maryvonne Le Berre a pris note de ce questionnement.

    Quoi qu’il en soit, retenir la date du mardi 13  août (10 h) à La Cambuse pour une réunion préparatoire  aux festivités du Pardon

    Les rendez-vous de l'Amicale

     

    Dimanche 15 décembre : goûter de fin d’année

    L’Amicale a retenu la date du dimanche 15 décembre (à compter de 16 heures) pour réunir les Kermoustériens présents dans le hameau, autour d’un goûter.

    Mais sans attendre la fin de l’année, les responsables de l’Amicale ont fait part de leur intention d’organiser, fin septembre début octobre,  une sortie à Trégastel pour les Anciens (plus de 75 ans), au titre d’invités, et pour les « pas assez Anciens » qui, eux, seront invités à mettre  la main au gousset

    Précisons que cette balade transportera les participants en car. Au menu : une visite de l’aquarium et une escale dans un restaurant, avec petit bol d’air avant le chemin du retour. L’Amicale va creuser cette idée et proposera une date dans le courant des semaines qui viennent.

    Lavoir et boîte à livres

    Hormis ces préoccupations calendaires, les échanges ont porté sur de multiples suggestions visant toutes à amplifier la raison d’être de l’Amicale.

    Dans le sillage de ce qui s’est fait pour la chapelle (nouveau vitrail), les Kermoustériens se montrent soucieux de la richesse patrimoniale du hameau. L’assemblée générale de ce mercredi 5 juin a débouché sur la mise en place d’un groupe de réflexion pour une remise en valeur du lavoir, rue du lavoir. Ce groupe est ainsi constitué : Jean-Louis Champion Louis Gautier, Daniel Hallot, Bernard Housseau, Philippe Legrand, Anne et Louis Le Guen, François Le Rousseau, Gérard Penhoat et Jean-Pierre Rougié. 

    Ce groupe va étayer sa suggestion avant de la présenter à la mairie qui est, bien évidemment, la seule à pouvoir y donner suite.  

    Autre contribution de l’Amicale, la mise en place d’une « boîte à livres » dont le dessin est déjà prêt. Jean-Louis Champion, Jean-Michel Dubois, Daniel Hallot et Jean-Pierre Rougié portent ce projet. La seule question qui se pose consiste à trouver le lieu idoine pour que cette boîte à livres puisse atteindre ses objectifs.   


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  • Vibrantes sensations en pleine Ascension

    Treizième édition du festival organisé par l’association Trieux Tonic Blues, troisième édition y ayant associé Kermouster, comme les fois précédentes, le jour de l’Ascension. Le pli est pris et semble bien pris.

    C’est la deuxième fois que le groupe  GoodJohn Howlin’Blues (notre précédente chronique) se produisait à même la terrasse de La Cambuse. Autour des standards des maîtres incontestés du blues rock, John Lee Hooker (1917-2001), BB King (1925-2015) et Muddy Waters (1813-1983), ces jazzmen ont régalé un public fourni, plus de deux heures durant, en fin d’après-midi.

    Une musique du XXe siècle, ô combien rajeunissante pour celles et ceux qui, comme nous, se souviennent avoir dansé, voilà plusieurs décennies, sur ces rythmes envoûtants. Mais des sonorités qui continuent à générer de vibrantes sensations quel que soit l’âge de vos artères.

    Judicieusement, GoodJohn a su conjurer les menaces du ciel en glissant un gospel de feu de Dieu dans son programme. Pour les connaisseurs, You Got to Move (You Gotta Move pour les puristes) est un incontournable du répertoire. Thème central de ce gospel : « Il faut bouger ». Si en ce jour d’Ascension cela a été rappelé dans les lieux de prière, c’est bien au sens physique et profane du terme que cette nécessité en a titillé plus d’un. Sous les guéridons de la terrasse de La Cambuse, les pieds ne demandaient qu’à se mouvoir en cadence.

    C’est sur un message tout aussi subliminal que s’achèvera ce concert. Let’s work together ! (Travaillons ensemble !) , une composition du blues man américain Wilbert Harrison en 1962 et reprise par le groupe californien Canned Heat en 1970. Au-delà des sons et des rythmes, le Blues est porteur de sens. Ce jeudi, sur fond d’estuaire, il y avait du « feeling » dans l’air!

     

    Vibrantes sensations en pleine Ascension

    Vibrantes sensations en pleine Ascension

    Vibrantes sensations en pleine Ascension

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    Vibrantes sensations en pleine Ascension

    Vibrantes sensations en pleine Ascension

    Vibrantes sensations en pleine Ascension

     

      


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  • Les premiers concerts sur fond d’estuaire

     Le duo Band Call (photo Jean-Pierre Rougié)

     Dimanche 19 mai, bien qu’un peu frais, le temps aura été de la partie. La terrasse de La Cambuse était « pleine à craquer » pour le premier concert de la saison. Sur fond d’estuaire, le duo Band Call a fait souffler un vent chaleureux. Les guitaristes Yvonnick Le Penven et Vincent Jézéquel dit Teck ont surfé sur un large répertoire, allant du jazz manouche au jazz soul, de Django Reinhardt à John Leslie Wes Montgomery pour ne citer que ces deux « monstres sacrés ». Les échos qui nous sont parvenus sont unanimes : ces deux musiciens ont assurément du talent.

     

    Les premiers concerts sur fond d’estuaire

     (Photo Jean-Pierre Rougié)

    Dès de jeudi 30 mai, c’est The GoodJhonn Howlin’Blues qui va réinvestir le lieu. Déjà de vieilles connaissances ! Cette formation avait assuré, il y a tout juste deux ans, le volet kermoustérien de la 11ème édition du Festival du Trieux Tonic Blues. Une première, puisque les responsables du TTB venait d’incorporer le hameau dans le cycle de sa programmation, le bourg en constituant l’épicentre.

     « Un concert, c’est aussi l’occasion de découvrir un lieu, une ambiance ». C'est ce qu'avait déclaré Yan Adam, leader du groupe Les Canards à l’orange, groupe qui avait assuré la tenue du festival l'an passé. Il est établi que l’escale de Kermouster est désormais incontournable 

     Pour ces retrouvailles, contrairement à 2017 où Goodjohn s’était produit en duo avec son complice Jean-Claude Besson, c’est la quasi-totalité de ce groupe charentais qui va être au rendez-vous. Sur le site du TTB (http://www.trieuxtonicblues.fr), on nous annonce Gino et « ses riffs de feu », Alex et « ses fûts » et Valérie, bassiste chanteuse « pleine de talent ». Si les fûts du dénommé Alex ne seront pas emplis de l’élixir qui fait la réputation de la région d’Angoulême, les amateurs des « standards roots » peuvent, tout comme nous, commencer à boire du petit lait. The Goodjohn Howlin’Blues puise dans le vaste répertoire afro-américain des maîtres du genre.

    Contentons nous de retenir les noms de Robert Johnson et de B B King. Le premier (1911-1938) a inspiré Jim Hendrix, Bob Dylan, Brian Jones et bien d’autres célébrités. Une valeur sûre ! Le second, né en 1925, décédé en 2015 à Las Vegas, a tellement accumulé de Grammy Awards qu’il ne devait plus savoir où les ranger.

    Cette musique « qui nous plaît » puise ses racines dans une humanité sans frontières. 

    Django Reinhardt (1910-1953), le « Manouche », en est la parfaite illustration. Les Sintés, dont est issue la communauté manouche, sont originaires du sous-continent indien. Né en Belgique, sa roulotte lui aura permis de se nourrir de multiples influences en Europe. Sa célébrité grandissante reposera également sur sa capacité à faire sienne les sonorités d’outre Atlantique. 

    Tous ces musiciens compositeurs qui, depuis le début du XXe siècle, ont fait swinguer le monde nous rappellent cette vérité : l’harmonie est également fille du métissage. L’autre, c’est nous.   

     

     

     


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