• La Renaissance pour le dernier concert de l’été

    John Dowland (1523-1626) ; c’est à ce compositeur britannique que le duo Dulce Fulla a rendu hommage, samedi 30 août, lors du dernier concert de l’été donné dans la chapelle. Début juillet, Isabelle Diverchy, prêtant alors sa voix au sein du groupe Capriol & Compagnie, avait, dans ce même lieu, interprété les œuvres de différents compositeurs mais relevant tous, comme John Dowland, de la période de la Renaissance. La musique de cette époque (1400-1600) est au cœur du répertoire défendu par cette chanteuse, claveciniste et chef de chœur. Samedi dernier, Isabelle Diverchy était accompagnée par le guitariste Roger Eon, un habitué des lieux. John Dowland a surtout composé pour le luth, l’ancêtre de la guitare.

    Ce concert de samedi dernier nous a également permis de découvrir l’autre facette d’un autre compositeur britannique, plus contemporain et, certainement,  connu par un plus large public: Benjamin Britten (1913-1976). De lui, nous apprécions jusqu’à lors ses seules œuvres orchestrales, tout particulièrement ses suites pour violoncelle et ses compositions pour quatuors à cordes. Avec Dulce Fulla, c’est un  Britten soucieux de s’en revenir aux sources de la musique de son pays qui nous est apparu. Ce compositeur, que d’aucuns   considèrent comme l’un des  plus grands compositeurs britanniques depuis Henry Purcell (1659-1695), a bâti une large part de son œuvre autour du chant choral et la musique ancienne, en s’inspirant notamment de celle de John Dowland. Cette musique baigne le plus souvent dans la mélancolie. Sujet lui-même à la déprime, Benjamin Britten  s’est pleinement retrouvé dans l’œuvre de Dowland .Isabelle Diverchy et Roger Eon nous ont fait passer de l’un à l’autre, d’une époque à l’autre, à travers toute une série de petites pièces évoquant « le temps qui passe ». Dowland et Britten ont eu pour point commun d’avoir su lier le mot à la note, le sens à la rythmique.

    Avec Nocturnal de Benjamin Britten, œuvre pour guitare seule, interprétée en milieu de concert  par Roger Eon, le spectacle n’a en rien perdu de son homogénéité, pour ne pas dire de sa cohérence. Cet opus 70, exécuté pour la première fois  en 1963 par le guitariste britannique Julian Bream, est un hommage rendu à John Dowland par Benjamin Britten. Pour notre part, une heureuse découverte. Nocturnal est considérée comme l’une des compositions majeures pour la guitare classique durant le XXe siècle.

    Pourquoi pas un festival ?

     

    C’est donc à un concert de qualité que nous étions conviés. Mais, comme pour le précédent de juillet, il nous faut faire le constat que la musique Renaissance n’attire surtout que des d’initiés. Samedi dernier, non sans humour, Roger Eon a remercié le public « d’être venus si nombreux ». Dans la chapelle il n’y avait qu’une vingtaine de personnes, pour la plupart des amis des deux interprètes, donc déjà bien au fait de leur répertoire. Une précampagne de presse notoirement insuffisante ne peut à elle seule expliquer cette faible audience.

    Ecrivant cela, nous prenons le risque, une fois encore, de provoquer l’incompréhension d’Isabelle Diverchy. Nous avions à l’issue du précédent concert tiré ce même constat, en donnant la parole – et ce fut là assurément  notre seul tort - aux seules personnes nous ayant dit, après coup, leur peu de goût pour ce genre de musique. Mais disons le tout net : nous ne doutons pas, comme cela nous a été dit par Isabelle Diverchy et Roger Eon,  qu’il y a des lieux où la musique Renaissance fait le plein de voix.  Ce ne sont pas les festivals dédiés à ce répertoire qui manquent. Nous l’avons vérifié. Un rapide tour d’horizon effectué sur la Toile nous a amenés à Pontoise, Ambronay, Bar-le-Duc, Saint-Laurent de Mure. Il existe certainement d’autres sites où le public répond présent. Au passage nous avons même appris que le château du Clos Lucé à Amboise organise ces 26,27 et 28 septembre son 9ème Festival européen de musique Renaissance avec entre autres œuvres « Musique pour la chambre d’Anne de Bretagne ». Anne de Bretagne, dont on commémore cette année le 400e anniversaire de sa mort, chantait elle-même en s’accompagnant au luth.

    Cette actualité nous amène à émettre cette suggestion : pourquoi ne pas organiser un festival de musique Renaissance en Presqu’île Sauvage ? A la manière de ce qui va se faire pour la musique Baroque, le mois prochain, dans le Trégor. Un festival draine large. On y vient souvent de très loin. La Presse ne peut qu’en parler. Même celles et ceux qui n’accrochent pas à ce type de répertoire ne pourraient qu'apprécier de voir la Presqu’île s’inscrire dans le calendrier des rendez-vous musicaux qui comptent.  Nous l’avions déjà laissé entendre, à l’issue du précédent concert: grâce à ces interprètes talentueux et opiniâtres, la musique Renaissance finira  par faire briller ses lettres de noblesse, en ces terres, même au-delà du cercle des initiés.

    La Renaissance pour le dernier concert de l’été

    La Renaissance pour le dernier concert de l’été


    votre commentaire
  • 18 doublettes pour le troisième et dernier concours

    Les finalistes de la troisième journée. De gauche à droite:Georges André, David Prigent, Gilbert Seven et Dominique Lemarchand

    Un troisième concours de boules bretonnes pour point final de ces trois jours de fête locale. Une dernière compétition qui a réuni 18 doublettes. La fine fleur des pointeurs et tireurs du secteur était à nouveau  au rendez-vous. Dans une partie à douze points, « pour s’en tenir à la tradition », Georges André et Gilbert Seven ont remporté la finale, face à David Prigent et Dominique Lemarchand, le vainqueur la veille, associé alors à Loïc Le Roy. Ce dernier aura dû se contenter, ce lundi, du 4e prix, qu’il a partagé avec Dominique Le Bleiz, son partenaire du jour. Gérard et Mathéo Pelé, finalistes dimanche, ont décroché quant à eux le 3e prix.

    Il paraît acquis, au regard de ces trois journées de compétition, où la satisfaction semble bien l’avoir emporté sur la déception, que le concours de boules de Kermouster ne quittera plus le parking de l’île à Bois. Rares ont été les critiques sur la qualité du terrain, préalablement sablé par les services municipaux.

     

    18 doublettes pour le troisième et dernier concours

    18 doublettes pour le troisième et dernier concours

    18 doublettes pour le troisième et dernier concours

    18 doublettes pour le troisième et dernier concours

    18 doublettes pour le troisième et dernier concours

    18 doublettes pour le troisième et dernier concours

    18 doublettes pour le troisième et dernier concours

    18 doublettes pour le troisième et dernier concours

    18 doublettes pour le troisième et dernier concours

     

    18 doublettes pour le troisième et dernier concours

    18 doublettes pour le troisième et dernier concours

     

    18 doublettes pour le troisième et dernier concours

    Une fois encore, François Terrien a répondu présent pour assurer les engagements et le classement

    18 doublettes pour le troisième et dernier concours

    Dominique Le Bleiz de l'Amicale de Kermouster, lui-même demi-finaliste, remettant les premiers prix aux quatre finalistes


    votre commentaire
  • Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    La kermesse, organisée par l’Amicale de Kermouster, ce dimanche, jour du Pardon, en parallèle avec la deuxième journée des concours de boules,  a connu un plein succès. Les morsures d’un petit vent frais n’ont en rien altéré ces quelques heures festives, partagées dans un décor naturel dont on ne se lassera jamais de vanter la beauté. La buvette, les jeux d’adresse et ceux du hasard (loterie et poids de la bourriche), sans oublier les crêpes et les pâtisseries, ont suscité l’attrait. Le Poney Club ayant mis à disposition  un champ où pâturent habituellement chevaux et poneys, l’accès au site en a été grandement facilité. Tout s’est déroulé dans un climat harmonieux jusque tard dans la soirée. 

    Précision: la bourriche pesait 16,1 kg. Deux personnes ont donné le chiffre exact. Elles se sont partagé le contenu.

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux

    Une kermesse festive dans un cadre harmonieux


    votre commentaire
  • 32 doublettes et une finale vite expédiée

    Les finalistes du jour. De gauche à droite Gérard Pelé, Dominique Lemarchand , Loïc Le Roy et Mathéo Pelé

    Contrairement à la veille, c’est sous un beau soleil que s’est disputé le deuxième concours de boules du Pardon de Kermouster. Le vent frais n’a en rien émoussé l’ardeur des boulistes. La compétition a pu entrer dans le vif du sujet sans recourir au barrage puisque les organisateurs ont enregistré 32 doublettes, soit quatre de plus que la précédente. C’est sous un soleil déclinant, quelque peu aveuglant quand il se trouvait face au pointeur,  que les finalistes ont eu à en découdre. On pouvait s’attendre à du suspens tant les deux doublettes avaient fait preuve de maestria jusqu’ici. Mais sur l’allée numéro 7, Loïc Le Roy et Dominique Lemarchand se sont rapidement imposés par un 10 à 5 sans appel pour Gérard et Mathéo Pelé

    32 doublettes et une finale vite expédiée

    32 doublettes et une finale vite expédiée

    32 doublettes et une finale vite expédiée

    32 doublettes et une finale vite expédiée

    32 doublettes et une finale vite expédiée

    32 doublettes et une finale vite expédiée

    32 doublettes et une finale vite expédiée

    32 doublettes et une finale vite expédiée

    32 doublettes et une finale vite expédiée


    votre commentaire
  • Pardon : la foule était au rendez-vous

    La cloche a sonné à toute volée ce dimanche 31 août. Comme c’est toujours le cas, la  chapelle s’est avérée trop petite pour accueillir toutes les personnes désireuses d’assister à l’office. Mais micro et haut parleur ont permis à « la parole du Christ » de se faire entendre au-delà des murs d’enceinte. C’est, comme nous l’avions déjà indiqué, l’abbé Caous qui a dit la messe et procédé au baptême de Gabin, le fils de Mikaël et Aurélie Berthou, petit-fils de Pascal et Régine Perrot. Après avoir exhorté son auditoire à demeurer dans le chemin de la foi, le jeune curé en charge des paroisses de tout le secteur donnera, au pied du calvaire,  sa bénédiction aux  enfants ayant pris part à la procession, les plus grands ayant porté une bannière à bout de bras, non sans fierté.   Comme il est désormais de tradition, le groupe de sonneurs Soneren ar Trev a contribué à donner à cette fête religieuse sa patine d’un temps passé mais non révolu. C’est en Breton que les voix se sont mêlées aux bombardes et biniou pour entonner le Gwerz de Saint Maudez.

    A l’issue de la cérémonie religieuse, la municipalité a convié les gens à venir trinquer à La Cambuse. La foule était au rendez-vous.

    Pardon : la foule était au rendez-vous

    Pardon : la foule était au rendez-vous

    Pardon : la foule était au rendez-vous

    Pardon : la foule était au rendez-vous

    Pardon : la foule était au rendez-vous

    Pardon : la foule était au rendez-vous

    Pardon : la foule était au rendez-vous

    Pardon : la foule était au rendez-vous

    Pardon : la foule était au rendez-vous

    Pardon : la foule était au rendez-vous

    Pardon : la foule était au rendez-vous

    Pardon : la foule était au rendez-vous

    Pardon : la foule était au rendez-vous


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique