• Il aura fallu qu’on  nous le glisse dans l’oreille pour que nous le constations de visu. Cette « source assermentée », visiblement plus experte que nous pour dénicher le détail qui cloche,  nous amène ce jour à mettre en exergue l’incohérence qui règne à Kermouster dans la signalétique routière. Effectivement, comme le révèlent les photos ci-dessous, la descente qui mène à la grève de Goas Luguen  n’est pas logée à la même enseigne que celles de Pors Guen et du Lavoir. Pour celles-ci les automobilistes qui ne connaissent pas encore le secteur sont prévenus à temps que ces routes sont des impasses. Pour Goas Luguen, la déconvenue peut être au bout du chemin. Cette « incohérence » sera sans nul doute rapidement gommée.

    La descente de Goas Luguen est aussi une voie sans issue

    La descente de Goas Luguen est aussi une voie sans issue

    La descente de Goas Luguen est aussi une voie sans issue


    1 commentaire
  • Le Folk est dans le vent

     

    Le talent ça existe et point n'est besoin d’appuyer sur le bouton de son écran de télévision pour s’en convaincre. Une fois encore, c’est à La Cambuse que cela a pu se vérifier, ce samedi 18 avril en fin d’après-midi. Avec deux musiciens dont le souffle et le doigté forcent l’admiration. Jean-Philippe Le Rhun et Mathias Mantello jouent ensemble depuis le début de l’année. Ils ont créé aFolk, un duo qui s’attache à faire revivre la musique traditionnelle. Ces deux compères ont déjà derrière eux une solide expérience. Jean-Philippe et Mathias collaborent au sein de plusieurs formations, alternant différents types de musique.

    L’année dernière, nous avions fait la connaissance de Mathias à l’occasion d’un concert donné dans la chapelle  par Capriol & Compagnie, un groupe qui cible le répertoire de la Renaissance. Ce professeur de musique – « à Saint Brieuc » - jouait, ce soir là, du daf, un grand tambour sur cadre de la tradition persane. Ce samedi, il avait enfilé les bretelles d’un accordéon chromatique.

    Pour Jean-Philippe Le Rhun, le clarinettiste, la musique est totale. Il ne se contente pas de maîtriser  clarinettes, bombardes ou flûtes. Il en fabrique et donne des cours, dans son atelier, une ancienne laiterie de Langoat. Sur son site ( jeanfi.reynum.eu/?page=presentation.php ) il explique son parcours et ses motivations. Ce facteur d’instruments, ancien élève du lycée Félix Le Dantec de Lannion, a été formé par deux luthiers faisant référence, Paul Lanvain pour ce qui concerne la bombarde et, en Belgique, Ricardo Vittorelli, pour le Kaval bulgare, une flûte oblique. Aujourd’hui il s’attache aussi à remettre au goût du jour des instruments tombés en désuétude comme le chalumeau, l’ancêtre de la clarinette, très usité au XVIIe siècle.

    Avec aFolk, les deux complices visent, comme bien d’autres, à réhabiliter la musique folk que parfois on qualifie à tort de musique folklorique. Alors que le vent soufflait fort sur la façade de La Cambuse,  les vents de la clarinette et de l’accordéon nous ont ouvert les portes du grand large. Jean-Philippe et Mathias ont puisé ce samedi soir dans un répertoire riche et varié, où se sont succédé les tonalités juives, bretonnes, auvergnates, écossaises, irlandaises, ukrainiennes, etc. Au plaisir de l’écoute, s’est ajoutée l’invite à danser.  Hélas ! Le public n’ayant pas honoré massivement le rendez-vous, rares sont ceux qui ont saisi la main que des adhérentes de Folkeurs des Côtes d’Armor leur ont tendue pour leur permettre de  perfectionner leur jeu de jambes au son d’une bourrée, d’une scottish, d’une valse, d’une mazurka, d’un an-dro ou d’un hanter-dro.

    A travers cette prestation de deux artistes talentueux transparait la force montante d’un mouvement qui semble promis à des lendemains qui  chantent. L’association Folkeurs des Côtes d’Armor, par exemple, œuvre depuis 2008 à réhabiliter ces danses populaires. A quelques encablures sur la même rive du Trieux, la salle des fêtes de Pleudaniel accueille, une fois par mois, de septembre à juin, le "Bal des chantiers ". Plus en amont, à Pommerit-le-Vicomte on s’en vient au"Bal en Trans’humance" , soirée musicale (Folk Noz) dans une ferme. Ici il ne s’agit pas d’opposer le folk à la musique traditionnelle bretonne, mais de rappeler qu’il y a une autre façon de mettre en musique le riche répertoire de la musique populaire.

    Le Folk est dans le vent

    Le Folk est dans le vent

    Le Folk est dans le vent

    Le Folk est dans le vent

    Le Folk est dans le vent

    Le Folk est dans le vent


    1 commentaire
  • Ce blog se veut plateforme de dialogue

    Les travaux de réfection de la toiture de la chapelle seront engagés après la saison estivale

    « Qu’en est-il de l’assainissement collectif ou semi-collectif à Kermouster ? Qu’en est-il de la rénovation de La Cambuse ? Des promesses de campagne ! »

    Une fois n’est pas coutume, notre récent article (S’inscrire dans le sens de la marche) a généré une réaction,  pour le moins vive, comme on peut en juger,  à l’égard de l’action municipale.

    « Faire des promesses c’est bien, mais agir au quotidien, c’est mieux ! » ajoute notre interlocuteur (ou interlocutrice ?) avant de poser cette question : « Est-il judicieux de faire des plantations à outrance comme c’est le cas dans la rue de Kermenguy ou rue de Tréguier nouvellement refaite ? Certes, c’est joli, mais cela nécessite beaucoup d’entretien et donc de la main d’œuvre ! Il faudrait peut-être se contenter d’entretenir ce qui existe déjà ! Il suffit de regarder l’état de notre cimetière où les mauvaises herbes commencent à se faire nombreuses ! Est-ce acceptable ? Ou alors se concentrer sur l’entretien des routes ! A l’heure où on réduit les budgets, je pense qu’il serait judicieux d’être plus prudent. »

    Les commentaires sur nos écrits étant rares, nous avons choisi de reprendre in extenso cette réaction que ceux qui nous lisent via leur écran ont peut-être déjà repérée. Ne serait-ce déjà que pour rappeler le pourquoi de ce  blog qui, d’emblée, voilà bientôt trois ans, s’est positionné comme plateforme de dialogue. Une copie est disponible à La Cambuse pour celles et ceux qui n’ont pas franchi le pas du numérique.

    Malheureusement, force est de constater que cette initiative n’a pas engendré un courant d’échanges consistant. Quelques encouragements à continuer par-ci par-là,  mais pas d’interpellation de cette nature, du moins jusqu’à ce jour. Nous ne sommes pas mécontents de passer du monologue au dialogue.

    Des promesses électorales

    Ce blog ayant recouvré sa vocation initiale, analysons maintenant l’affaire sur le fond !

    Cette personne rappelle des engagements qui ont été formulés pendant la campagne des municipales. L’équipe qui est sortie victorieuse à l’issue du scrutin a effectivement indiqué qu’elle allait reprendre l’étude et  réaliser un réseau d’assainissement collectif. La réfection de La Cambuse était également au programme. S’y ajoutait même la volonté déclarée d’améliorer l’aspect visuel du village avec un projet d’enfouissement des réseaux électrique et téléphonique.

    La question qui nous vient tout de suite à l’esprit est la suivante : pourquoi ne pas honorer soi même le rendez-vous que nous fixe, à La Cambuse,  la municipalité chaque premier samedi du mois ? Reconnaissons quand même que nos élus jouent le jeu de la démocratie directe en se portant au devant des citoyens ! Mais notre intervenant, qui tient visiblement à préserver son anonymat, n’est peut-être pas en mesure de pouvoir répondre présent.  Ce qui nous amène en quelque sorte à « encaisser » le reproche de ne pas avoir relayé ses doléances  Après tout, ce sont des questions que nous avions nous-mêmes posées en ouvrant ce blog. Pourquoi ne pas les avoir remis « sur la table » ?

    Toiture de la chapelle : après l’été

    Pour notre « défense », nous disons ceci : l’enfouissement des réseaux (auquel nous faisions allusion dans notre article) et les travaux d’assainissement  ne figurant pas dans les prévisions pour l’année en cours, nous nous sommes abstenus, ce samedi 4 avril, de poser ces questions au maire, Marcel Turuban ayant en personne assuré la permanence. Ce jour-là nous nous préoccupions seulement de savoir quand allaient démarrer les travaux de rénovation de la chapelle prévus pour cette année.

    Marcel Turuban  a indiqué que dans un premier temps les services techniques de la commune allaient changer ou réparer les portes d’accès. Viendrait ensuite la réfection des encadrements des vitraux, mais que pour ce qui est de la toiture mieux valait attendre la fin de la saison estivale. Ce qui, selon nous, est une sage décision, la chapelle attirant de nombreux touristes pendant les deux mois de vacances. Pour l’heure, on en est encore aux appels d’offre.

    Donc nous sommes présentement dans l’impossibilité de rassurer notre interpellateur, mais nous voulons croire que, sans attendre, le samedi 2 mai, la mairie aura su saisir l’opportunité qui s’offre à elle de nous éclairer sur ses intentions concernant ces promesses électorales. Est-ce que les dossiers de l’assainissement et de l’enfouissement donneront lieu à des réalisations avant la fin de cette mandature ? Où en est la réflexion ? N’y a-t-il pas un risque de voir ces promesses électorales renvoyées aux calendes grecques ?

    Puisque l’occasion nous est donnée de rappeler que ce blog se veut plateforme de dialogue, que l’on sache que nous sommes prêts à relayer les informations que nos élus en charge de ces questions voudront bien porter à notre connaissance, donc à l’ensemble des Kermoustériens..

     

     


    votre commentaire
  • Quand Kermouster sert à calculer l'azimut

    On vous donne tout de suite la réponse à la question posée sur l’affichette. L’azimut du château d’eau de Ploubazlanec est de 140°, calculé à partir du point de vue de Kermouster. Pour avoir tendu l’oreille lors du passage de concurrents, on se doit d’apporter quelques correctifs. Pour plusieurs participants de ce rando-challenge, organisé, ce dimanche 12 avril, par le comité départemental de la fédération française de randonnée, le relevé ne se montrait pas aussi affirmatif. Les boussoles ne chantent pas toutes à l’unisson.   Leurs aiguilles aimantées peuvent avoir été altérées, ne serait-ce que par la présence, précédemment dans la même poche, d’un téléphone portable. Mais à dix degrés près, en moins ou en plus, c’est bien un angle d’environ 140° qui se dessine par rapport au Nord magnétique, à partir de Kermouster.

    On l’aura cependant compris. ! Pour les participants de cette épreuve, là n’était pas l’essentiel. Il s’agissait avant tout de prendre plaisir à se dégourdir les jambes en famille ou entre amis, sur une boucle d’une vingtaine de kilomètres pour le plus long parcours, qui intégrait le hameau dans  son extrémité sud. Un plaisir d’autant plus intense que le soleil était au rendez-vous.

    Un léger vent frais ne pouvait taire cette certitude : cette fois, le printemps est bien en train de s’installer. Pour s’en persuader, il suffisait de lever le nez au ciel pour apercevoir des hirondelles. Elles sont en effet de retour. Et sur les talus le colza  et la primevère illuminent le paysage.

    Un air de vacances souffle sur Kermouster. Mais que cela ne nous empêche pas de tirer profit de l’événement pour approfondir nos connaissances.

    Tenez, par exemple ! Qui a inventé la boussole ? De sources sures, les Chinois. Hé oui : Déjà eux ! Et là, pas question de dire qu’ils ont copié. Le rôle des Arabes se limiterait à un simple transfert de technologie. Par contre, c’est bien de leur langue que provient le mot azimut, via l’espagnol acimut. En arabe cela s’écrit   السمت  (source Wikipedia) et se prononce as-simt. Comme quoi la culture est comme l’océan. Elle se nourrit d’apports multiples et successifs.

    Quand Kermouster sert à calculer l'azimut

    Quand Kermouster sert à calculer l'azimut

    Quand Kermouster sert à calculer l'azimut

    Quand Kermouster sert à calculer l'azimut


    votre commentaire
  • S'inscrire dans le sens de la marche

    En avril ne te découvre pas d’un fil. Le dicton se vérifie cette année. Mieux valait, en effet,  avoir enfilé une petite laine ce lundi 6 avril pour pouvoir assister au lever de soleil entre la pointe de l’Arcouest et l’île de Bréhat. Cela dit, pas le moindre nuage. Un disque jaune incandescent qui s’élève au-dessus d’une ligne d’horizon bien dégagée. Sublime ! La photo s’imposait. Et tant pis si la poésie de l’instant se trouve altérée par ces fils électriques dont on ne discutera pas l’utilité, mais qui gâtent incontestablement le paysage.

    Nous n’allons pas ce jour rouvrir le dossier de l’enfouissement du réseau, trop conscients que nous sommes des priorités auxquelles  doit faire face l’équipe municipale par ces temps de restrictions budgétaires. D’ailleurs, cette question n’a pas été posée à Monsieur le maire, lors de sa nouvelle permanence à Kermouster.

    Ce samedi 4 avril, Marcel Turuban a été saisi de doléances somme toute plus acceptables compte tenu de leur impact financier. Pourquoi, par exemple, ne pas mettre à profit les travaux de revêtement de la route de Kerarzol pour améliorer celui de la rue de l’Ecole, au moins  sur toute la partie allant du carrefour avec la rue de l’île à bois jusque l’esplanade devant La Cambuse ?

    Le maire a également pris note du désir des riverains de voir les services de la commune s’impliquer dans l’entretien de l’espace vert qui ouvre sur le panorama de l’estuaire. Il a, par ailleurs,  écouté avec attention les suggestions des Kermoustériens qui souhaitent redonner vie à des chemins de randonnée. A Lanmodez, la commune vient, quant à elle, de délier les cordons de sa bourse  pour améliorer l’existant. Il est vrai qu’elle va accueillir ce 12 avril les participants de la rando-challenge départementale.  Une opportunité qu’il convenait de saisir. Il faut s’inscrire dans le sens de la marche.

    Cette question des chemins de randonnée est, en effet, un axe fort du développement économique pour la Presqu’île. D’où la présence de l’Office de tourisme au 9ème salon du randonneur à Lyon. On se doit d’espérer qu’un jour la Presqu’île dans son ensemble   puisse, grâce à cela,  prendre toute sa place dans ce rang d’honneur des sites remarquables.

    Si dans notre précédente chronique nous vous invitions à lever le nez au ciel pour découvrir, via votre ordinateur, les « piliers de la création » nichés dans l’infini, à des millions d’années lumière, revenons un instant, avant de conclure,  sur ce majestueux lever de soleil de lundi dernier. Pour préciser, comme le montre la photo ci-dessous, qu’il suffisait de tourner la tête pour contempler une lune ronde et blanche, heureuse de se présenter sous ses plus beaux atours. Plus question d’éclipse à cet instant. Dans la quiétude d’un hameau qui se réveille, ce face à face entre les deux astres  qui nous sont les plus familiers constitue assurément un spectacle de toute beauté.

     

     

     

    S'inscrire dans le sens de la marche


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires