• Sur le chemin de l’école : Yvon Corlouer

    Des grands parents Kermoustériens, père et mère natifs de Kermouster, Yvon Corlouer aura été le plus « méditerranéen » des écoliers du village, puisque né à Toulon, en 1942.

     

     En août 1944, alors âgé de deux ans et demi, Yvon Corlouer était pourtant là, à la libération du village (chronique 16 août 1944 : Kermouster libéré). Son père, Yves Corlouer, maître mécanicien dans la Marine, alors basé à Toulon, avait estimé que sa famille serait plus en sécurité en Bretagne.

     

    La guerre finie, Yvon Corlouer va retrouver les rives de la Méditerranée. Il y vivra ses premières années de scolarité, jusqu’à ce que son père, à la fin de sa carrière militaire, décide d’opérer un retour en terre trégorroise. Yves Corlouer poursuivra une activité en tant qu’agent des Ponts et Chaussées à Lézardrieux. Ce qui lui vaudra d’assurer de temps en temps le rôle de gardien de phare.

     

    Pour Yvon Corlouer, la vie venait changer de cours, mais il lui restait cet accent qui vous rend bien évidemment différent dans cette presqu’île où l’on parle naturellement le breton. Dans sa « rédaction » Marguerite Marrec, née Hamon, avait évoqué le particularisme de ce jeune camarade.

     

    Cet accent, Yvon Corlouer ne l’a jamais perdu puisque, à la fin de ses études, il va enfourcher une carrière dans la marine marchande, sous pavillon de la compagnie Fouquet Sacop qui arme des caboteurs  pétroliers. Une navigation qui ne lui fera guère quitter les eaux de la Méditerranée et celles de l’étang de Berre. Après quelque quatorze années de cabotage, Yvon Corlouer poursuivra une carrière professionnelle au service de la raffinerie Total station de La Mède.  

     

    C’est là-bas qu’avec son épouse Christiane, quant à elle originaire de Pleumeur-Gautier, ils avaient, au lendemain du mariage, décidé de jeter l’ancre pour construire leur vie de famille. Sans pour autant tourner définitivement le dos à la presqu’île de Lézardrieux. Pleubian demeure leur port d’attache aux beaux jours. Aussi n’est-il pas rare de les rencontrer flânant dans les parages de cette école où rôde le fantôme d’un certain  Tartarin de Tarascon.

     

                                                                                                                             C.T.

                                                                                                         Lundi 23 novembre 2020

     

    Sur le chemin de l’école : Yvon Corlouer

     Clase  de Monsieur Le Cam, année scolaire 1952-1953.

     

    De bas en haut, de gauche à droite

    1er rang : Guy Turuban, Michel Séguillon, Yvon Corlouer, Gérard Séguillon, Jean Bourdon, Jean Alain, Roger Séguillon, J.P ou Yvon Adam, Ismael Briand.

    2éme.rang: François Gouez, Joseph Perrot, Marcel Pivaing, André Briand, Marie Briand, Annick Perrot, Annie Adam, Marguerite Amont.

    3éme.rang:Yvette Séguillon, Marie-Claude Séguillon, Monique Thépaut, Marie Briand, Jeanine Adam.

    * Pour agrandir la photo, cliquer sur la photo.

     

     

     Avec l’ accent du midi !

     

    1952. C’est l'année où mon père a pris sa retraite pour monter en Bretagne. A Kermouster, son village. On quittait Toulon, les copains, l'école...Et moi je découvrais autre chose. Une autre école, celle de Kermouster, où à l'époque il y avait deux cours de récréation, filles et garçons, séparées par un mur en briquettes...Bien différente à tous points de vue de l'école du Mourillon à Toulon...

     

    Je me rappelle que nous sommes arrivés au mois de juin. J'ai donc fait un mois dans la classe de Madame Le Cam. Grande, mince, gentille. En un mois je n'ai pas eu le temps de me faire des copains, ça n'a commencé qu'au mois de Juillet, pendant les vacances. Roger Séguillon, Gérard Séguillon, Michel Séguillon, tous cousins, Yves Ernot, Jean Alain, Guy Turuban, Jean Bourdon et surtout Guy Le Lay. Nos parents étaient ensemble à Toulon, Guy et moi étions copains à Claret, un quartier au pied du Mont-Faron. C’était donc le plaisir de se retrouver en vacances à Kermouster, puisqu'il venait passer juillet et août chez sa grand-mère.

     

    Septembre 1952, j'ai changé de classe ; celle des « grands » comme on disait dans la classe de Madame Le Cam. Sous le préau, nous étions en rang, les petits devant pour traverser la classe des «grands». Les deux classes avaient de long pupitres accueillant chacun six à huit élèves. Quand il y avait des poux (je n'en ai jamais eu) le passage en était facilité. Les classes étaient séparées par une cloison en bois.

     

    Monsieur Le Cam, l'instituteur, pas très grand, mais carré d'épaules, au visage assez froid et la main leste (que je n'avais jamais connu à Toulon). Cela ne me mettait pas très à l'aise pour les dictées où je confondais les « ET » et les « EST » du fait de mon accent toulonnais qui n'est pas tout à fait celui du Marseillais. Ainsi à Toulon le « gary » et à Marseille le « minot » désignaient un jeune garçon. C'était aussi l'époque où l'on devait apprendre à écrire en script. Je l'écrivais déjà couramment, l‘ayant appris à Toulon.

     

    Et puis les séances de lecture. L'instituteur me faisait lire  Tartarin de Tarascon, le fameux chasseur du midi. Avec mon accent, cela sonnait bien. Surtout au moment de « Vé, le chamois, « Vé !» Toute la classe se « bidonnait ». Je me sentais un peu l'étranger...

     

     

    Sur le chemin de l’école : Yvon Corlouer

     

    Je ne comprenais pas le breton. Aussi, durant les récréations, les copains avaient tendance à se moquer de moi, malgré l'instituteur qui leur faisait la chasse et interdisait de se parler en breton. Je me suis persuadé que les moqueries cesseraient lorsque je pourrais leur dire un mot en breton. Et ce mot fut »KOR ». A la surprise générale ! De ce jour, j'ai été « accepté ».

    ..

    Autre souvenir, les filles lors des récréations. Monique Thépaut, Solange Briand, Annick Perrot, Jeanine Adam, Yvette Séguillon et bien d'autres jouaient à la corde à sauter et nous les entendions chanter cette rengaine : « Le palais royal est un beau quartier où les jeunes filles veulent se marier, mademoiselle Unetelle va se marier avec Monsieur Untel qui doit l'épouser ...dis moi Oui, dis moi Non , Oui, Non., Oui, Non. » Si la corde était bloquée sur Oui c'était le mariage, Non, c'était l'inverse. Nous les garçons nous regardions par dessus le muret et attendions de savoir qui serait l'élu.

     

    L'événement de l'année 1953, c'est la grande classe toute neuve, extérieure à la cour. Parquet en bois, grandes fenêtres, trop hautes pour voir à l'extérieur et s'évader un peu durant les cours, et le poêle, au milieu de la classe. Chacun à notre tour nous le préparions chaque matin avant que l’instituteur y mette le feu. Et puis les pupitres à deux places avec siège individuel.

     

    Trois sections. J'étais dans la rangée du milieu, à côté de Marcel Pivaing, un grand qui m'aidait pour mes problèmes. Une fois, j'ai réussi à en faire un tout seul. L’instituteur ne le croyait pas et lui a demandé si il m'avait aidé: « Non monsieur, il l'a fait tout seul ». « J ai du mal à le croire » qu'il a répondu...J'ai été déçu...

     

    Puis l'année scolaire s'est terminée et Monsieur et Madame Le Cam ont été mutés à Trédarzec. Monsieur et Madame Saindrenan les ont remplacés. Je n'ai pas de souvenirs particuliers de leur année à Kermouster, à part quelques coups de règle. C'était tout de même mieux que les gifles.

     

     Le catéchisme ? Tous les jeudis, les copains allaient à Lanmodez. Moi pas !  Ma mère m'avait demandé si je voulais y aller. Bravement, je lui avais répondu :  « Non ! » Elle a accepté. Il y a bien eu quelques reproches du curé de Lanmodez, mais j'ai tenu le coup. Par contre cela ne m’a pas empêché d’aller prêter main forte aux copains contre ceux de Lanmodez qui nous provoquaient en chantant « Kermouster est un petit village habité par des sauvages ». Alors, les pommes de terre volaient. On les piquait à la pointe d’une branche d'osier. Il suffisait d'avoir le geste pour que les projectiles atteignent leurs cibles. De mémoire, il n'y a jamais eu de blessés...

     

    C'est aussi l'année où mon père a fait construire un canot en bois « Le Colibri » par Jean Kerleau à Lanmodez. J’'allais souvent avec mon père voir l'avancement des travaux. La mise à l'eau a eu lieu à l’Île à Bois/ Pas de curé pour le baptême. Juste quelques gouttes de mousseux sur l'étrave ...Je l'ai amené à la godille, seul, à Dinan-Prat. J'étais fier. Nous avons fait de bonnes parties de pêche aux « tacots » dans le Trieux, avec papa et mon cousin François Le Quellec.

     

    Et puis il y a eu le changement d'instituteurs/ Monsieur et Madame Le Gallo avaient deux filles, Hélène et Marie-Annick, bien plus jeunes que moi. Le couple était grand et mince. Monsieur Le Gallo me paraissait même maigre, cela ne changeait rien à la puissance des gifles...mais elles furent rares.

     

    Le problème était que nous habitions en haut du  Crech, juste derrière l'école. Mon père et Monsieur Le Gallo étaient devenus amis. Il leur arrivait d'aller boire une bière, brune pour l'instituteur, chez André Séguillon, le père de Mimie, qui faisait bar, dépôt de pain, tabac, bonbons et avait deux allées de boules. Le compte-rendu de mes résultats scolaires étaient donc fait dans la semaine..

    .

    Je crois que c'est avec Monsieur Le Gallo que je me suis réveillé...et peut-être révélé.

     

    Nous nous mettions en rang le long du petit escalier extérieur à la cour de récréation; étant le plus près de l'école, j'étais souvent le dernier à rentrer dans le rang. Après la leçon de morale écrite tous les matins sur le tableau vert à trois volets, nous avions droit à une dictée et une autre l'après midi. Rien de tel pour faire des progrès. Comme en calcul mental où nous écrivions le résultat sur une ardoise, levée à bout de bras au signal du maître.

     

    Monsieur Le Gallo avait trouvé la solution pour me stimuler en me disant « Je vais le dire à ton père pour qu'il ne t'amène pas à la pêche dimanche ». Cela n'est jamais arrivé.

     

    C’était aussi l'époque des lance-pierres, les »flèches » comme on les appelait. Une branche en Y, deux élastiques coupés dans une chambre à air et un bout de cuir récupéré dans une vieille chaussure. Nous étions les nouveaux « Tartarin », mon copain Roger Séguillon et moi.

     

    Nous n'avons jamais tué d'oiseaux. Nous nous entraînions sur les pommes des arbres. Même qu'une fois Henri Perrot est venu se plaindre à mon père. Mon cousin Yves Petibon était présent et de l'âge de Henri, il lui a répondu « Pourquoi, tu ne l'as pas  fait toi à son âge ?». Je pense qu'ils ont dû effectivement faire équipe quelquefois. Donc pas de représailles pour moi...Merci Yffic !

     

    Par contre, où cela ne s'est pas arrangé pour Roger et moi, c’est quand Marie Annick, la fille de l'instituteur, nous a reproché de vouloir tuer les oiseaux. Cela va de soi que son père avait été mis au courant. Aussi le matin, la leçon de morale était sur la protection de la nature. « Yvon tu vas aller à la maison et me ramener ton lance-pierre ». Je n'ai pas demandé mon reste et suis revenu avec l'objet du délit. En baissant la tête, je le lui ai tendu. « Viens ! » en se dirigeant vers le poêle, il ouvre le couvercle il me dit « Jette ! ».Ma flèche a fini dans les flammes...

     

    Une autre fois, c'est Roger Séguillon qui était sur la sellette ; il avait mâché des bouts de papier buvard pour en faire des boulettes ; posées sur le bout du double décimètre en bois il les projetait au plafond de la classe...mais elles ne retombaient pas ! Le jour où Monsieur Le Gallo s’en est aperçu, il lui a été facile de découvrir le coupable. Les boulettes de buvard étant logées au dessus de lui.  Roger doit s'en souvenir encore...

     

    Puis est arrivée l'année du certificat d'études, nous étions trois prétendants: Marie-Claude Séguillon, Abel Lescouarch et moi. Dictées, calculs, histoire, géographie, récitations s’enchaînaient tous les jours. Nous étions motivés. Nous nous posions des questions entre nous.

     

    Le jour venu Monsieur Le Gallo nous a conduit avec sa Peugeot 203, à Lézardrieux, journée de concentration. Pour les matières principales. Le calcul, OK ; la dictée au titre de « Le feu », zéro faute. Dans l'après midi, histoire, géographie, récitations à l'appréciation de l'examinateur qui feuilletait mon cahier. « Le dormeur du val » d' Arthur Rimbaud. Ma préférée...je m'en souviens encore. J'ai eu droit à un « Très…très bien »...Examen réussi pour les trois. Monsieur Le Gallo était heureux.

     

    Son épouse et lui ont été mutés à Pleumeur-Bodou. Quelques années plus tard, je suis allé les saluer avec mon copain Guy Le Lay sur mon scooter tout neuf. Monsieur.et Madame. Le Gallo étaient très heureux de me revoir.

     

    Le certif en poche, finie l'école de Kermouster et les copains. En route pour l'inconnu ! Direction, le lycée de Tréguier et son internat...

                                                                                                       

                                                                                                                                              Yvon Corlouer

     

     

    Jean Kerleau, charpentier de grève

     

    Sur le chemin de l’école : Yvon Corlouer

     

    C’est sous ce titre que Le Chasse Marée (N° 138, novembre 2000), sous la plume de son fondateur Bernard Cadoret, a consacré un long article à Jean Kerleau dont le souvenir, pour Yvon Corlouer, se rattache à celui de son père.  En une douzaine de pages, richement illustrées, Bernard Cadoret tire le portrait d’un homme passionné par le bateau.

     

    S’il n’a pu concrétiser cette passion de charpentier de marine en la menant dans son propre chantier de construction, le grand-père d’Erwan Kerleau a commencé, en presqu’île, à se faire une solide réputation dans la réparation des loups sabliers et gabares des goémoniers  en baie de Lanros

     

    Jean Kerleau avait acquis la précision du dessin et du geste  en taillant des demi-coques alors qu’il naviguait comme gabier sur L’Armorique, un transport affecté à l’école des mousses. Dès la sortie de son service militaire, la vingtaine passée, il va s’atteler à la construction d’un sloup de 5 mètres, avec grand voile à corne, foc et trinquette, qu’il destine à son père. ; le Kelo Mad (Bonne Nouvelle) du nom de la ferme paternelle en Lanmodez.  Une maîtrise reconnue, mais qui ne sera pas suffisamment porteuse pour assurer le lendemain après les années d’Occupation.

     

     Jean Kerleau, fils de paysans, issus de la vieille famille noble des Kerleau de Kernilis*, n’en est pas moins le petit-fils d’un maître au cabotage. Il a du sang marin dans les veines. Six ans durant, il naviguera sur les cargos de le compagnie Dreyfus. Ce n’est qu’après qu’il s’en reviendra conforter sa réputation de charpentier en réparant les bateaux en souffrance à même la grève de Pors Guyon.  Tout en s’adonnant à la construction, ‘tout à la main » de canots de petite taille et d’annexes. « Pour les fonds, de l’orme ; pour les hauts, du sapin du Nord ».

     

    Mais là encore, il ne s’agira que d’un intermède. Fin des années 50, Jean Kerleau coiffe à nous veau la casquette de marin, à bord de sabliers à moteur de Pontrieux. Le Chasse Marée évoque le souvenir de la Reine des fleurs de l’armement Piriou.

     

    1969, l’heure de la retraite a sonné. Mais la passion ne s’éteint pas. Il construit pour son compte un petit canot à misaine pour s’adonner à la pêche au bar. Puis il réalise toutes sortes de modèles : des sloups de cabotage, des langoustiers, des gabares, des dundees.

     

    Il participera, entre autres coups de main, à la reconstitution d’un petit bocq homardier, l’Enez Koalen, qui sera mis en chantier par l’association Communes, association dont nous aurons à reparler puisque c’est elle qui, après la suspension définitive, redonnera vie à ce qui est alors devenu l’ancienne école primaire de Kermouster.

     

    Jean Kerleau est décédé en 2005. Le Colibri des Corlouer lui sera redevable d’avoir trouvé son élément..

     

    * Dans une annotation, Le Chasse Marée précise que des recherches ont permis de retrouver la trace de cette famille modeste jusqu’en1700. La région de Pleubian, précise Bernard Cadoret,  est caractérisée historiquement par la forte densité de ce que les historiens ont appelé « la plèbe nobiliaire », constituée de très nombreux gentilshommes pauvres exerçant des professions agricoles ou maritimes comme les autres membres de la communauté.

     

    Sur le chemin de l’école : Yvon Corlouer

     Jean Kerleau au milieu de ses modèles (Photo Le Chasse Mérée, Novembre 2000)

     

    Les leçons de Tartarin

     

    Il est fort possible que, tout comme Yvon Corlouer, j’ai eu moi-même à plancher sur les leçons tirées des exploits de Tartarin de Tarascon,  celui que l’on pourrait appeler le Don Quichotte de la galéjade. Mais si Yvon Corlouer se souvient des moqueries de ses petits camarades grands pourvoyeurs de quolibets, je ne garde de Tartarin , quant à moi, qu’un vague souvenir. A ceci près : côté moqueries, qu’Yvon se rassure, je ne suis pas en reste.

     

    La prononciation de mon patronyme y a été pour quelque chose. Mais basta ! Le temps a passé et du héros d’Alphonse Daudet ne subsiste qu’une incertaine réminiscence. Spirou et Tintin se sont chargés de lui tailler le costard de ringard.

     

    Mais, peuchère ! Sachons saisir l’opportunité que génère l’évocation du souvenir de ce personnage truculent et haut en couleurs! Avec ou sans l’accent de là-bas, amusons nous à lire à haute voix ces quelques pages extraites d’un livre ancien! 

     

    Sur le chemin de l’école : Yvon Corlouer

    Sur le chemin de l’école : Yvon Corlouer

    Sur le chemin de l’école : Yvon Corlouer

     * Facilitez vous la lecture, en cliquant sur chaque page

    Sur le chemin de l’école : Yvon Corlouer

     

    Pour suivre : 

     

    Sur le chemin de l’école : Jean-Pierre Le Dantec

     

    Précédemment : 

     

    Sur le chemin de l'école: Michel Le Troadec

     

    Sur le chemin de l’école : Marie Françoise Séguillon

     

     Sur le chemin de l'école: Michel Le Cam

     

    Sur le chemin de l'école: Marie-Claire Beauverger / Pochat

     

    Sur le chemin de l'école: Marie Françoise Arzul / Parenthoën

     

    Sur le chemin de l’école : Jean Bourdon  

      

    Sur le chemin de l'école : Huguette Arzul / Le Berre

     

    Sur le chemin de l’école : Marie Anne Beauverger / Ernault 

      

    Sur le chemin de l’école : Rosalie Le Blouch / Le Lay 

     

    Sur le chemin de l'école : Ernest Lavisse 

     

    Sur le chemin de l'école : Mathurin Boscher 

     

    Sur le chemin de l’école : Isabelle Marrec 

     

     Sur le chemin de l’école 

      

    Le Kermouster d’Yves Saindrenan 

      

    Adieu Monsieur…l’Instituteur!   


  • Commentaires

    1
    Kerm
    Lundi 23 Novembre 2020 à 20:46
    Ces récits sont extraordinaires. Bravo pour l'enquête, la mise en forme et la mise en ligne. Encore !!
    2
    Elisabeth
    Mercredi 25 Novembre 2020 à 11:50

    Pittoresque ce récit de Tartarin. Merci Claude 

    3
    Mardi 7 Décembre 2021 à 22:55

    Je découvre ce bel article consacré à Yvon avec beaucoup de nostalgie. Merci sincèrement. Luc

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