• Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

     

    Entre les deux photos de classe que Corinne Hervé/Marjou a jointes à sa « rédaction », le contraste est saisissant. Dans le courant de l’année scolaire 1978-1979, ils sont encore une bonne vingtaine d’élèves à prendre la pose avec leurs maîtresses, France Schillinger et Gisèle Bocher, qui effectuent, toutes les deux, leur dernière année de présence à Kermouster. Deux ans plus tard, les effectifs ont fondu plus que de moitié. Après la cigogne sur le toit, c’est en quelque sorte un mauvais cygne, dont on perçoit le chant funeste, qui plane au-dessus de cette école.

    L’inquiétude n’aura, en effet, jamais cessé d’être grandissante depuis trois ans, si ce n’est plus. Comme nous l’apprendra (chronique suivante), Marie-Françoise Moreau/Broudic, mère de derniers inscrits et dernière cantinière de  l’école, l’institutrice de cette ultime période, Madame Le Roux, en viendra même à assurer par elle-même la surveillance de la cantine, les repas étant alors préparés à l’école du bourg et livrés sur place.

    Neuf élèves en tout et pour tout de septembre 1980 à juillet 1981. Y aura-t-il une rentrée après les vacances ?

    Oui, mais ce sera la dernière. Pour Corinne Hervé, qui vient de boucler le cycle du primaire, il s’agira alors de s’engager dans une autre épreuve. Trouver, au plus vite, à se rassurer dans la cour du collège où grouillent, à l’heure de la récréation, quelque quatre cents élèves. De quoi lui faire regretter les temps heureux de sa petite école.

     

                                                                                                                                    C.T.

                                                                                                             Mardi 8 décembre 2020

     

     Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

    De gauche à droite, en commençant pas le haut  : Mme Gisèle Bocher tenant dans ses bras son fils Frank  , Laurence Poilpot , Claude Broudic  , Marc Hervé  , Didier Broudic  , Corinne Hervé  , Jean Yves Roudot , Hervé Le Gentil  , Jean François Le Gentil  , Mme France Schillinger , Viviane Poilpot , Christine Broudic  , Marc Morvan , Frank Schillinger , Yannick Le Gentil  , Sylvie Meudal , Rémy Toullic  , Dominique Le Gentil  , Laurent Hervé  , Fabien Calala , Olivier Hervé  , Erwan Le Berre , Valérie Le Gentil  , Boris Schillinger , Anne Marie Broudic  .

     * Pour agrandir la photo, cliquer sur le document

     

    Une cigogne sur le toit

     

     

    En faisant travailler ma mémoire, quelques souvenirs me reviennent de mes années de scolarité à notre petite école de Kermouster. Au début il y avait deux classes, la grande et la petite. A cette époque nous étions encore assez nombreux.  À chaque rentrée scolaire, le camion Magasin bleu venait  chez mémé en klaxonnant et nous avions le droit de choisir deux blouses pour l’année scolaire. C'était trop bien.

    Nos repas à la cantine étaient très rares car notre mémé Azeline habitait à côté de l'école.  Tous les midis avec mon grand frère Marc, nous rentrions à pied pour manger chez notre grand-mère. Sur notre chemin il y avait un chien, Bouboule, qui nous attendait pour nous faire peur,  comme s’il connaissait les heures de nos passages vers chez lui. Pour se défendre, on lui lançait des cailloux. Surtout mon frère.

    Autres bons souvenirs, nos belles écritures à la plume  et nos buvards roses que l’on adorait se laissaient imprégner d’encre.

    La maman de la maîtresse avait des souris blanches dans une cage. Quand il y avait des naissances, nous étions toujours contents d’aller voir les bébés souris.

    Dans notre petite classe il y avait une pie, dans une grande cage. Nous prenions plaisir à la taquiner avec notre règle en bois, mais elle avait toujours « le dernier mot ». Avec son bec elle réussissait à attraper la règle et se gardait de nous la rendre. La maîtresse nous grondait.

    Bob Schillinger, le mari de notre maîtresse, avait fabriqué une cigogne en plâtre. Il a placé « son œuvre » sur le toit de l’école. Elle y est restée plusieurs années

    Les fêtes  de  Noël  étaient magiques. Nous faisions un spectacle avec les costumes et les décors que nous avions réalisés avec la maîtresse et nos parents.  Notre classe était décorée avec des guirlandes en papier  et des étoiles brillantes que nous avions, nous-mêmes, confectionnées.

    Nous étions tellement heureux de jouer notre rôle  - que nous avions bien appris en classe - devant nos familles, qui nous applaudissaient.  Suite à cela, un goûter très copieux et l'arrivée du Père Noël, la distribution de nos beaux cadeaux. Que du bonheur !

    Pour la fête des mamans et papas  nous étions toujours très contents de fabriquer leurs petits cadeaux  qui les combleront au moment de leur offrir.

    À la belle saison, plusieurs fois par semaine, nous allions pique-niquer sur les petites plages de notre village. Notre travail avec la maîtresse portait souvent sur le thème de la mer. Habitant à proximité  nous n'allions jamais à la mer avec nos parents. Aussi, ai-je apprécié les sorties en voilier organisées par le CAK, le Comité d’animation de Kermouster. Mais je conserve un beau mais vague souvenir de notre navigation sur le Saint-Guénolé, un vieux gréement appartenant à un marin qui vivait à bord. Ce jour là nous sommes allés par le Trieux jusque la Roche Jagu. Cette sortie était encadrée par Monsieur Guy Prigent.

    Il y avait aussi les kermesses, organisées par nos parents et les enseignants. Un après-midi de jeux pour les petits et les grands. On gagnait des jouets et des bonbons. Je sens encore la bonne odeur des crêpes et des grillades.

    À l’approche  des grandes vacances, une promenade scolaire en car était organisée. Accompagnés de  nos parents, nous avons visité chaque année de jolis endroits : le Mont Saint Michel, Saint Malo,  Sainte-Anne  d'Auray, Fort-la- Latte...

    Mes dernières années, il n'y avait plus que la petite classe d'ouverte. Nous n’étions plus que neuf élèves. Deux familles: Broudic et Hervé.

    Mon enfance fût merveilleuse dans cette petite école familiale, mais le passage en sixième, au collège,  entourée d'environ quatre cents autres élèves reste un traumatisme. Trop de lacunes scolaires.

     

                                                                                                                              Corinne Hervé/Marjou

     

    Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

    En bas : Hervé Laurent, Thomas Gérald, Thomas Blaise, Thomas Armel, Hervé Olivier, Broudic Anne Marie. En haut: Hervé Corinne, Madame Le Roux; Hervé Marc, Broudic Claude. 

     

    Le rêve  de l’eau…

     

    Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

    Juin 1981embarquement sur le Saint-Guénolé pour les élèves de Kermouster et de Kerbors jusqu'au château de La Roche Jagu (Photo Jean Lalouet / La Presse d'Armor)

     

    Si j’en étais arrivé à ne plus faire le moindre effort de compréhension, je pourrais me surprendre à reprocher à Corinne Marjorie de n’avoir pas été en mesure de nous raconter par elle même cette journée de navigation à bord du Saint-Guénolé. Mais qu’elle se rassure, je n’en suis pas là, trop conscient de l’impossibilité que serait la mienne de raconter un événement vécu au même âge, fût-il en soi « inoubliable ». Je vais d’ailleurs lui en fournir, ci-après, un exemple qui est collé à la coque de ce même vieux gréement. Il en est ainsi, notre mémoire se montre bien souvent oublieuse, voire sélective.

    Que cette escapade nautique  se soit conclue par un spectacle au château de La Roche Jagu n’y aura rien changé. Même la présence d’un clown, à bord ! Seul surnage le nom d’un des organisateurs de cette journée, Guy Prirent, dont la réputation n’est plus à faire en presqu’île et bien au-delà des rives du Rieux. On se souvient, ici, qu’il aura été la cheville ouvrière de l’Ecole de mer du Trésor/ Kermouster-Lézardrieux,  laquelle s’installera, quelques années plus tard, dans les locaux de la petite école publique désaffectée. Un jour, qui sait, il conviendra de revenir sur ce chapitre de l’histoire locale.

     

    Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

     A la barre, Paul Cornillet, patron du Saint-Guénolé (Photo Corinne Hervé/Marjou)

    Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

                                                                                     (Photo Corinne Hervé/Marjou)

     

    Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

    Guy Prigent, à gauche et Jean Lalouet à droite (Photo Corinne Hervé / Marjou)

     

    Corinne Marjou est affirmative sur un point : ces quelques photos ont bien été prises lors de cette journée. Mais pour le reste, il m’aura fallu plonger dans les archives de La Presse d’Armor pour resituer le contexte dans lequel Corinne a pu s’initier à la navigation à l’ancienne.

    Cette balade sur le Saint-Guénolé avait été organisée par l’association Communes, une association dont Guy Prigent aura été, aux côtés de Claude Sichez (le clown Clodock) et Marie-Christine Camal, un des fondateurs. Objectifs de cette association : favoriser l’animation du territoire alors que les écoles se vident et que les maisons des villages deviennent de simples résidences secondaires.

    Ce jour là, le Saint-Guénolé va acheminer des élèves de Kermouster et de Kerbors jusqu’à la cale de la Roche Jagu. Pour un spectacle intitulé « Le rêve de l’eau », spectacle pour partie conçu par les élèves eux-mêmes, auteurs éphémères de textes sur la migration du saumon, la qualité de l’eau et les elfes du Trieux.

    Un beau et vague souvenir nous dit Corinne. Un « rêve de l’eau » évanoui ? Allons donc ! Les petits événements qui auront marqué cette journée d’initiation à la voile ancienne ressurgiront un jour ; sans nul doute !  Qui a mis le pied à bord, ne peut oublier le Saint-Guénolé, un cotre construit en 1948, ancien coquillier de la rade de Brest auquel un vieux sage venu de Saint-Quay-Portrieux aura su donner l’allure d’un « porteur de rêves ».  

     

    Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

    Le clown Clodock aux côtés de Paul Cornillet (Photo Jean Lalouet/ La Presse d'Armor)

    Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

     Les enfants dans une chorégraphie mimant l'océan (Photo Jean Lalouet/ La Presse d'Armor)

    Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

     

     

    Haïkerm pour un Vieux Sage

     

    Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

    L'estuaire vue de l'anse des Perdrix où le Saint-Guénolé avait son corps-mort

     

    Corinne Marjou m’offrant cette opportunité, je me suis empressé de la saisir. Au point de lui être redevable d’une belle balade, ce mardi 8 décembre 2020, hors du champ cadastral du hameau.

    Comme je l’ai laissé entendre ci-dessus, entre le Saint-Guénolé, Paul Cornillet et moi-même le lien a été fort et le demeure, même si Paul n’est plus de ce monde. Cette balade, ce mardi après-midi, nous a menés, Eliane et moi, jusque l’anse des Perdrix. C’est ici que le Saint Guénolé aura trouvé un autre port d’attache, durant plusieurs années. Quoi de mieux, déjà, qu’un haïkerm pour sceller nos retrouvailles dans la marche du temps.

     

    Auprès des Perdrix

    Ton corps-mort est orphelin-

    On ne t’oublie pas !

     

    Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

                                                                                                                                        (Photo Marcel Morellec)

     

    Mais il me faut pousser plus loin l’explication de cet hommage posthume. Quitte à affronter, à mon tour, une mémoire défaillante.

    Saint-Quay-Portrieux aura été de longues années, pour Paul et moi, notre « lieu commun ». Tout comme Corinne aimait sortir de l’enceinte de l’école pour s’en aller jouer sur les grèves, au même âge qu’elle je courais les plages et appréciait tout particulièrement de traîner mes guêtres sur le quai du port. C’est là que j’ai appris à connaître ce copain d’enfance de mon père. Lui et son frère étaient pêcheurs parmi les pêcheurs. A cette époque, la Saint-Jacques n’était pas reine. On ne parlait pas encore d’y construire un nouveau port.

    Et puis le temps a passé. Paul a surpris tout le petit monde des Quinocéens quand il s’en revint au port à la barre d’un sloop aux voiles d’un rouge brique. Un bateau construit en 1948 dans un chantier naval de la presqu’île de Crozon. Son « cotre de la mer d’Iroise », comme Paul aimera en parler, aura d’abord dragué la coquille en rade de Brest.

    En 1965, cela faisait trois ans que le bateau était à l’abandon quand Paul Cornillet, alors âgé d’une quarantaine d’années, se décida à donner corps à une irrésistible tentation : naviguer sous voiles, d’abord pour son propre plaisir voire à le faire partager. Le Saint-Guénolé va être figure de proue d’un renouveau du patrimoine maritime. L’année même où Corinne Marjou et ses camarades ont franchi la coupée, en 1981, naissait à Douarnenez la revue Le Chasse Marée.

    Paul Cornillet et son Saint-Guénolé auront participé à de nombreux rassemblements de vieux gréements qui ont été portés par un réel engouement. Mais pour Paul, son Saint-Gué  ce sera plus qu’un bateau que l’on fait parader. Le Saint-Gué sera sa maison, son lieu de retranchement, de ressourcement.

    C’est dans cette coque mêlant le chêne, l’orme et le pin qu’il vivra aux senteurs de la mer. Sa seule maîtresse. Elle lui aura donné plusieurs ports d’attache et ce corps-mort enraciné dans les fonds sableux du Trieux.

    La vie ayant fait son œuvre, je retrouverai Paul Cornillet quelques décennies plus tard. Je m’en souviens comme si c’était hier, place du Martray à Paimpol. Sa renommée n’est plus à faire, mais il était resté tel que lui-même. Un taiseux coiffant une éternelle casquette. Une belle gueule de loup de mer. Sous le caban, un cœur battant au rythme d’un monde qui sera demeuré le sien, malgré les apparences.

    Je ne peux que remercier le cousin Marcel, qui fut certainement l’un des tout premiers, si ce n’est le premier, à avoir été mousse à bord du Saint-Gué. Il pourrait vous en parler mieux que moi. C’est en apprenant à souquer la grand voile, la voile de flèche ou le foc qu’il est lui-même devenu marin accompli. Mais dans sa boîte à souvenirs, il a retrouvé un document qui nous éclaire sur la véritable personnalité de l’ermite du Trieux. Prenez le temps de le lire !

     

    Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

     

    * Pour vous faciliter la lecture, cliquez sur le document

     

    Avant d’en terminer, il me faut rappeler un souvenir qui vogue dans le sillage du Saint-Guénolé. Pour rassurer Corinne Marjou  et tous ceux qui l'ont précédée dans l'exercice de la "rédaction", en montrant que , moi-même, je ne suis guère en mesure de raconter les détails d’un événement, vécu dix ans plus tôt que Corinne sur ce même bateau,  qui se devait d'être inoubliable.

    Ce jour là, avec une bande de copains, dont je me souviens plus de tous les noms, nous étions à bord du Saint-Gué. Au départ de Saint-Quay. Destination Bréhat. Avec le recul, je me dis que le Vieux Sage qui tenait la barre savait déjà qu’il allait nous mener en bateau et que la croisière tournerait court. Pour une simple raison : un temps de curé, pas le moindre souffle pour gonfler les voiles, la pétole comme on dit du côté de la Méditerranée.  Mais, certainement déjà en tête, un plan B tenu secret : une débarque sur l’île harbour à même pas cinq milles nautiques du port.

    Que dire de plus ? Rien, si ce n’est que pour celle qui venait de décider de s’embarquer avec moi pour la vie, les rochers de cette île au petit phare n’auront pas été tendres avec une cheville. Et cela, elle et moi ne l'avons pas oublié.

     

                                                                                                                                 C.T.

     

     

    Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

    En venant jusque la grève de l’anse des Perdrix, nous savions y trouver une plaque scellée sur un muret de pierres, gravée pour mémoriser le souvenir de Paul Cornillet, décédé en 1988, à l’âge de 65 ans. Là aussi, la nature reprend ses droits. La silhouette du Saint-Guénolé s’estompe. Le sloop  semble naviguer dans un épais brouillard. Les inscriptions sont illisibles. Mais comme l’aurait dit Paul lui-même : « Ainsi va la vie. »

     

     

    Sur le chemin de l’école : Corinne Hervé/Marjou

                                                                                    (Photo Marcel Morellec)

     

     Pour suivre : 

     

    Sur le chemin de l’école : Marie Françoise Moreau / Broudic

     

    Précédemment : 

     

     Sur le chemin de l'école: Jean-Yves Roudot

     

     Sur le chemin de l'école: Rémy Toullic

     

    Sur le chemin de l'école: Nicole Toullic / Guillou

     

     Sur le chemin de l'école: Claudie Asselain / Missenard

     

     Sur le chemin de l'école: Pascal Perrot

     

    Sur le chemin de l'école: Dominique Le Bleiz

     

    Sur le chemin de l'école: Yvon Perrot

     

    Sur le chemin de l'école: Marie-Hélène Baibled / Costiou

     

    Sur le chemin de l'école: Jean-Pierre Le Dantec

     

    Sur le chemin de l'école: Yvon Corlouer

     

    Sur le chemin de l'école: Michel Le Troadec

     

    Sur le chemin de l’école : Marie Françoise Séguillon

     

     Sur le chemin de l'école: Michel Le Cam

     

    Sur le chemin de l'école: Marie-Claire Beauverger / Pochat

     

    Sur le chemin de l'école: Marie Françoise Arzul / Parenthoën

     

    Sur le chemin de l’école : Jean Bourdon  

      

    Sur le chemin de l'école : Huguette Arzul / Le Berre

     

    Sur le chemin de l’école : Marie Anne Beauverger / Ernault 

      

    Sur le chemin de l’école : Rosalie Le Blouch / Le Lay 

     

    Sur le chemin de l'école : Ernest Lavisse 

     

    Sur le chemin de l'école : Mathurin Boscher 

     

    Sur le chemin de l’école : Isabelle Marrec 

     

     Sur le chemin de l’école 

      

    Le Kermouster d’Yves Saindrenan 

      

    Adieu Monsieur…l’Instituteur!   

     

    * Pour retrouver directement l'une ou l'autre de ces chroniques, écrire l'intitulé  du nom dans la case "rechercher", à gauche sur l'écran.

     

     


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