• Comme une pensée qui s’élève

     

    Comme une pensée qui s’élève

     

     

    Le soleil, la pluie ; entre les deux l’arc-en-ciel. Un spectacle dont on ne se lasse pas. Ce qui n’a pas empêché un esprit, ô combien éclairé, d’écrire : « L’arc-en-ciel qui dure un quart d’heure, on ne le regarde plus ». Une pensée de Goethe, tirée de ses maximes, dont Georges Brassens s’est inspiré.

     

    Sa chanson L’arc-en-ciel d’un quart d’heure n’est pas la plus connue, mais on y voit le talent d’un chanteur compositeur capable d’accoucher d’un texte poétique à partir d’une simple phrase, puisée, il est vrai, à bonne source.

     

    Combien de temps, Claudie, a-t-elle pu contempler l’arc-en-ciel qui s’est élevé au dessus de l’estuaire ? Deux, trois, dix, quinze minutes ? Plus d’un quart d’heure ? Peu importe ! Ce qui compte c’est qu’elle a eu la bonne idée de nous faire partager la beauté de l’instant, en traduisant son émotion par un haïkerm qui, tout en soulignant combien elle peut être source d’émerveillement, nous rappelle que la vie a du sens C’est l’intensité du spectacle qui nous est donné à voir et l’émotion qu’il suscite qui comptent; et non pas sa durée.

     

     

    Lumière de Toussaint

     

    L’arc comme une pensée qui s’élève

     

    Vers tous nos défunts 


     

     

     


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