• Remise en état de la cale nord devant l’île à Bois

    C’était inscrit dans le programme du candidat Marcel Turuban. Trois mois après son élection au poste de maire, c’est entré dans les faits. Un camion-toupie est venu déverser ses 10 m3 de béton sur la cale menant à la grève nord devant l’île à Bois. Cette cale était depuis des lustres dans un sale état. Par forts coefficients, le flot monte jusqu’au niveau de la route ce qui finit par avoir des effets dévastateurs. La veille, Pierrick Séguillon et Kevin Thomas, épaulés par d’autres collègues des Services techniques, avaient eu la charge de préparer le terrain. Ce mercredi 9 juillet, il ne leur restait plus qu’à étaler ce béton liquéfié et mettre à niveau le tout en veillant à la régularité de la pente. A priori, la mer ne reprendra pas son travail de sape avant la mi-août. D’ici là, le béton aura eu le temps de sécher et sera donc armé pour résister. Dans un prochain temps, le parapet côté mer va être consolidé en divers endroits.

    Remise en état de la cale nord devant l’île à Bois

    La cale avant réfection

    Remise en état de la cale nord devant l’île à Bois

    10 m3 de béton ont été nécessaires pour obtenir une bonne couverture susceptible de résister au travail de sape de la mer


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  • Expo : le Trieux de Kerscouédec à Kermouster

    A la source du Trieux par Béatrice Vanlandeghen

    La saison estivale des expositions est ouverte. Les membres de l’association Group’Art de Plourivo ont réinvesti la salle communale dès samedi 5 juillet. Ils y présenteront leurs réalisations jusqu’au dimanche 13 juillet inclus. Cette année, ils sont au nombre de quinze. Tous ne résident pas sur le territoire de Plourivo, mais tous ont une certaine proximité avec le thème générique de cette exposition : le Trieux. C’est sur ce thème qu’ils ont un mois durant présenté, dans le cadre de la Maison des estuaires de Penhoat-Lancerf, leurs photos, aquarelles, pastels, peintures sur soie et autres sculptures et ouvrages en bois. Un fil conducteur qui les a amenés le plus naturellement du monde à s’approprier, pour une semaine, les cimaises qui surplombent l’estuaire.

    A première vue, cette exposition souffre d’un trop plein. Il est vrai que les murs de la salle communale ne sont pas extensibles. C’est une contrainte qui oblige tout exposant à penser « vue d’ensemble ». Mais ce qui est facilement réalisable pour un seul exposant devient plus compliqué quand il s’agit d’un groupe réunissant quinze personnes.  Comment mettre en valeur le travail et le talent de chacun ?  Comme l’an passé, l’exposition de Group’Art pêche donc par une trop forte densité. Au premier abord, l’œil a du mal à se fixer, mais, le temps d’adaptation terminé, le visiteur peut y trouver de multiples sources d’étonnement.

    Nous utilisons sciemment cette notion de source car, par voie de conséquence, prendre le thème de la rivière pour colonne vertébrale c’est s’exposer à devoir faire courir l’imaginaire de la source à l’estuaire. Or, et c’est là un indice que nous a glissé dans l’oreille Béatrice Vanlandeghen : tout le monde ne s’accorde pas sur l’endroit d’où le Trieux jaillit des profondeurs de la terre. L’une de ses photos exposées à Kermouster (photo ci-dessus) focalise sur un lieu situé près du hameau de Kerscouédec, commune de Kerpert, en Argoat. C’est d’ici que le Trieux commencerait à envisager ses épousailles avec la mer. Mais, Béatrice Vanlandeghen n’est pas en mesure de l’affirmer. Elle se repose sur des certitudes partagées par des anciens du cru. Le mystère reste donc entier. Et puis, l’essentiel est ailleurs. Il est dans la qualité de la mise au point, du cadrage et du rendu.

    Cette exposition fait  la part belle aux photographes. Passionnés de longue date, ils sont sept à maîtriser le Réflex numérique, un progrès technologique qui n’a en rien émoussé les bons réflexes qui transformaient poses et instantanés du film argentique en démarche artistique.  

    Au fil des permanences – chaque jour, de 14 h à 19h, à raison de deux membres – nous essaierons de mettre des visages sur l’ensemble du groupe. Aujourd’hui Béatrice Vanlandeghen, Nicole Allais  et Gérard Le Roy, tous trois passionnés par la photo, et Jean Fourniaud dont l’aquarelle  de « notre » incontournable chapelle, déjà exposée l’an passé, trône à l’entrée de la salle. Pour cet ancien élève de l’Ecole Estienne (l’Ecole supérieure d’arts graphiques de Paris) puis  responsable d’un studio dessin d’une grande imprimerie de Lyon dessiner et peindre c’est dans l’ordre naturel des choses de la vie.  Avec une prédilection pour l’aquarelle. Mais ce plaisir de l’art graphique est, depuis la retraite,  amplifié par ce partage en groupe. Certes, il ne conteste pas le ressenti que l’on peut éprouver en pénétrant dans la salle, mais il nous invite à y regarder de plus près. Le Trieux a peut-être de multiples autres sources mais il a de tout temps permis aux artistes de croiser les regards. Cette expo nous en offre une large palette.

    Expo : le Trieux de Kerscouédec à Kermouster

    Le pont de Frinaudour vu par Nicole Allais

    Expo : le Trieux de Kerscouédec à Kermouster

    Béatrice Vanlandeghen

    Expo : le Trieux de Kerscouédec à Kermouster

     Gérard Le Roy

    Expo : le Trieux de Kerscouédec à Kermouster

    Jean Fourniaud posant devant ses dessins et deux de ses aquarelles. Les trois peintures centrales sont des acryliques de son collègue Yves Caro. On notera la présence de tirages paier de vieilles cartes postales qui ont également servi de source d'inspiration.


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  • Il y a de la pédagogie dans l’air

    Le projet était dans l’air. L’idée a fait son chemin…la municipalité a placé un radar « pédagogique » rue Saint-Maudez. Il s’agit, on l’a bien compris, de nous rappeler la nécessité qu’il y a à lever le pied de l’accélérateur quand nous traversons le hameau. Ce n’est donc pas à proprement parler un radar qui enregistre tout dépassement de vitesse. C’est une simple piqûre de rappel. Mais qui dit radar, fût-il pédagogique, suppose contrôles. Nous voilà avertis ! 30 km/h.


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  • Saison estivale : c’est parti !

    On ne change pas une équipe qui….Détrompez-vous ! Ce n’est pas ici, ni d’ici, que l’on va  donner, à quelques heures d’un match décisif pour l’équipe de foot de France, des conseils à l’entraineur Didier Deschamps pour que le Onze tricolore puisse espérer battre son adversaire allemand. Il s’agit simplement pour nous de signaler que c’est la même équipe qui va, en juillet et en août, assurer les visites de la chapelle. Pour la première mi-temps, c’est Lucie Blondel qui va tenir le poste. En août, Jean Coatalan la remplacera, comme l’an passé. Cela dit, du côté de Plourivo, on ne change pas non plus de formule puisque Jean-Yves Toulellan, artiste tourneur sur bois, et ses amis du Group’Art vont, quant à eux, réinvestir, cette semaine, la salle d’exposition. Tournage sur bois, dessins, aquarelles, calligraphie, peintures sur soie, ces créateurs en tout genre préfèrent jouer collectif.

    La saison dite estivale est donc bel et bien engagée, avec, qui plus est, une météo rassurante. Rappelons que le 20 juillet, le parking de l’île à Bois accueillera le traditionnel vide-greniers. Les membres de l’Amicale de Kermouster se sont réunis ce jeudi 3 juillet pour préparer le rendez-vous, enrichi cette année d’un vide-jardins On notera que la municipalité a fait installer un lieu d’aisance à même le parking. A l’ombre des grands arbres, cette vespasienne, dont nul ne peut discuter l’intérêt, se fait discrète et n’altère en rien le paysage. Reste maintenant à espérer que le soleil fasse preuve, tout au long de l’été, d’une générosité aussi intense que ces jours derniers.


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