• Nous profitons des circonstances pour étaler notre science puisque nous vous donnons à croire que nous comprenons le Mandarin en traduisant ainsi l’idéogramme ci-dessus : « l’eau coule, les nuages restent ». Les idéogrammes de la langue classique chinoise existent depuis presque 3 000 ans et c'est vers 210 avant Jésus-Christ que Li Seu , Premier ministre sous l’empereur Qin, déclarait : « Dans l'écriture d'un caractère, ce n'est pas seulement la composition qui importe, c'est aussi la force du coup de pinceau. Faites que votre trait danse comme le nuage dans le ciel, parfois lourd, parfois léger. C'est seulement alors que vous imprégnerez votre esprit de ce que vous faites et que vous arriverez à la vérité. » (Source Wikipedia)

    Cette exigence de  vérité nous oblige à préciser, sans plus tarder, que notre connaissance de la langue chinoise se limite malheureusement à ces quatre caractères calligraphiés. Aussi, ne pouvons-nous que conseiller aux jeunes de se familiariser, sans trop tarder, avec cette langue parlée par plus d’un milliard de personnes. Demain plus qu’hier, il sera important de pouvoir comprendre et échanger avec cet Empire qui vient de fêter la nouvelle année du "Cheval" et qui, cela se doit d’être souligné, n’est pas qu’un nouvel El Dorado économique mais constitue un creuset de la culture universelle. Pour ce qui nous concerne, nous jetons l’éponge. Trop tard "pour nous mettre en selle" et pour assimiler une langue qui utilise la même prononciation (mâ) pour dire maman ou cheval.

    Il n’empêche, cette citation transcrite sur papier de riz,  retrouvée dans nos archives,  tombe à point nommé pour illustrer la situation que nous vivons depuis le début de l’hiver. Il ne fait pas froid, mais les forts  coups  de vent se succèdent à une cadence exceptionnelle et les nuages déversent des tonnes d’eau sur une terre qui n’en peut plus. Oui, en effet, « L’eau coule et les nuages restent ». Même , en ce samedi matin baignant sous le soleil, on ne se fait guère d’illusion car, désormais, grâce aux prévisions météorologiques, on sait d’avance le temps qu’il fera à huit jours et la semaine qui s’annonce sera du même tonneau que les précédentes.

    Dans la nuit de ce jeudi 6 février, le Trieux a profité de cette agitation atmosphérique pour sortir de son lit et le vendredi matin Guingampais et Pontriviens se sont donné, à leur corps défendant, un air de Vénitiens. Ils n’étaient pas les seuls car dans nombre de villes et de villages bretons les rivières qui les traversent n’ont pas été en reste.

     Sans connaître les affres d’une inondation, Kermouster porte aussi les stigmates de ces intempéries à répétition. Fossés et douves regorgent d’eau et sur les pentes ça "rigole" dru. Au sortir d’une buse, le ruissellement se donne des allures de petite cascade avant d’aller se mêler aux eaux de l’estuaire. Mais là où le drain fait défaut, l’eau ne se contente pas de nourrir la terre. Elle use et abuse de son pouvoir pour saper le labeur des hommes. Comme le montrent ces quelques photos ci-après, cette abondance de pluie est à l’origine d’écroulements de murets On pouvait craindre les bourrasques mais le danger a jailli de la terre.

     
     

     

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  • C’est désormais acquis, le dimanche 23 mars nous n’aurons à choisir qu’entre deux listes. Pas la moindre rumeur sur une éventuelle troisième liste. Notre choix portera donc sur  « Agir ensemble pour l’avenir de Lézardrieux », liste menée par Anne Yvonne Le Coq, ou « Lézardrieux, un nouveau souffle » de Marcel Turuban. Une chose est d’ores et déjà quasi certaine, l’affaire sera réglée au soir du premier tour puisque la liste ayant obtenu la majorité des votes exprimés remportera la majorité des sièges. Il serait tout à fait exceptionnel de voir les deux listes recueillir le même nombre de voix. On imagine l’énergie qui serait alors déployée par les assesseurs pour recompter et valider les bulletins, une seule voix récupérée suffisant à faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Scénario improbable ?

    Ce dimanche 2 février, Anne Yvonne Le Coq aura été la première à dévoiler les noms de ses colistiers. Confirmation est ainsi donnée de ce qui n’était plus qu’un secret de polichinelle : Kermouster, en la personne de Jean-Paul Batel, y est représenté. Nous savons que la liste adverse ne sera pas en reste, mais nous attendrons là encore l’officialisation de sa participation pour « dévoiler » le  nom de celle (il s’agit bien d’une jeune femme)  qui portera les couleurs du hameau. Tout laisse donc à penser que kermouster aura au moins un porte-parole dans la prochaine équipe municipale, sous réserve bien sûr que « nos » représentants soient, l’un comme l’autre, en position éligible. Il va nous falloir attendre encore quelques jours pour connaître le positionnement des candidats dans les deux listes. A l’interdiction du panachage s’ajoute également l’impossibilité pour l’électeur de modifier ce positionnement.

     Que Marcel Turuban et Anne Yvonne Le Coq aient pensé placer l’atout « Kermouster » dans leur main n’est pas pour nous déplaire Mais au-delà de ce satisfecit, nous commettrions une erreur à vouloir cerner les enjeux des élections par le petit bout de la lorgnette. Car nous n’allons pas voter uniquement pour une nouvelle équipe municipale. Nous voterons le même jour pour élire des conseillers communautaires. Pour la première fois, dans les communes de plus de 1000 habitants – c’est le cas de Lézardrieux, de Pleubian, de Pleumeur-Gautier et de Trédarzec – les conseillers communautaires vont être élus au suffrage universel direct. Les délégués intercommunaux représentant les communes au sein des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) étaient jusque là désignés au sein du conseil municipal. Notre bulletin de vote comprendra deux listes, une pour les candidats au conseil municipal, une pour les candidats aux sièges des conseillers communautaires, ceux-ci devant nécessairement être issus de la liste des conseillers municipaux.  Il va donc s’agir pour nous de voter également pour celles et ceux que nous penserons les mieux à même de conduire les affaires à l’échelon   Presqu’île  Sauvage. Un vote à double détente en quelque sorte !

    Parité obligatoire, panachage interdit, élection des conseillers communautaires le même jour : le rendez-vous citoyen du 23 mars va contrarier bien des habitudes. A chacun d’entre nous de faire sa révolution sur lui-même pour éviter que ne s’engouffre dans les urnes une trop forte marée de bulletins nuls.

     


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