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    Depuis une quinzaine de jours, Kermouster a son « totem ». Comprenez, son panneau d’information R.I.R. (Relais Informations Randonnées) ! Les services techniques de Lézardrieux  l’ont planté en plein cœur du hameau, à même l’aire de pique-nique offrant un joli point de vue sur l’estuaire du Trieux. Il faut y voir la preuve que l’intercommunalité– la mise en place de ce type de signalisation relève de sa compétence – entend parfaire sa stratégie touristique. La presqu’île est une terre de découverte pour celles et ceux qui aiment chausser les godillots. Mais comme on le sait, la perfection n’est pas de ce monde. Ainsi, en découvrant pour la première fois le totem, nous nous sommes dit qu’il y avait peut-être moyen de le planter à un autre endroit, plus discret tout en restant bien évidemment visible pour les randonneurs. Nous l’avouons : l’envie de fustiger le responsable des services techniques pour avoir fait ce choix d'implantation

    Un « totem » en plein cœur du village

    nous a d’emblée titillés. Mais en nous donnant le temps de la réflexion, donc de la vérification – une règle qu’il convient de respecter – nous avons évité de tomber dans le panneau de la critique infondée. Si ce totem s’élève à cet endroit, c’est parce que les services techniques n’ont pas pu faire autrement. Impossible de creuser à l’entrée de l’aire de pique-nique où ce panneau aurait été très bien situé. La pioche se heurtait à la roche. Et ce n’est qu’après de nombreux tâtonnements que les agents communaux ont pu trouver matière à sceller ce  totem auquel  nous finirons par nous habituer. Puisse le bois utilisé résister, quant à lui,  à la patine du temps !


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    Les membres actifs de l’Amicale de Kermouster étaient conviés, lundi 24 septembre, à tirer le bilan des festivités organisées à l’occasion du Pardon .Compte rendu de Daniel Hallot, vice-président de l'Amicale.

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    Le vent soufflait très fort, lundi matin,  sur Lézardrieux quand, dans l’église paroissiale,  les drapeaux se sont inclinés sur son cercueil. Hubert Merlot,  92 ans, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, de l’Indochine puis de l’Algérie, à qui était rendu l’hommage de la Patrie,  avait définitivement déposé les armes dans la nuit du jeudi au vendredi, vaincu par le poids des ans. Le vent, Hubert Merlot ne l’appréciait guère mais cela ne l’a pas empêché, lui le montagnard, né au pied des Alpes,  de faire corps avec Kermouster. C’est dans notre village qu’il avait recouvré, après une longue carrière militaire, le plaisir d’humer l’air du temps, dés lors,  au rythme des marées. Kermouster conservera le souvenir d’un homme engagé au service de tous. Il fut une cheville ouvrière du CAK, le comité d’animation de Kermouster créé en 1988 par une armée de bénévoles dont il sera le trésorier jusqu’en l’an 2000 . Il savait énoncer les chiffres avec humour. Au basculement du siècle, l’heure de la relève avait sonné. Hubert Merlot pouvait alors prendre tout son temps pour fumer ses cigares (voir l'article ci-dessous publié à cette occasion par La Presse d'Armor). Puis sa haute silhouette s’est peu à peu affaissée  comme pour mieux résister aux bourrasques du temps. Hubert Merlot repose dans le petit cimetière  de Kermouster. Nos sincères condoléances à son épouse Marie-Yvonne, à ses enfants et toute sa famille.

    Hubert Merlot n'est plus


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  • Comme nous l'avons déjà dit, Point de vue de Kermouster s'est donné pour principal objectif de faire taire, par le dialogue, les ressentiments qui se sont forgés, au fil du temps, entre le bourg et le hameau dont les destins sont liés...depuis 1790. D'aucuns ne sont pas sans connaître l'histoire de la commune, mais pour celles et ceux qui ne se seraient pas encore penchés sur la question, nous conseillons la lecture d'une étude sur le patrimoine culturel breton réalisée en 2009 à la demande de la Région Bretagne et du Conseil général des Côtes d'Armor  et mise en ligne à l'adresse suivante :  

    Lézardrieux, Kermouster, Écart dit hameau ou village de Kermouster

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    Nous avons trouvé, dans le chapitre consacré à notre commune, une foule de renseignements historiques et notamment cette précision sur la date de rattachement de la "frairie" de Kermouster à Lézardrieux. Le mot frairie est pris ici dans le sens "subdivision de la paroisse". Avant la Révolution, Kermouster était une frairie, sauf erreur de notre part, de la paroisse de Lanmodez. En 1790, nous précise-t-on, le district de Pontrieux désigne Lézardrieux comme chef-lieu de canton, au grand dam de Pleumeur et de Pleubian qui se disent lésées et n'admettent pas que Lézardrieux soit admis dans cette fonction. C'est alors que le district - "avec la complicité de Lézardrieux" précisent les auteurs de l'étude- demanda à la frairie de Kermouster de bien vouloir se joindre à la commune de Lézardrieux. "Cette dernière", ajoutent-ils," accepta avec une certaine fierté" et Lézardrieux resta chef lieu de canton. Cette longue histoire commune crée donc, de part et d'autre, des droits et des devoirs réciproques.

    Mais quitte à rappeler cette "règle d'or" qui s'impose à tous les Lézardriviens, Kermoustériens compris,, empressons-nous de mettre un zest de légèreté dans le propos! En nous appuyant sur l'autre sens du mot frairie, celui d'une "joyeuse partie de plaisir et de bonne chère" (dixit Le Grand Robert de la langue française)!  La frairie de Kermouster ("Le village des moines" en Breton) subsiste au sens religieux du terme comme le souligne chaque année le pardon dédié à Saint-Maudez. Mais,  si le  traditionnel cochon grillé n'est plus de mise, on y cultive toujours l'envie du "bien vivre ensemble".

     

     


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  • La nuit porte conseil, a-t-on coutume de dire. Celle qui nous a transportés jusqu'à ce jeudi matin confirme l'adage. Après avoir rappelé le souhait de nombre de Kermoustériens de voir disparaître les poteaux et les fils des réseaux électrique et téléphonique, il nous est apparu nécessaire d'apporter un élément supplémentaire à la réflexion. D'abord, nous est revenu en mémoire le propos d'un Kermoustérien de souche qui, tout en ne contestant pas l'aspect "verrue" du transformateur qui se dresse non loin de la chapelle, pose la question suivante : "S'il sagit de le remplacer par un transformateur certes moins voyant mais plus bruyant, qu'est-ce qu'on va y gagner?". Bonne question. Ensuite, la vie ne s'arrête pas, ici comme ailleurs, avec le coucher du soleil. Si suppression des réseaux actuels il y a, il faut bien se mettre en tête que d'autres "poteaux" seront nécessaires pour assurer l'éclairage public. Il conviendra alors de penser à repositionner au mieux des lampadaires ayant, par ailleur,s un design se fondant bien dans le paysage.


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