• Tel un grain de sable

    Tel un grain de sable

     

    Les lève-tard ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Au lever du jour, ce mardi, le soleil étant sorti de sa baignoire océanique, le spectacle valait assurément le coup d’œil. Les nuages nous promettaient la vie en rose. Tout est bon à prendre par ces temps pandémiques pour résorber le plus possible nos angoisses.

    Le ciel bleu qui s’est installé au-dessus de nos têtes ne peut que nous faire le plus grand bien. Et pourtant, je ne puis cacher ma déception. J’espérais voir, ce lundi, comme cela nous avait été annoncé, le gros nuage ocre rouge jaune de sable du Sahara.

    Je n’ignore pas bien évidemment les conséquences qu’un tel phénomène peut avoir sur notre santé. Les poussières désertiques ont indéniablement un impact sur la qualité de l’air. Nos bronches n’ont pas besoin de cela. Mais puisque le port du masque nous est fortement recommandé, les risques d’avaler des grains de sable auraient été limités.

    Plus sérieusement, ces particules exotiques, n’ayant que peu de choses à voir avec les agrégats des coquillages qui forment le sable de nos grèves, peuvent provoquer des irritations et des problèmes respiratoires chez les personnes fragiles, toutes catégories d’âges confondues. Pourtant, je me sens personnellement frustré de n’avoir pu être témoin d’un phénomène qui, tout en étant rare, n’en reste pas moins naturel et d’une indéniable beauté.

     

    Tel un grain de sable

     

     

    Peut-être vous en souvenez-vous ! Cela remonte très précisément au lundi 10 octobre 2017. Au petit matin le ciel venait de prendre un aspect étonnant. Dans une atmosphère d’une extrême douceur, il était de couleur dorée, jaunâtre, avec de légères teintes sépia. La Bretagne dans son ensemble était concernée par ce phénomène généré par un ouragan répondant au joli nom d’Ophélia. Un ouragan qui soufflait alors au large de l’lrlande, avec des vents soufflant à 150 kilomètres/heures.

    Cela avait favorisé un flux de sud sud-ouest, qui s’est alors chargé des odeurs de fumée des incendies qui sévissaient alors dans le nord-ouest de la péninsule ibérique, en Espagne et au Portugal. La photo ci-dessus, qui sommeillait dans les archives, n’illustre que médiocrement ce ciel étrange qui a réussi à s’incruster, tel un grain de sable,  dans la boîte à souvenirs.

    Ainsi va la vie !

     

                                                                                                                            Claude Tarin

                                                                                                                       Mardi 21 février 2021

     

    Tel un grain de sable

    Tel un grain de sable

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Jeudi 25 Février 2021 à 11:08

     Pat tatoutis, Les Bretons savent bien que le ciel peut leur tomber sur la tête

    Graphix

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