• Oublions le vent! Parlons du souffle associatif!

    Oublions le vent! Parlons du souffle associatif!

    Compte tenu du « temps de chien » qui marque ce début d’année – Comprenez, un temps à ne pas exposer les bronches ! – c’est par voie de presse que nous avons appris qu’un Kermoustérien prenait la barre de l’association Chemins et Patrimoine de Lézardrieux. Fabienne Le Briand ayant, pour raisons personnelles, souhaité quitter cette fonction, c’est Louis Gautier qui prend le relais.

     Faute d’avoir pu rencontrer Louis Gautier depuis lors, pour les raisons que nous venons d’indiquer, nous avons replongé dans nos archives pour trouver « la » photo pouvant accompagner cette nouvelle chronique. Il faisait autrement chaud  de jour là, lors du traditionnel pique-nique du début du mois d’août. Louis Gautier, que l’on voit ici attendant patiemment son tour devant le barbecue, a incontestablement le sens de la vie associative. Le jour du pique-nique, organisé par l’Amicale de Kermouster, il n’est pas le dernier à mettre la main à la pâte pour que les braises soient au top au bon moment. A l’écouter, il pourrait également vous entraîner dans la ronde des danses bretonnes et bien évidemment sur ces chemins qui font le charme de la Presqu’île.

    Le connaissant, il ne va pas apprécier ce coup de projecteur, mais qu’il se rassure! A travers lui c’est aussi un coup de chapeau que nous adressons, en ce début d’année, à tous ceux qui dans ce hameau, adhérents à une association ou pas, ne restent pas les deux pieds dans le même sabot pour lui donner sa vitalité. Kermouster  est riche de potentialités. Les beaux jours finiront bien par arriver. Alors se lèvera l’armée des chevaliers de la tronçonneuse qui s’en viendront redonner aux chemins creux une nouvelle jeunesse. Le tout nouveau président de Chemins et Patrimoine n’est pas le dernier ce jour là à user de l’huile de coude.

     

    L’âme de La Cambuse

     

    Ici, à Kermouster, on espère, pour l’heure, que les volets de La Cambuse ne tarderont plus à  rouvrir, même si nous ne pouvons que conseiller à Sylvie de prendre le temps qu’il faut pour sa convalescence. Mais c’est un peu de sa faute ou, plutôt, grâce à elle si cette « taverne » s’est dotée d’une âme. La Cambuse, cela saute désormais aux yeux, est à Kermouster ce qu’est la salle Georges Brassens pour Lézardrieux. C’est, dans l’arrière salle, que l’Amicale aime à se réunir. Et la réputation de l’estaminet dépasse de beaucoup les limites cadastrales.

    Il y avait d’ailleurs comme un léger vague à l’âme, ce samedi soir 20 janvier, lors de la soirée « galette » du Papillon de la Presqu’île, qui s’est tenue à Kermouster. Nous en avons été le témoin puisqu'étant partie-prenante. Bien sûr, la vingtaine d’adhérents qui se sont disputé la fève ce soir là ont apprécié de pouvoir faire la fête dans la salle d’à côté, celle qui sert aux expositions.  Mais, tous auraient préféré pouvoir festoyer à deux pas du comptoir,histoire de pouvoir s'offrir un café ou un chocolat chaud. Aux beaux jours, cette association espère pouvoir investir, elle aussi, l’arrière salle du bistrot pour une Conviviale ou une Causerie.

     

    Le Papillon aime s’y poser

     

    Le Papillon de la Presqu’île organise quatre Conviviales et quatre Causeries par an, une de chaque par trimestre. Même si cette association a vocation à « papillonner » sur tout le territoire, elle a trouvé en La Cambuse un lieu très bien profilé pour ses initiatives.

    Qui le veut peut s'inscrire aux Conviviales! C’est une scène ouverte pour qui, ce soir là, se sent l’envie de sortir de sa réserve naturelle. Avec les Causeries, le Papillon de la Presqu’île s’invite dans les débats qui sont dans l’air du temps. L’an passé, il a notamment mis l’accent sur les Phares & Balises, réalités d’hier et d’aujourd’hui, sur la pomme de terre Duke, puis sur l’entrée en lice des robots dans notre vie de tous les jours. Le programme de cette année n’est pas encore bouclé mais ces soirées conférence-débat devraient aborder les thèmes du jardin, de l’élevage et marché du porc, de l’histoire et des perspectives de l’huître du Trieux et de l’avenir de nos abeilles. Des soirées où l’écoute et l’échange constructif sont la règle. On gagne beaucoup à apprendre à s’écouter.

     

    Kermouster

    sans La Cambuse

    Front de mer

    sans sa muse

     

     

    C’est par ce haïku que nous avons au cours de cette soirée de samedi adressé indirectement nos vœux de prompt rétablissement à Sylvie. Mais qu’elle se rassure, elle aussi, le Papillon n’a pas sombré dans le pathos. Les cordes des guitares ont vibré, le saxo, l’harmonica et  l'accordéon en contrepoint. On y a chanté du Prévert, du Brassens, de Brel, du Graeme Allwright. Sans oublier Aznavour et Johnny Hallyday. Il y avait comme une envie de « retenir la nuit ».  


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