• Municipales : citoyens à part entière !

    Clara s’en est allée. Cette dépression météorologique a frappé par son ampleur et sa durée. Si, sur la Presqu’île elle laissera le souvenir désagréable de simples pannes de courant, ailleurs les conséquences ont été et vont être plus douloureuses à supporter. Et voici qu’Inès a donné le tournis aux mimosas et autres arbustes feuillus voire en floraison, en déversant, ce jeudi, son trop plein de larmes. Quand le ciel vous tombe ainsi sur la tête, le moral peut en prendre un coup. D’autant plus que ce début d’année se révèle, pour diverses autres raisons, tout aussi anxiogène que les douze mois précédents.

    Alors que la psychose du coronavirus de Wuhan, baptisé Covid-19 par l’Organisation Mondiale pour la Santé, touche désormais l’entière planète, vous vous creusez peut-être la tête pour savoir comment vous allez vous y prendre pour sauver votre prochaine récolte de tomates, le risque de propagation en France du virus ToBRFV, le Tomato Browan Rugose Fruit Virus, ayant été évoqué par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail. Un virus de plus à ajouter à la liste de ces maux pernicieux qui gangrènent l’optimisme. Par mutations successives, le virus du découragement peut s’installer à notre porte.

    Face à la complexité de ce monde, quoi de plus compréhensible, en effet, de cultiver ce sentiment d’impuissance qui génère la tentation du repli sur son pré carré. On se sent si petits, démunis. Souvent peu compris. Et dès lors on en veut à ceux que nous avons élus de n’avoir pas su résoudre le schmilblick. La tentation d’en vouloir à la Terre entière est alors forte.

    Ne nous laissons pas abattre ! Restons acteurs de notre destin collectif ! Faisons face ! Quelles que puissent être les raisons de nos peurs, la légitimité de nos colères. Demeurons des citoyens à part entière ! Lucides ! Raisonnables ! C’est-à-dire, doués de raison. Mettons notre libre-arbitre à l’abri des idéologies aventureuses pouvant donner une teinture haineuse à notre manière de vivre ensemble.

    Il n’y a pas que la sphère politique qui manque de clairvoyance. Le problème est plus global. Les politiques représentent, de fait, ce que nous sommes. Nous pouvons tous agir. A la mesure de nos moyens. Avec les élections municipales qui pointent leur nez, nous changeons d’échelle, mais persuadons nous qu’il s’agit là du premier étage de notre démocratie !

     

    Une deuxième liste !

     

    Bien avant que ne souffle Clara, une rumeur flottait dans l’air. Ce n’est plus une rumeur. Nos suffrages au mois de mars auront à se déterminer sur deux listes. Celle du maire sortant est désormais connue. Kermouster y est représenté par Elisabeth Rougié.  Celle conduite par Henri Parenthoën, qui fait ainsi son retour sur la scène locale, devrait l’être dans les jours qui viennent. La clôture des inscriptions de candidatures est fixée au 27 février prochain.

    Cette mise en concurrence va avoir pour premier mérite de nous éviter une campagne atone. Pourquoi, en effet, se décarcasser à convaincre quand il n’y a pas de challenger ?  Deux listes, c’est deux programmes. Même si le champ des prérogatives d’une municipalité n’est pas extensible à l’infini, il y a toujours et suffisamment matière à débattre sur les priorités qu’il faut mettre en avant pour combler les attentes, pour assurer l’intérêt général.

    Evidemment, la personnalité des candidats n’est pas sans influer sur le bulletin de vote. Pas facile de trancher quand, en dehors des deux têtes de liste, qui restent a priori déterminantes,  on a  des gens, dans les deux camps, que l’on estime tout particulièrement. Pour leur façon d’être. Pour l’énergie qu’ils mettent déjà en œuvre sur le terrain. Convaincus que nous sommes qu’ils se sont engagés en connaissance de cause et qu’ils n’entendent pas être de simples faire valoir.

    Tempêtes sous les crânes en perspective. Ah ! Ce bon vieux temps du panachage !

    Attendons de connaître dans le détail, ce que celles et ceux qui s’engagent pour six ans vont nous proposer. Ce sont les programmes qui doivent nous permettre de trancher dans ce choix kafkaïen.

    Il reste, néanmoins, souhaitable de connaître la nature même de l’engagement de tous les candidats. Quelles sont les compétences qu’ils entendent les uns et les autres mettre à contribution ? Quitte à s’embarquer pour une si longue croisière autant le faire avec le sentiment que l’on va être utile à la collectivité. Qu’on ne sera pas un simple bouche-trou de circonstances ! Sinon, c’est galère assurée. Un conseil municipal digne de ce nom ne peut se limiter à être une chambre d’enregistrement de décisions prises par un collectif qui ne mériterait pas ce qualificatif. Le dialogue, l’écoute, les bases d’une citoyenneté réelle doivent sous-tendre en permanence le travail au sein d’un conseil municipal. Entre les colistiers élus et ceux de l’opposition.

    Mais notre bulletin de vote ne nous dispense en rien, nous qui restons sur le quai, d’apporter notre propre contribution à la vie municipale. C’est pourquoi je renouvelle cette suggestion, déjà émise lors de précédentes chroniques : favoriser la mise en place de conseils citoyens qui pourraient nourrir la réflexion des élus, sur certains projets sensibles.

    Selon la nature des projets, les Lézardriviens ayant envie d’apporter leur point de vue auraient ainsi, ponctuellement, l’opportunité de se faire entendre. Il ne s’agirait en rien de réunions publiques, mais de conseils citoyens restreints, avec, si nécessaire, tirage au sort pour limiter le nombre de participants. Afin de favoriser, là aussi, un dialogue constructif.

    Sauf à ce l’on arrive à me persuader du contraire, la mise en place de tels conseils aurait pour première vertu d’irriguer la réflexion, donc les décisions des élus avant le travail en commissions. Elle n’entraverait en rien la bonne marche de la gestion municipale. Bien au contraire !

     

    Kermouster : assainissement, stationnement

     

    Pour conclure, quelques images de La Cambuse prises depuis l’ouverture du chantier. Un vent de nostalgie flotte sur le hameau, car ce sont des pages d’histoire qui se sont enfouies sous les gravats, pour nombre de Kermoustériens et Kermoustériennes ayant appris le plein et le délié dans ce qui fut leur salle d’école.

    Ne cachons pas notre impatience de connaître ce que les candidats vont avoir à nous proposer pour que perdure et se renforce, ici, le lien social !

    De par sa situation géographique, Kermouster n’a pas de privilèges à revendiquer, si ce n’est de bénéficier d’une attention particulière compte tenu de son éloignement et de la densité de la population qui y vit à demeure.

    Assainissement, stationnement. Aura-t-on des engagements précis sur ces deux grands dossiers ?

     

    Municipales : citoyens à part entière !

    Municipales : citoyens à part entière !

     

    Municipales : citoyens à part entière !

     

    Municipales : citoyens à part entière !

     

    Municipales : citoyens à part entière !

     

    Municipales : citoyens à part entière !

     

    Municipales : citoyens à part entière !

     


  • Commentaires

    1
    nostalgique
    Lundi 17 Février 2020 à 07:13

    On  casse, on démolit........... triste fin pour cette charmante petite école de campagne restée dans son jus........

    Des travaux intérieurs n'auraient-ils pas  été suffisants ?

    Pur gâchis, n'essaie-t-on pas  plutôt de préserver ce qui'il y a encore d'authentique dans un petit village   ?

    Kermouster perd  une partie de son identité (il  faut parait-il évoluer............... craignons le suite....)

     

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