• "Je trouverai le titre après..."

    "Je trouverai le titre après..."

                                                                                                                          Photo Olivier Carrad

     

    Marion ne nous en voudra pas pour ce plagiat. Chanteuse compositrice, poétesse, elle sait par nature ce que c’est le « trou d’air », le manque d’inspiration. Même si nous n’avons pas la prétention, ici, de faire œuvre, il n’en va pas toujours comme d’une lettre à la poste pour écrire un billet et lui donner un titre, suffisamment accrocheur pour donner l’envie de le lire.

     Disons, qu’en ce matin du 14 octobre de l’an 2018, alors que la pluie s’invite après deux jours de vent venu directement du Sahara, nous nous sommes laissés aller à la facilité. Alors pourquoi pas utiliser le titre que Marion Cousineau a elle-même choisi pour son recueil de poésies ? Et cela, pour signaler qu’elle vient d’engager un nouveau tour de France, la guitare basse au bout des bras.

     Pour ceux, impardonnables, qui l’auraient oublié, rappelons que Marion passe désormais le plus clair de son temps au Canada, dans la Belle Province. Et que c’est au pays des érables qu’elle s’est décidée à « brûler les planches » pour tracer sa route.

     Ce dimanche 14 octobre, Marion est à Paris. Elle se produit dans le cadre des « Journées Brassens ». Dans un peu moins d’une semaine, ce samedi 20 octobre, elle sera à Plourhan, autant dire à une vingtaine de kilomètres d’ici à vol d’oiseaux. Pour un concert « à la ferme ». Puis elle s’envolera vers d’autres destinations pour se poser, le 18 novembre prochain, à Ivry-sur-Seine à l’occasion du « Forum Léo Ferré ». Pour en savoir plus, cliquez sur son blog :

     

    https://www.marioncousineau.com/

     ,                                                                     Pourquoi Plourhan ?

     Tout commence par un clic sur la souris !

     Annie et Jean-Paul Corbel sont exploitants agricoles. Ils élèvent des volailles à Plourhan, plus

    précisément à proximité de Lantic. Ils sont spécialisés dans la vente directe. Bien évidemment, quand ils allument l’ordinateur, c’est bien souvent pour une raison professionnelle. Internet est un outil de gestion indispensable. Mais il peut être aussi, comme pour toute personne en quête d’un ailleurs, un tremplin pour l’évasion, pour le changement d’air.

    Or Annie et son mari cultivent la passion du beau chant. Désormais, l’écran de l’ordinateur vous ouvre de larges horizons sur la création artistique. Et c’est ainsi, chemin faisant, qu’ils ont découvert le style et la prose de Marion.

     Un deuxième clic, pour savoir si elle accepterait de venir chanter à même l’exploitation. Connaissant Marion, elle n’a pas du hésiter trop longtemps pour donner son accord. Le concert chez l’habitant, c’est dans ses cordes.

     Souvenez-vous ! C’était également un samedi, le 19 août 2017. Marion nous avait offert ce jour là un tour de chant à même la terrasse de La Cambuse. Qu’importe le vent glacial qui soufflait de jour là, Marion avait chaleureusement révélé sa propension à faire corps avec son public, quel qu’en soit l’importance. Mais il est vrai que ce jour là elle chantait devant des « inconditionnels » de la première heure. Hélas ! Mille fois hélas ! Elle ne pourra pas repasser par Kermouster. L’an prochain ? Qui sait ?

     A Plourhan, Marion aura à se produire devant soixante à soixante-dix personnes tout au plus. C’est à quelques unités près la capacité d’accueil du site. La soirée n’a d’ailleurs aucun but lucratif. Pour Annie et Jean Paul, il ne s’agit pas d’une première. Ils organisent au moins une fois par an ce type de concert.

     Ces soirées à la ferme sont placées sous le signe de l’échange, avec à la clef le partage des mets que chacun aura apporté. Le poulailler devient alors auberge espagnole.

     Alors si l’envie vous tenaille d’aller caqueter intelligemment ce samedi, voici les coordonnées où vous pouvez joindre Annie et Jean-Paul. Pas question d’arriver à l’improviste, compte tenu de la relative exiguïté de l’espace concert. Il ne saurait être question de perturber le royaume du cocorico. Même s’il ne fait aucun doute là-dessus : la voix douce de Marion ne peut qu’avoir des effets bénéfiques sur son environnement d’un soir. Il se dit même qu’on y glousse déjà de plaisir.

     Tiens donc ! Cela aurait pu donner matière à un bon titre…

     02 96 71 94 90

     Une précision : la participation est libre, il s’agit d’un concert « au chapeau ».

     

     


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