• Les « Pharbal » en toute clarté à La Cambuse

     Les optiques jumelles du phare des Roches Douvrelles, avec le petit feu de secours. Aquarelle d'Isabelle Plumier-Lagrange

     A La Cambuse, ce vendredi 24 février, tous les ingrédients étaient réunis, en fin de soirée, pour nous éclairer sur les réalités passées et à venir des Phares & Balises, les « Pharbal » comme cela se dit dans le jargon du métier. Des documentaires focalisant sur des constructions passées (reconstruction du phare des Roches Douvres après la 2ème Guerre mondiale), ou des méthodes d’allumage à l’ancienne (la lampe à pétrole du phare des Triagoz), des diapositives commentées  sur ce qui fait aujourd’hui le quotidien de ce service toujours aussi essentiel à la sécurité des côtes et des navigants.

    Les « Pharbal » en toute clarté à La Cambuse

    Certes, La Cambuse ne peut avoir l’ambition de se transformer en centre de conférence pouvant accueillir la foule. On ne pourra pas pousser les murs de l’arrière salle. Si Le Papillon de la Presqu’île entend organiser une nouvelle Causerie en ces lieux, en nous offrant d’emblée l’assurance qu’elle sera, comme ce fut le cas, de grande qualité, il conviendra à chacun de prendre ses dispositions pour être certain de pouvoir trouver une place assise

    Le principal, voire le véritable atout de La Cambuse repose sur cette proximité que l’auditeur peut avoir avec les conférenciers. Point n’est besoin d’un micro pour rendre audible le dialogue. Et si, ce vendredi soir, les questions n’ont pas réellement fusées de toute part, cela tient à la capacité qu’ont eue Guy Prigent, Patrick Coadalan, Gérard Raoul et Isabelle Plumier Lagrange à anticiper sur des questions qui brûlaient les lèvres. L’ethnologue, les responsables des « Pharbal » et l’artiste peintre ont su nous composer une soirée didactique pour ne pas dire enrichissante.

     Le premier s’est attaché à faire ressurgir les témoignages du passé, les seconds, responsables de la subdivision en charge du balisage, en s’appuyant sur les aquarelles d’Isabelle Plumier Lagrange, ont su nous décrire les réalités du temps présent, tout en esquissant quelques perspectives d’avenir.

    Les « Pharbal » en toute clarté à La Cambuse

     Patrick Coadalan (veste rouge), directeur des Phares & Balises de la subdivision de Lézardireux parlant des nouvelles ampoules LED qui équipent les phares. Deuxième à partir de la droite, Isabelle Plumier-Lagrange, auteure d'un ouvrage rassemblant ses aquarelles  sur les "Pharbal".

    Il fallait effectivement éviter un écueil, c’est-à-dire ne pas rester scotché  sur l’éternelle thématique des gardiens de phare. Grands auront été les mérites de ces hommes, mais le métier a fini par perdre sa raison d’être. Sur les plateaux rocheux le vent de la modernisation n’a eu de cesse de souffler depuis la création, au lendemain de la Révolution française, du service des Phares & Balises. Disons que, dans ce domaine comme dans tant d’autres, les modifications se sont accélérées ces dernières décennies, avec notamment l’automatisation des phares et les inévitables conséquences sur les effectifs. Mais le service demeure. La subdivision de Lézardrieux (une antenne à Saint-Malo) regroupe une cinquantaine d’agents en charge d’un secteur allant de Plestin-les-Grèves jusque la baie du Mont Saint-Michel. Différents savoir-faire sont, ici, fédérés. Des marins, bien évidemment, mais aussi des maçons, des forgerons, des menuisiers, des mécaniciens, des électromécaniciens entre autres ont pour mission d’entretenir un parc comptant pas moins de 780 points de signalisation maritime.

    Les « Pharbal » en toute clarté à La Cambuse

     Retrait d'un espar cassé par une tempête. Aquarelle d'isabelle Plumier-Lagrange

     

    Les « Pharbal » en toute clarté à La Cambuse

     Le métier des "Pharbal" reste soumis aux caprices de la mer. Aquarelle d'Isabelle Plumier-Lagrange

    A l’occasion de cette soirée, Patrick Coadalan, le directeur,  a tenu à rendre hommage à tout le personnel dont il a la charge, en soulignant, non sans raison, que la modernisation n’avait pas gommé comme par enchantement les risques du métier. Exit les gardiens, soit, mais les éclats des phares continuent à balayer la mer, ce qui nécessite surveillance (à distance) et entretien. Mais ces édifices prestigieux ne peuvent occulter tout le travail qu’il convient d’effectuer sur des ouvrages plus modestes mais tout aussi nécessaires. Ainsi, même quand la houle se fait menaçante, ces techniciens au pied marin se font acrobates, accrochés ici à un filin, là, suspendus sur une nacelle pour redonner de la couleur à une tourelle. Et que dire du travail de la pose d’une perche (désormais espar en fibre de verre) sur une tête de roche à peine immergée. Comme sur un bateau, la vigilance s’impose.

    Même si le rôle de ces outils de signalisation n’est plus, à l’heure du GPS, aussi déterminant, ce n’est pas demain la veille que les lentilles de Fresnel associées à des ampoules LED cesseront de guider les bateaux sur lesquels, on ne peut que l’espérer, demeurera le sens marin. De quoi sera fait l’avenir ? Inévitablement, de nouvelles modifications pour ne pas dire améliorations. Les drones trouveront là un nouveau champ d’application. Mais on peut être responsable d’un service ayant la charge de « nous » éclairer sans pour cela donner dans la voyance.

    Patrick Coadalan a, là encore, tout à fait raison de souligner que lui et ses administrés ne sont que les acteurs d’un énième chapitre de la longue histoire de la signalisation maritime. Très justement, il conclut la préface qu’il signe dans le livre illustré par Isabelle Plumier Lagrange (Des hommes au service des phares) par ces quelques mots emplis de bon sens : « Cet ouvrage, qui constituera peut-être pour les générations futures, un témoignage par l’image de ce qu’était le travail aux Phares et Balises au début du XXIe siècle, fut une aventure humaine collective », tant il est vrai que l’artiste peintre a su rendre avec réalisme la geste du métier.

    S’il est quelqu’un qui serait bien à même d’apprécier son travail, c’est Paul Signac lui-même. Dans cette arrière salle de La Cambuse on peut y voir un fac-similé représentant le balisage de l’estuaire du Trieux dessiné par ce maître du pointillisme. Paul Signac aimait naviguer en ces parages. La mer et ses balises auront été, pour lui, source d’inspirations.

    Rassurons nous nous-mêmes ! Tant que la lumière percera les ténèbres marines, la poésie restera aussi de mise pour celles et ceux qui aiment par ailleurs contempler les étoiles. 

    Les « Pharbal » en toute clarté à La Cambuse

     La vieille tourelle de Bodic. Aquarelle de Paul Signac

     

    Des hommes au service des phares

    Les « Pharbal » en toute clarté à La Cambuse

    Durant deux ans, Isabelle Plumier-Lagrange a participé à de nombreuses expéditions maritimes afin de prendre des phtogographies à partir desquelles, elle a, le pinceau à la main, pu rendre compte des réalités du métier d'agent des Phares & Balises. Cet ouvrage, édité en auto-édition, comprend une soixantained'aquarelles; C'est un bel hommage rendu à ces travailleurs de la mer, dont les interventions se préparent en amont dans les ateliers de la station de Lézardrieux. Contact : isa.plumier@free.fr

    Site Internet :

    http//www.isaquarelles.com

     

     


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  • Assainissement: enquête publique "bouclée" le 9 mars

    Nous avons tout lieu de penser que ce plan, indiquant la zone qui pourrait être concernée par l’implantation d’une station d’épuration, vous est déjà familier ; que vous avez eu la curiosité d’aller consulter le site Internet de la mairie de Lézardrieux. Si tel n’est pas le cas, vous le retrouverez dans le document (pdf) « Mise à jour du schéma directeur d’assainissement des eaux usées » (rubrique Urbanisme). L’intérêt premier de ce document est de nous informer sur le secteur qui sera impacté (losanges rouges). L’autre plan (ci-dessous), que nous avons déjà eu l’occasion de mettre en ligne, a pour lui de nous indiquer la parcelle qui a été considérée comme la plus favorable pour accueillir la station. Il s’agit de la parcelle 815.

    Aucune décision n’est gravée dans le marbre. Il ne s’agit que d’une étude de zonage préalable et non de faisabilité. Ceci nous a été confirmé par Loïc Cordon, l’adjoint en charge des travaux. Mais ce projet d’assainissement semi collectif, puisque ne concernant que 48 maisons, interpelle tous les résidents du hameau.

    C’est d’abord le choix du site qui pose question. Pourquoi implanter une station d’épuration si près d’habitations ? On peut comprendre la crainte des habitants de ce secteur. Cette station de traitement des eaux usées ne risque-t-elle pas d’engendrer des nuisances malodorantes ? Question on ne peut plus légitime.

    Même si la municipalité n’a pas l’entière maîtrise du foncier, coincée entre les contraintes des zones naturelles à protéger et de la conservation de terres agricoles,  c’est elle qui a indiqué à la société Aménagements et Territoires Ouest les terrains sur lesquels elle devait opérer les sondages (premier semestre 2016). Un argument a pesé lourd dans ce choix : le coût final. Moins il y aura de tuyaux à mettre, mieux ce sera. Pour autant, a-t-on l’assurance que les roseaux (c’est le procédé qui est le plus mis en avant, mais ce n’est pas le seul), auront cette capacité à nous faire oublier la nature du terrain qui les nourrit ?

    Ne nous voilons pas la face ! Ce projet d’assainissement d’une partie du hameau relève du casse-tête. Il est cependant incontournable car la configuration de certaines maisons du centre ne permet pas un épandage individuel conforme aux normes. Même si dans ce secteur, plusieurs habitations, moins contraintes en terme d’espace, se sont mises en règle, il ne peut être envisagé de laisser pour compte celles pour qui le tout à l’égout semble être la seule solution envisageable. A chacun sa m…est-il courant de dire. Ici, au propre comme au figuré, une telle « philosophie » serait nauséabonde si elle venait à s’étaler.

    Il est une certitude à ne pas perdre de vue : l’intérêt général doit prévaloir sur les intérêts particuliers. La proposition municipale  a pour objet l'amélioration du bien-être collectif. Mais il est naturel qu'un projet de cette nature soulève des inquiétudes. Et il est indispensable que chacun puisse exprimer ses craintes pour infléchir le projet en phase d'étude.

    Nous avons tous, vous avez la possibilité de les porter à la connaissance de nos élus. Quitte, pourquoi pas, à suggérer un plan B, pour reprendre une expression à la mode.

    Nous ne pouvons donc que vous conseiller, si ce n’est déjà fait, de vous positionner avant que ne soit close l’enquête publique (le 9 mars à 17 h). Vous pouvez le faire en vous rendant à la mairie, chaque jour, aux heures ouvrables. Si cela vous est impossible, vous pouvez adresser vos remarques par écrit et même le faire directement par la voie électronique. Même si ce n’est pas demain la veille que les tractopelles vont commencer à creuser le macadam, mieux vaut se faire entendre avant qu’il ne soit trop tard.

     

     

     

    Assainissement: enquête publique "bouclée" le 9 mars


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  • Causerie: Le Papillon se pose sur la lanterne des phares

    Ce vendredi 24 février (18), l’association Le Papillon de la Presqu’île nous donne rendez-vous à La Cambuse pour une « Causerie » sur les phares. A l’issue de la projection de deux courts documentaires retraçant un rapide historique de ces aides à la navigation (12 minutes chaque), la discussion s’engagera sur le présent et l’avenir des Phares et balises.

    A l’heure du satellite « triomphant », il est effectivement intéressant de savoir vers quoi on s’oriente dans ce domaine. Cette soirée sera animée par Guy Prigent, que l’on ne présente plus aux Kermoustériens. Patrick Coadalan, le responsable des parcs de balisage de Lézardrieux et de Saint-Malo nous apportera toutes les précisions nécessaires. ¨

    Pour cette première Causerie de l’année, Le Papillon de la Presqu’île a également invité Isabelle Plumier-Lagrange. Auteure de l’ouvrage « Des Hommes au service des Phares », cette aquarelliste nous apportera son témoignage. Deux ans durant cette artiste a accompagné les techniciens et les marins sur les différents sites de travail du service des Phares et Balises de Lézardrieux. Elle dédicacera son livre à cette occasion..

     

     

     


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  • Par trois fois, les drapeaux se sont inclinés sur son cercueil avant que ne s’élève l’encens. Tout comme son époux, Hubert Merlot,  rencontré sur un bateau en partance pour l’Indochine, Marie-Yvonne Merlot, 93 ans,  a eu droit, ce lundi, aux honneurs de la Patrie, à l’issue de la cérémonie religieuse, en l’église Saint Jean Baptiste de Lézardrieux. L’Armée aura scellé leur union. Elle vient de le rejoindre dans la tombe, dans  le cimetière de Kermouster.

     Veuve, elle aura mené trois ans durant son dernier combat, entouré de l’affection de sa famille. Aux dires de celles et ceux qui ont bien connu cette femme d’ici, elle avait un caractère bien trempé. Pour les autres, c’était la vieille dame de la maison d’à côté, devenue spectatrice silencieuse d’un monde qui n’était peut-être déjà plus le sien. Que de têtes nouvelles dans ce hameau où elle avait su convaincre son mari de venir s’installer, à l’heure de la retraite !  Marie Yvonne Merlot s’en est allée, de guerre lasse. Nous ne croiserons plus jamais son regard mais sa silhouette ne semble pas devoir s’effacer de sitôt.. 


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  • Histoire de prendre un peu de hauteur de vue 

    La Station spatiale internationale (ISS) lors d'un passage au-dessus de la Bretagne 

    Comme tout un chacun, nous n’étions pas sans savoir que, quelque part dans le ciel, à quelque 400 km au-dessus de nos têtes, flotte un étrange oiseau métallique : la Station spatiale internationale (ISS). Grâce à ces intelligences artificielles qui peuplent notre univers, nous pouvons même être invités à voir ce qui se passe à l’intérieur de ce vaisseau où des humains travaillent à nous trouver des pistes d’avenir. Présentement, il y a un Français à bord. Qui n’a pas vu et entendu Thomas Pesquet nous décrire la vie d’un spationaute ?  Quoi de plus normal désormais que de pouvoir dialoguer ainsi. Il est loin le temps où l’expression « Autant vouloir décrocher la Lune » avait du sens. La conquête de la Lune, c’est déjà de l’histoire à grand-papa.

    Autant l’avouer, nous n’avions jamais pris le temps de lever le nez au ciel pour essayer d’apercevoir ce bijou de la technologie. Nous nous contentions des informations  qu’on nous donne par intermittence. Ce n’est que ce week-end que l’envie de le faire nous a pris,  suite à une conversation de bon voisinage. « Si, si, je te l’assure. L’ISS passe au-dessus de Kermouster. Entre 19 h et 20 h ; D’Ouest en Est ».  C’est tout juste si on n’en était pas à se dire que l’ISS  suivait au millimètre près, la rue Saint Maudez. Il nous fallait en avoir le cœur net. Mais comment s’y prendre ?

    En farfouillant sur Internet, bien évidemment. Ainsi, en deux ou trois clics, nous avons trouvé un site qui nous permet de suivre en temps réel la progression de l’ISS.

     http://www.astropleiades.fr/pages/multimedia/ou-se-trouve-l-iss.html

     

    Histoire de prendre un peu de hauteur de vue

    En une journée, la Station fait seize fois le tour de la Terre. Elle boucle donc un tour en quatre-vingt dix minutes. De là à penser qu’elle est programmée pour passer à la  verticale du hameau seize fois par jour, il n’y avait qu’un pas. Mais c’était bien évidemment méconnaître les subtilités de la navigation dans l’espace. La trace  sinusoïdale que laisse l’ISS sur l’écran révèle des ajustements permanents. La courbe nord de ce qui s’apparente à une montagne russe passe effectivement bien au-dessus de la Bretagne, mais pas systématiquement.

     Il était vingt heures passées samedi soir quand l’ISS, après avoir franchi l’Atlantique en l’espace de quelques minutes, s’est positionnée au-dessus de Quiberon et a continué sa course (28000 km/h) vers La Roche-sur-Yon et Limoges. Ce dimanche, à 15h58, alors que sur la pelouse du Stade de France à Saint-Denis les équipes de rugby de France et d’Ecosse se mettaient en ligne pour la séquence des hymnes nationaux, l’ISS était très exactement à la verticale de Ouessant. Une seconde après, elle passait légèrement au nord de Kermouster, entre les Héaux de Bréhat et le phare du Paon. C’est ce qu’indiquait l’image de l’ordinateur que nous n’avons pas quitté des yeux faute de pouvoir scruter le ciel à a cause de la couverture nuageuse.

    Sur le stade, donc simultanément sur l’écran télé,  les cornemuses n’avaient pas encore sonné que déjà l’iSS avait traversé le Cotentin puis chevauché Dieppe, la Picardie. Ce n’est qu’après avoir laissé derrière elle Waterloo et Aix La Chapelle que le désormais célèbre « Flower of Scotland » a commencé à remuer les tripes des amoureux de ce sport de combat.

    Waterloo, Aix-La-Chapelle…Cela nous ramène à un temps où on n’hésitait pas à lever des armées pour régler, sur un champ de bataille, une question de suprématie, quitte ensuite à se mettre autour d’une table pour signer un papier sur lequel on se promettait de ne plus jamais  faire payer le prix du sang.

    Dans sa course sans fin – l’ISS est prévue pour fonctionner au moins jusqu’en 2024 – la Station spatiale n’arrête malheureusement pas de survoler des champs de l’horreur. A la réflexion, on pourrait en arriver à penser que c’est le seul endroit où la cohabitation humaine est effective, voire porteuse d’un avenir commun. Il se trouve des voix pour contester le bien fondé des sommes qui sont ici engagées, mais en cet instant, même si on ne peut écarter le débat d’un revers de la main, nous ne voulons que retenir cette idée selon laquelle notre avenir repose sur la mise en œuvre de projets qui nécessitent la collaboration de tous.

    L’ISS en est à sa 51ème expédition depuis novembre 2000. Thomas Pesquet partage son habitacle de 110 m de long pour 74 de large sur 30 m de haut avec deux Américains et Trois Russes. Il sera remplacé à la fin de son séjour de six mois. Seize pays participent à cette aventure. L’ISS a valeur de symbole. Celui de l’espoir.

     Pour savoir quand la navette passera au-dessus de notre champ visuel

     . http://users.skynet.be/sky34691/fraiss.htm

     

     


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