Le maître verrier en charge de la rénovation du nouveau vitrail, a procédé, ce mardi,  à la dépose du châssis et des verres colorés qui ornaient la façade depuis des décennies. Ce faisant, Julien Lannou a agi en fonction de ses propres contraintes. Soucieux de pouvoir tenir les délais, donc mettre en place le nouveau vitrail avant le Pardon (dimanche 28 août), il a mis à profit ce début de semaine pour anticiper sur ce chantier, alors qu’il lui faut par ailleurs honorer d’autres engagements et que le vitrail lui-même n’est pas encore assemblé.

Il va falloir s’y faire. Durant plusieurs semaines, la façade de la chapelle va rester en l’état. La grande porte d’entrée va rester fermée pour cause d’échafaudage. Pour autant, la chapelle pourra dévoiler aux visiteurs , pendant la période estivale, ses richesses patrimoniales et accueillir les artistes qui s’y produiront en concert.

 Pour l’heure, nous ne connaissons pas la date précise de clôture de ce chantier. Mais Julien Lannou  est affirmatif. Le nouveau vitrail sera bien en place le jour du pardon..

Le Conseil des Jeunes, mis en place par la Municipalité, est à l’initiative d’une journée dominicale placée sous le double signe de la compétition et de la camaraderie. Ce dimanche 26 juin, le premier de la saison estivale, Justine, la présidente et ses onze collègues  qui constituent ce conseil (Emeline, Sarah, Victorine, Guillaume, Audrey, Paul, Romain, Oscar, Clémentine Lucie et Malo) avaient donné rendez-vous aux enfants de la commune âgés de 10 à 17 ans. Une trentaine de filles et garçons se sont retrouvés sur l’aire de l’île à Bois et sur les grèves alentour  pour y disputer leur première Olympiade.

On ne peut que féliciter le Conseil des Jeunes d’avoir choisi le cadre de Kermouster.

Sous le regard de quelques membres du Conseil municipal, venus là pour veiller à la sécurité, les participants  se sont disputés la victoire aux palets, au molky, au ballon prisonnier puis, après un pique-nique partagé, dans une chasse au trésor, dans un parcours du combattant et dans des courses en sac et à l’œuf. A l’heure des résultats, tous ont gagné.

Un vent rafraîchissant par sa tonalité aura soufflé en ce lieu fort heureusement peu prisé ce jour là par les camping-cars. Et ce qui ne gâche rien, le soleil aura été, lui aussi, de la partie.

L'attractivité de la salle d'exposition de Kermouster va encore jouer à plein. Cette année artistes peintres et photographes vont investir les lieux. Il n'y aura pas de temps mort pendant les deux mois d'été. 

 4-10 juillet : Jean Ducuouet entre Reflets et Matière

 C’est le photographe Jean Ducouet qui ouvre cette année le cycle des expositions dans la salle communale. Du 4 au 10 juillet, tous les jours, 10h-12h30, 15 h-19h, sur le thème « Reflets et Matière ». Cet ancien technicien du spectacle a choisi de se faire auteur photographe bien avant que le numérique ne finisse par se rendre incontournable. Les nouveaux procédés techniques l’ont amené à travailler en profondeur ses sujets. Il donne libre cours à son imagination en focalisant sur le réel.

 Pour en savoir plus

 http://jeanducouet.monsite-orange.fr/

 11-24 juillet : Nicole Guillien et ses aquarelles sur lave

 Cette aquarelle émaillée trouve sa source d’inspiration du côté du Moulin à Mer. C’est l’une des nouvelles œuvres que Nicole Guillien va présenter du 11 au 24 juillet à Kermouster. Cette artiste peintre, qui vit à Artonne, près de Clermot-Ferrand n’est plus inconnue. Ces créations gravées sur la lave du Mont Dore ont déjà fait l’objet de deux expositions l’an passé. Nicole Guillien, qui a désormais un pied-à-terre à Pommelin, a mis à profit l’hiver pour préparer, dans son atelier du Moulin Fradet à Artonne, une nouvelle série d’aquarelles émaillées. L’exposition sera complétée par des pièces de décoration, dont des tables, travaillées selon la même technique. 

 Pour en savoir plus

 http://www.nicole-guillien.com/

25-31 juillet : Pauline Hégaret peintre architecte

Le rio Tapajos et ses ruines, œuvre de Pauline Hégaret, architecte de formation devenue peintre. C’est en terre brésilienne, il y a de cela tout juste cinq ans,  que Pauline Hégaret a préparé son master en architecture. Les eaux de cet affluent de l’Amazone ont fait rejaillir un besoin de s’exprimer également par la création artistique. Premier prix de peinture du Lyons’club du Grand Ouest en 2006, Pauline Hégaret expose pour la première fois à Kermouster, du 25 au 31 juillet.

  Pour en savoir plus

http://hegaretpauline.e-monsite.com/

 1^er-14 août : Michaël Kromarek dans son port d’attache

On ne présente plus Michaël Kromarek. Il fait en quelque sorte partie du paysage bien que vivant désormais à Erkner, près de Berlin, dans son pays natal. Mais cet artiste peintre expressionniste n’a pas rompu avec la Presqu’île Sauvage, véritable port d’attache. Il va de nouveau accrocher ses huiles sur toile ou carton aux cimaises d’une salle d’exposition qu’il connaît bien. Thèmes variés : Mer Baltique, animaux, natures mortes. S’y ajouteront des photos réalisées par un professionnel. L’exposition sera ouverte tous les après-midi entre 15h30 et 19 h

15-21 août : « Double je » avec Michel Champion et Brigitte Starckmann

 Paysage, Brigitte Starckmann 

La foule, Michel Champion 

Là encore, point n’est besoin de présenter Michel Champion. Sa réputation de maître copiste de musée français n’est plus à faire, mais ce n’est pas sur ce registre qu’il va à nouveau investir les lieux. L’an passé, Michel Champion s’était associé au photographe Sten Léna pour une offrir une exposition de fort belle facture. Cette année il revient en compagnie d’une amie avec laquelle il a travaillé pendant quatre ans dans un atelier à Boulogne Billancourt. D’où le titre de cette exposition : Double Je.

Brigitte Starckmann est docteur en archéologie et artiste peintre. Elle a été l’élève de Kristof Debuchère et Eric Bari, tous deux peintres de la marine et élèves de l’école d’Etampes.

Elle partage son temps entre Boulogne Billancourt, Lugano, la Normandie et le Périgord.

« Elle peint des toiles figuratives de belle taille (souvent 100x100 cm) avec une peinture spontanée et naturelle » précise Michel Champion qui présentera pour sa part des toiles à la fois abstraites et semi-figuratives , « proches de l’influence de Pierre Soulages et de Nicolas de Staël » .

 Notons que la chapelle de Kermassac’h, en Lanmodez, accueillera, à la même période (16-28 août) l’exposition Chefs d’œuvre en Presqu’île 2016 à laquelle Michel Champion apporte son concours. Cette exposition propose au regard des copies de toiles célèbres.

 Pour en savoir plus

 http://www.copiste.fr

http://www.brigittestarckmann.com/

28 août : « Itinéraire », Philippe Simoneau

22-28 août: "Itinéraire" de Philippe Simoneau

Philippe Simoneau a jeté l’ancre à Kerbors depuis un an et demi, mais il connaît la Presqu’île depuis près de 40 ans. A travers sa toute première exposition à Kermouster, il se propose de nous faire découvrir les grandes étapes de son itinéraire (14h30-18h30). Opérateur photo en studio (publicité et industrie) Philippe Simoneau a, après s’être formé en Allemagne (Mainz) conduit sa carrière  successivement à Montpellier, Paris, Nantes et Annecy. Aujourd’hui à son compte, ce photographe expérimenté affiche ses 35 ans d’expérience.

PROGRAMME DES CONCERTS DE LA CHAPELLE

Notre article mis en ligne le 31 mai

La Cambuse va faire l'objet d'une réfection en septembre prochain 

En septembre prochain, La Cambuse fera l’objet de travaux de réfection. Cela ne se limitera pas à un simple  ravalement de façade. L’objectif premier est de renforcer l’isolation pour mieux protéger le café épicerie des morsures du vent d’Est.

Nous nous sommes sentis autorisés, ce samedi 4 juin,  à dire au maire, qui assurait une permanence à Kermouster, comme il en va ainsi chaque premier samedi du mois, qu’il convenait de tout faire pour que La Cambuse  conserve cette rusticité qui lui sied si bien. De cela Marcel Turuban en a convenu. L’authenticité de notre petite « maison commune » aux volets en bois bleus ne doit pas être altérée par ces travaux de nécessité.

Il faut que La Cambuse puisse conserver son esthétique. Quand une oeuvre d’art porte les stigmates du temps, on ne la détruit pas. On procède à des retouches qui ne modifient en rien (ou si peu) l’apparence.  Militer pour cela n’est pas faire preuve de conservatisme. Il y a des changements, des adaptations voire des initiatives qu’il faut savoir accepter ou qu’il va falloir envisager

Un hameau, ce n’est pas un trou perdu. C’est un lieu de vie, qui a son histoire mais qui n’en continue pas moins de se projeter vers l’avenir. C’est d’ailleurs de cela dont nous avons eu l’opportunité de parler posément avec le maire, à La Cambuse. Et bien évidemment nous ne pouvions faire autrement que d’évoquer la question cruciale de l’assainissement.

L’idée qui prévaut aujourd’hui consisterait à mettre en place un assainissement collectif qui utiliserait la technique du filtre planté de roseaux. Ce centre d’épuration, qui aurait pour avantage de se fondre dans le paysage,  concernerait essentiellement  les maisons du centre bourg. Compte tenu du nombre relativement faible de foyers impliqués, cette technique du roseau absorbeur semble réunir les conditions d’efficacité. Reste à trouver le terrain d’implantation  et à intégrer ce projet dans le  plan local d’urbanisme, le fameux PLU.

L’étude de zonage sur Kermouster  est en voie d’achèvement. Fin août, début septembre le PLU devrait être soumis à enquête publique. Pour Marcel Turuban, il serait souhaitable qu’il puisse être adopté sans trop tarder. Dans peu de temps, c’est le PLUI, plan local d’urbanisme intercommunal qui aura la primauté. L’avenir des communes de la Presqu’île va, en effet, bientôt se façonner dans le moule élargi à l’ensemble du Trégor. Les communes perdront définitivement leurs compétences en matière d’assainissement en 2020.

De l’assainissement à l’enfouissement du réseau électrique, il n’y avait qu’un pas à franchir pour orienter le questionnement sur un autre dossier sensible. Alors que nous nous attendions à une réponse évoquant les insuffisances des dotations de l’Etat pour envisager de tels travaux, quelle n’a pas été notre surprise d’entendre Marcel Turuban nous répondre  qu’il y avait peut-être une opportunité à saisir. Quitte à creuser pour permettre aux eaux usées de venir nourrir les racines des roseaux, pourquoi ne pas en profiter pour enterrer ces fils tendus au-dessus de nos têtes ?  D’autant que s’ajoute à cela l’intérêt de revoir le réseau des tuyaux d’acheminement de l’eau potable.

Tout cela n’est pas gravé dans le marbre. Les arbitrages, notamment sur le plan financier, ne sont pas à l’ordre du jour. Mais Monsieur le Maire ne nous en voudra pas d’avoir pris ses propos au pied de la lettre. Nous y avons trouvé matière à penser que tout sera fait pour améliorer ce qui peut l’être sans altérer le charme de ces lieux.

Le frelon asiatique est arrivé à Kermouster. C’est notre ami Jean-Pierre Le Dantec, apiculteur, qui vient de nous alerter. Il a capturé, ce mardi 31 mai,  trois spécimens (nos photos) dans les pièges qu’il a installés près de ses ruches à Kerarzol. Le frelon asiatique est un redoutable compétiteur pour les abeilles. Nous nous en étions déjà fait l’écho en janvier 2015.

A  l’heure où il fait bon butiner dans son jardin, cette information a un caractère alarmant.  La vigilance s’impose donc plus que jamais, car la bestiole peut se montrer agressive. D’autant plus qu’on peut la trouver un peu partout, « même dans les boucheries » affirme Jean-Pierre Le Dantec, en indiquant que le frelon asiatique raffole du poisson et de la viande.

Mais ne cédons pas à la psychose, le Vespa velutina n’est pas plus dangereux pour l’homme que d’autres insectes de la même engeance. Ce sont les abeilles et les apiculteurs qui ont le plus à redouter. « J’utilise le piège Véto pharma. C’est vrai, il ne piège pas uniquement le frelon asiatique » répond Jean-Pierre Le Dantec quand on lui dit que des voix se sont élevées pour affirmer que les pièges ont pour effet de nuire à d’autres types d’insectes. Mais pour lui, face à la menace, le piège offre l’intérêt de réduire la pression sur les ruches.

Ces mêmes voix estiment également que les pièges ne constituent en rien une arme efficace contre cet envahisseur. Seule une destruction du nid pourrait enrayer le phénomène. « Pour éradiquer le frelon asiatique , souligne Jean-Pierre Le Dantec, il faut évidemment détruire les nids. Encore faut-il les trouver. On en découvre pas mal lorsque les feuilles sont tombées à l’automne. Il faut aussi trouver des nids avec la fondatrice. Actuellement, les « reines » sont dans les nids. Dans le Bordelais, on utilise des drones à cette fin » On n’en est pas arrivé à envisager cela dans la Presqu’île mais qui sait si un jour prochain on n’entendra pas bourdonner ce type d’engins au-dessus de nos têtes. En attendant, Jean-Pierre Le Dantec invite les randonneurs à ne pas passer leur temps à regarder où ils mettent le pied. Généralement, les nids de frelons se trouvent perchés à cinq ou six mètres de hauteur. Ce qui n’exclut cependant pas le risque d’en trouver un enfoui dans une haie à hauteur d'homme.

 Dans l'un de ses pièges, une guêpe et deux frelons asiatiques. Le piège n'est pas sélectif.