• La chapelle va rouvrir ses portes ces samedi 19 et dimanche 20 septembre, dans le cadre des journées nationales du Patrimoine. Notons que cette année elle ne sera pas le seul édifice religieux de la commune à honorer le rendez-vous. En effet, à Kermaria, grâce à l’action d’une nouvelle association Les Amis de la chapelle Saint-Mathurin, cette chapelle fait désormais l’objet d’une attention soutenue. A Kermouster, c’est l’association Chemins et Patrimoine qui va guider les visiteurs dans les arcanes de la chapelle Saint Maudez. Cette chapelle, rappelons le, a été probablement édifiée à l’emplacement d’un ancien « moustoir » que l’on peut dater du 12e siècle.

    La chapelle de Kermouster mérite, en effet, toute notre attention. Ne serait-ce que pour les trésors culturels qu’elle abrite, notamment la maquette de la Marya, un ex-voto représentant un vaisseau de la 1ère Compagnie des Indes. Cette maquette polychrome est datée de 1651.  

    Concernant une des nombreuses statues des saints qui sont ici honorés, nous sommes amenés à « confesser » notre ignorance. Quel est le bon Saint Sylvestre ? Est-ce le Pape Sylvestre 1er, (270-335) qui exerça cette fonction suprême sous le règne de l’empereur Constantin 1er, celui-là même qui instaura la tolérance du christianisme au sein de l’Empire romain ? Sylvestre 1er est l'un des premiers saints à avoir été canonisés sans avoir subit le martyr. A priori, il ne peut s'agir que de lui. C'est ce Saint Sylvestre que nous fêtons chaque 31 décembre.

    Mais quid de  Sylvestre II (945/950 – 1003), né Gerbert d’Aurillac. Sylvestre II régna sur l’Eglise de 999 à 1003 ? C’était un philosophe et un mathématicien. Il contribua, nous dit-on, à l’introduction et à l’essor en Occident des tables d’opération et des chiffres dits arabes. 

    Ces nouvelles journées du Patrimoine nous permettront peut-être de savoir à quel saint se vouer.

    Quoi qu’il en soit ! Il nous faut noter la très bonne fréquentation de la chapelle durant ces deux mois d’été ; Durant le mois de juillet, Manon Guillou qui assurait la permanence a enregistré 646 visiteurs, dont 45 étrangers. Agathe Soriano, qui a pris le relais, aura bénéficié d’une fréquentation légèrement plus forte: 707 visiteurs dont 16 étrangers. Il est vrai que durant la première quinzaine du mois d’août, la présence d’une copie d’un tableau de Gauguin a, à elle seule, suscité la curiosité. Cette copie a été placée dans la chapelle dans le cadre de Chefs d’œuvre en Presqu’île, une exposition bâtie sur la présentation de copies de tableaux célèbres réparties dans différents sites de la Presqu’île 

     On attend maintenant le début des travaux de réfection de la toiture, travaux qui devraient démarrer dans les jours qui viennent. On attend également de connaître les conclusions de l’étude que des membres de l’Amicale de Kermouster ont engagée pour donner tous les éléments d’appréciation en vue d’un éventuel remplacement du vitrail placé au-dessus du porche. 

     

    Pendant le mois de juillet, c'est Manon Guillou qui a assuré les visites. 

     

    En sus des visites, Agatje Soriano aura eu la charge d'expliquer, durant la première quinzaine du moir d'août,  le pourquoi de la présence dans la chapelle de cette copie d'un tableau de Gauguin


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    Peindre un tableau à partir d’une photo, cela n’a rien d’exceptionnel, mais présenter côte à côte, dans un même format, les tirages de clichés et leur interprétation par le pinceau, relève de l’inédit. Depuis le lundi 31 août et ce jusqu’à ce dimanche 13 septembre inclus, la salle communale de Kermouster est la vitrine d’une confrontation artistique pour le moins originale. Un photographe, Sten Léna, et un artiste peintre, Michel Champion, déjà bien connu, quant à lui, des Kermoustériens, nous invitent à croiser leurs regards au travers de l’exposition Duo.

     

    Regards croisé d'un phtographe et d'un peintre

     

    A peine franchi le seuil de la salle, nous sommes d’emblée conquis par la méthode. Une exposition tirée au cordeau, que l’on pressent pensée au millimètre près. Quatorze œuvres ; sept grandes photographies ; sept peintures de même dimension. Des carrés de 80 centimètres de côté,  alignés dans un champ visuel à 180 degrés. Dès le premier regard, l’œil perçoit la pertinence de la démarche. Ne reste plus alors qu’à se laisser aller au ressenti, au rythme de l’alternance entre la photo d’un sujet et sa reproduction sur la toile.

    Ici, point de paysages  du quotidien. Bien que demeurant tous les deux à Lanmodez, Sten Léna et Michel Champion ont délibérément choisi d’ignorer l’impact de la proximité. Du port de Rotterdam, entrevu de l’arrière d’un car-ferry, au site mégalithique de Callanish, sur Lewis, la grande île des Hébrides situées au large de la côte ouest de l’Ecosse, les deux compères nous invitent non pas à découvrir un ailleurs mais à exercer la capacité de notre œil à saisir les qualités intrinsèques et les spécificités des deux approches artistiques mises ici en parallèle. C’est en quelque sorte un voyage initiatique au gré d’une laisse de mer, d’une vague ; d’un soleil couchant éclairant les façades des maisons du port de pêche de Saint-Guénolé ou l’atmosphère embuée de la célèbre  pointe de la Torche à Penmarc’h. Si fil conducteur il y a, c’est de la mer qu’il jaillit. Même absente, on ressent sa présence.

    Regards croisé d'un phtographe et d'un peintre

     De gauche à droite: Sten Léna, le photographe, et Michel Champion, l'artiste peintre

    Michel Champion, nous venons de le rappeler, n’est plus un inconnu dans le secteur. Pas seulement en tant que maître copiste, mais également en tant qu’artiste peintre. L’an passé, il avait exposé ses propres œuvres dans cette même salle. Pour cette nouvelle exposition, la technique reste la même : peinture à l’huile et truelle à peindre. La toile est généreusement enduite de matière. A la finesse du grain de la photo répond une touche très épaisse. Les lignes de fuite du cliché intègrent alors la troisième dimension.

    Si la similitude est grande, le travail du peintre n’est pas celui d’un copiste. Michel Champion n’a pas attendu que Sten Léna pose ses tirages sur des châssis pour peindre. Des tirages au format réduit lui ont ouvert le chemin de la créativité, à partir d’une source d’inspiration préétablie.

    Ce n’est pas la première fois que Sten Léna expose. A Kermouster, si ! Ayant pour l’essentiel exercé son métier à Lyon, ce natif d’Auray  bénéficie aujourd’hui d’une forte réputation dans le secteur de la photographie professionnelle. Au plaisir de la prise de vue s’ajoutent les travaux de reproduction pour des galeries, des musées, des centres d’art et des artistes. Des photographes ont recours à son savoir faire pour finaliser leurs propres travaux.

    Alors qu’il s’apprête à franchir le cap des 70 ans, la passion n’a pas molli d’un pouce.. Mais il a choisi de jeter l’ancre à Lanmodez pour pouvoir continuer à l’assouvir tout en se donnant un cadre de vie plus en adéquation avec ses conceptions du bien vivre. En harmonie avec un lieu, une région. Les Côtes d’Armor lui ont offert un vrai potentiel culturel. Depuis sept ans il peut associer travail et loisirs. La mer toute proche de l’Atelier d’Impressions Numériques, qu’il gère en compagnie de son épouse,  lui offre un champ d’évasion. Sa passion pour le kayak fait le reste.

    Pour cette exposition à Kermouster, Sten Léna avait matière à multiplier les angles, compte tenu de la masse de ses archives photos, tant en argentique qu’en numérique,  Le cadre relativement exigu de la salle d’exposition conduisait à un choix drastique, choix d’autant plus rendu nécessaire par le prise en compte du canevas temps de l’artiste peintre. Sur le fil rouge de la mer, ce sont donc sept photos couchées sur des plaques d’aluminium, elles-mêmes fixées sur des châssis de 40 mm d’épaisseur qui nous permettent de saisir la grande sensibilité d’un photographe Les encres pigmentaires sont génératrices de poésie, même au travers de paysages industriels, comme ce port de Rotterdam ou son challenger du Havre.

    Duo met un beau point final à ce cycle d’expositions estivales. Toute humilité requise, Kermouster tend à devenir une plateforme artistique dont le rayonnement ne pourra que s’accroître.

    Duo: sept escales, quatorze tableaux

     

    Regards croisés d'un phtographe et d'un peintre

         Photographie 80x80 cm                             Le port de Rotterdam                                  Huile 80x80 cm

    Regards croisé d'un phtographe et d'un peintre

         Photographie 80x80 cm                                        Roches                                                    Huile 80x80 cm

    Regards croisé d'un phtographe et d'un peintre

           Photographie 80x80 cm                              Le port du Havre                                          Huile 80x80 cm

    Regards croisé d'un phtographe et d'un peintre

          Photographie 80x80 cm                                La 9ème vague                                            Huile 80x80 cm

    Regards croisé d'un phtographe et d'un peintre

         Photographie 80x80 cm                 Saint-Guénolé                                Huile 80x80cm

    Regards croisé d'un phtographe et d'un peintre

           Photographie 80x80 cm                        La plage de la Torche                          Huile 80x80 cm

    Regards croisé d'un phtographe et d'un peintre

         Photographie 80x80 cm                        Les mégalithes de Callanish                                 Huile 80x80 cm

     

     

     


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  • Un soleil généreux, des méduses abondantes

     

    L’été touche à sa fin, mais le soleil n’en continue pas moins à nous offrir depuis quelques jours, outre ces degrés Celsius qui ont tant fait défaut ces dernières semaines, un spectacle de toute beauté au-dessus du Ferlas. Hier matin (jeudi 10 septembre), c’est un disque rouge sans la moindre altération qui a jailli de la Chambre, au sud-est de Bréhat. Toute la journée, l’astre solaire aura régné en maître dans un ciel sans nuage. Ce vendredi, changement de registre. La dégradation qui s’annonce pour les jours qui viennent a ajouté des nuances de gris sur un tableau matinal (photo ci-dessus)  où dominaient encore le jaune, le rose et les ocres. Assister à un tel spectacle relève presque du privilège.

    Reste à savoir si cette hardiesse tardive du soleil  n’est pas à l’origine d’un phénomène que les adeptes de la baignade et du longe côte (une nouveauté de l’été à Kermouster) ne peuvent que redouter : l’arrivage de méduses sur les grèves de la Presqu’île.

     

    Un soleil généreux, des méduses abondantes

     Le phénomène touche une grande partie des côtes de la Manche depuis plusieurs semaines. Il vient d’atteindre le secteur. S’agit-il de méduses Pelagia noctiluca ? Nous ne mettrons pas notre main au feu n’ayant jamais pris le temps de nous intéresser à ce type de faune, mais tout le laisse à penser. Ne serait-ce que la couleur !

    Qu’est-ce qui explique la présence de ces méduses ? Faudra-t-il attendre l’été prochain pour mettre le pied dans l’eau ? Le froid hivernal y remédiera à coup sûr. Mais, si l’expression réchauffement climatique ne colle pas au ressenti de ces dernières semaines, ce bloom en constitue un symptôme probant  Nous vous laissons le soin, si la curiosité vous pique, de consulter les sites qui vous donneront toutes les informations nécessaires sur ces bestioles  urticantes.

    Un soleil généreux, des méduses abondantes

     

     

     


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    Même si la météo a généré quelques inquiétudes, les festivités qui ont accompagné le Pardon de Kermouster se sont déroulées dans un excellent climat. Trois jours durant, du samedi 29 au lundi 31 août, l’ambiance fut au beau fixe sur le parking de l’île à bois. Les trois concours de boules ont donné lieu à un spectacle de qualité, tout particulièrement le dimanche où il fallut départager 40 doublettes. Comme il est de coutume de le dire, les meilleurs ont gagné mais des meilleurs il y en avait beaucoup. La bataille autour du cochonnet fut rude et atteignit par moment des sommets de dextérité. Quant à la fête proprement dite, elle fut chaleureuse, enjouée, bon enfant. Et puisque le ciel a bien voulu être de la partie…que demander de plus !

     

    Ah ! La bourriche !

     Organisées comme de coutume par l’Amicale de Kermouster, les festivités, hors concours de boules, ont, le dimanche après-midi, malgré un ciel plombé par une brume persistante, suscité bien du plaisir. Les jeux en bois ont incité grand nombre de gens à mesurer leur adresse. Côté restauration, les crêpes et les gâteaux ont fait merveille. Pour certaines personnes, le hasard a bien fait les choses côté loterie. Quant à la bourriche, elle aura bien caché ses mystères tout au long de l’après-midi. 

    Des fesitivtés vraiment festives

    Des fesitivtés vraiment festives

     Des fesitivtés vraiment festives

    Des fesitivtés vraiment festives

    Des fesitivtés vraiment festives

     Des fesitivtés vraiment festives 

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    Des fesitivtés vraiment festives

    Des fesitivtés vraiment festives

     19 h...étalonnage de la balance  

    Des fesitivtés vraiment festives

     Verdict de la pesée: Une bourriche de 21,300 kg

    Des fesitivtés vraiment festives

     C'est Chantal Le Gratiet, conseillère municipale, qui a le mieux apprécié le poids de la bourriche.


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  • Des allées de boules dans un beau cadre

     

    A traîner l’oreille par-ci par-là, c’est le contentement qui a prévalu chez les boulistes ; Bien sûr, il y a eu de la déception quand l’élimination s’est faîte trop tôt, surtout après avoir affronté des adversaires qui, de prime abord, ne faisaient pas le poids. Mais les boules peuvent se montrer capricieuses. Quoi qu’il en soit, il fallait avoir de l’expérience pour se glisser en finale.

    Point de vue tout à fait personnel : on peut regretter que les vainqueurs des demi-finales du lundi, dernier jour de concours, se soient mis d’accord pour ne pas jouer la finale. Compte tenu de leurs précédentes prestations nous savourions à l’avance le plaisir de les voir en action dans le jeu décisif. Consolons nous à l’idée de les revoir l(année prochaine car, vainqueurs ou non, les engagés de cette année ses sont (oralement) engagés à revenir, ne serait-ce que pour avoir le plaisir de jouer dans un cadre de toute beauté.

     

     20 doublettes le samedi 

     

     A l'heure de la finale

     Thierry Caillot et Jean Paul Perenne ont rempoté la finale face à jean-Michel Le Corre et Noël Jezequel

     

    4O équipes le dimanche

     Les deux équipes finalistes

     

    Ludo Turuban et Vincent Antoine (à gauche) se sont impsés face à Carvenec père et fils 

     

     

     La finale de la consolante n'a pas pu se jouer, la nuit étant tombé.Jérémy Janvier, 9 ans, qui faisait équipe avec sa maman, méritait de toute façon la coupe du vainqueur

     

    20 doublettes pour le dernier concours

     Le crachin s'étant arrêté de tomber, le trosième concours a pu se disputer sur des allées sèches

     

     

    De gauche à droite: Gilbert Seven, Doinique Le Marchand, Damien Le Noa et Didier Melleard. D'un commun accord, ils décideront de ne pas jouer la finale., les meilleures conditions (fraîcheur et luminosité) n'étant  plus réunies.


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