• Grand nettoyage d'été

    La chapelle « dépoussiérée », l’estran et les grèves débarrassées du plus gros des débris venus s’échouer là ? Kermouster est sur son trente et un à l’orée d’une nouvelle saison estivale que l’on va se souhaiter la plus lumineuse possible.

    Côté chapelle, la municipalité a fait remplacer un certain nombre de chaises et,  pour permettre aux spectateurs d’apprécier pleinement les concerts qui vont y être donnés cet été, les services techniques ont réalisé une estrade amovible. Les concertistes pourront ainsi être vus par le plus grand nombre, mais dès le spectacle terminé, le chœur de ce lieu de culte retrouvera son allure habituelle.

     Côté mer, le nettoyage  a concerné une large zone allant du fond de la baie de Pommelin jusqu’aux confins de Bodic, île à Bois comprise. Comme à l’accoutumée les « volontaires de la bonne cause » ont fait le plein de sacs poubelles. La mer, comme on le sait, peut se montrer généreuse dans un sens comme dans l’autre. Bouteilles plastique, palettes, cordages rongés par le sel, poches à huîtres déchirées et autres débris n’ont pas manqué, tous ne venant malheureusement pas du large. On se plaît à rêver d’un monde où le civisme serait la chose la mieux partagée.

    Question ! Faut-il tout ramasser ? N’en fait-on pas un peu trop quand on plie les reins pour récupérer un petit bout de verre cassé. Ce jeudi 25 juin, le soleil brillait de tous ces feux. Ce qui a facilité la tâche car ces petits morceaux de canettes de bière et autres bouteilles en verre blanc brillaient tels des diamants. Cette question, nous nous la sommes posée car imperceptiblement s’est imposé, à nous, le souvenir du plaisir que nous avions, enfants, à jouer sur le sable avec ces bijoux polis par le ressac,  Oui, bien sûr ! Mais voilà, tous ces reliefs d’un geste maladroit voire imbécile n’ont pas un caractère inoffensif  pour la plante d’un pied nu. Alors,  ce jeudi matin, on a plutôt fait jouer le principe de précaution. Mais que les enfants qui vont s’en venir faire des châteaux de sable à Goas Luguen ou l’île à Bois se rassurent, la mine de diamants n’est pas épuisée.

    Grand nettoyage d'été

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  • "Mistral gagnant" à La Cambuse

     

    L’été sera-t-il au rendez-vous ? Rien n’était encore moins sûr ce dimanche 21 juin, jour du solstice. Un vent frais soufflait sur la Presqu’île, à vous donner la chair de poule malgré les rayons du soleil.  Ce vent glacial aura été la seule fausse note d’une fin d’après-midi dominicale dédiée à la musique, que Le Papillon de la Presqu’île a tenu à fêter à sa manière.

    Nous avons déjà eu l’occasion de présenter cette association qui entend œuvrer pour le « bien vivre ensemble ». Pour la traditionnelle Fête de la musique, elle avait concocté un programme original. Il s’est agi de donner trois « aubades » successives, la première à L’Armor Pleubian, la deuxième à Lanmodez et la troisième  à Kermouster. A chaque étape, les musiciens et chanteurs du Papillon se sont positionnés aux abords d’un bar. Au Talbert, à L’Armor. Au Relais, à Lanmodez et à La Cambuse à Kermouster. Et ceci pour une simple mais évidente raison : ces estaminets sont au cœur de ces villages. Ils favorisent la rencontre. Entre le houblon ocre jaune d’un demi, le grenat d’un p’tit rouge ou  l’arôme d’un café noir..

    Sur la « Route enchantée des 3 bistrots », la joyeuse bande des Batucadas du crû aura servi de fil conducteur durant toute cette soirée festive. A la nuit presque tombée les apitos, caixas, tambourins et agogos maintenaient encore le tempo « brésilien » sur la terrasse du bar-épicerie de Kermouster. On en aurait presque oublié les morsures du froid. Mais il aura fallu raison garder et c’est bien à l’abri, dans l’arrière salle de La Cambuse que les voix et les cordes nous ont offert un concert digne des plus grands cabarets parisiens, assorti d’un joyeux pique-nique sur le pouce. Ce soir là, La Cambuse nous a livré un cocktail on ne peut plus savoureux : un zest de nostalgie, un gros morceau d’humour, une belle part de talent et une bonne portion d’émotion

    La nostalgie était dans le répertoire. La belle chanson française sonne toujours bien aux oreilles.  N’ayant pas encore eu le loisir d’écouter le nouvel album de Renaud, nous ne sommes pas en mesure de vous dire si son « come-back » sera du même tonneau que ses chansons d’avant le creux de vague, mais ce fut un réel plaisir que d’entendre les membres de Coquillages & Crustacés, adhérents du Papillon, nous interpréter magistralement « Mistral gagnant ». Dans cette chanson Renaud nous parle du « temps assassin » mais le crie haut et fort, « il faut aimer la vie ».

    Soulignons, ici, la qualité d’un texte écrit par un des membres fondateurs du Papillon de la Presqu’île sur le thème du bistrot. Cette chanson,  écrite à Lanmodez,, que le groupe Croquillages & Crustacés a fait sienne,  est digne de figurer, elle aussi comme celle de Renaud,  dans le grand répertoire de la belle chanson française

    L’humour aussi a suinté entre les murs de La Cambuse. La belle chanson peut être aussi une chanson de gestes, émaillée de clins d’œil, de mimiques et de larges sourires. Et puis il y a la maîtrise des jeux de mots. Même quand la musique se tait. Le public, ce soir là, aura découvert un conteur – Jean-Paul Silvano, lui aussi adhérent du Papillon – qui, dans un rôle de « bafouilleur », fait jeu égal avec le regretté Pierre Repp. A voir et à revoir.

     

    Le talent, nous venons de le dire, a donc été au rendez-vous. Reste l’émotion !  Avec son harmonica Jean-Charles Parenthoën s’est mis au diapason, mais il était alors facile d’imaginer que sous le souffle cadencé se cachaient de lointains souvenirs.. Le clarinettiste qui lui fit écho jouait lui aussi sur ce même registre du bon vieux temps. Une Fête de la musique c’est l’affaire de tous. Et si la guitare du maître des lieux est, elle, restée atone, qu’il sache, lui, que les autres guitares, le violoncelle et la contrebasse ne seront pas désaccordés quand il aura, lui aussi, effectué  son « come-back ».

    "Mistral gagnant" à La Cambuse

    "Mistral gagnant" à La Cambuse

     

    "Mistral gagnant" à La Cambuse

     

    "Mistral gagnant" à La Cambuse

     

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    La Fondation Pierre Delestre au chevet de la chapelle

    Une délégation de l’Association pour la Recherche et la Sauvegarde des Sites archéologiques du Trégor (ARSSAT) a visité la chapelle ce vendredi 19 juin, sous la conduite de Robert Mouly, spécialiste de l’histoire locale et de Henri Parenthoên , adjoint aux finances de Lézardrieux. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la Fondation Pierre Delestre qui œuvre sous l’égide de la Fondation de France.

    Pierre Delestre s’est éteint à Perros-Guirec en 2010, dans sa 102e année. Ami de l’histoire et protecteur du patrimoine, ce monsieur, discret et fortuné, avait participé à la restauration de six chapelles dans le Trégor. Il a souhaité que son oeuvre continue après sa mort,  Sollicité par son fils, l’ARSSAT s’est alors engagée à établir un inventaire des chapelles publiques dont la Fondation Pierre Delestre est susceptible de financer la restauration.

    Cette visite tombe on ne peut mieux puisque la chapelle de Kermouster va faire l’objet de grands travaux. La municipalité  a décidé d’assurer le financement d’une remise en état de la toiture. Ces travaux seront engagés après l’été. A cela s’ajoute le souhait exprimé par de nombreuses personnes de tirer profit de cette restauration pour, si possible, remplacer un voire deux vitraux jugés peu harmonieux. L’Amicale de Kermouster s’est déclarée partie prenante et, à cette fin  a constitué une commission qui a la charge d’étudier la faisabilité technique et financière d’un tel projet. Une fois couchée sur le papier, cette étude sera transmise à la municipalité qui décidera de la suite à donner.

    Lors de cette visite d’experts, c’est d’abord l’état de la chaire qui a attiré l’attention. Il s’avère que le bois de cette chair, notamment dans sa partie inférieure, est rongé par les vers. L’ARSSAT souhaite savoir si cette chair est classée, car la  Fondation Pierre Delestre tient à s’assurer que les rénovations et restaurations s’inscrivent dans le respect des techniques à l’ancienne.

     

    Concernant les vitraux, Liliane Le Gac, présidente de l’ARSSAT, n’a pas caché son sentiment. Elle reconnaît que les petits vitraux damier coloré ne sont guère en rapport avec l’esthétique des lieux. Reste posé le problème, donc le coût, de leur changement. Quoi qu’il en soit, les membres de l’Amicale qui travaillent sur ce dossier savent qu’ils ont avec l’ARSSAT un interlocuteur de premier ordre.

    La Fondation Pierre Delestre au chevet de la chapelle


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  • Le village à l'heure du jumelage

    Un cadeau de bienvenue remis aux élus de la commune de Morangis

    Un chassé croisé de voitures quelque peu inhabituel  vendredi 12 juin, à l’heure où le village s’apprête à plonger dans la pénombre. Une course contre la montre engagée par des Kermoustériens transformés ce soir là en guides touristiques. Tous animés par un seul désir, faire découvrir à leurs hôtes, avant que la nuit ne soit tombée, les sites remarquables du secteur.

    Ces hôtes d’un week-end nous sont  venus de Morangis, une ville de l’Essonne qui est jumelée avec Lézardrieux. Ce jumelage remonte à la fin des années 1990. On en fêtera bientôt le vingtième anniversaire. Mais la relation entre les communes date depuis plus longtemps, puisque c’est en 1965, comme l’a rappelé le  maire, Marcel Turuban, que Morangis  est propriétaire du site de Kermenguy, site qui a vu transiter plusieurs générations de Morangissois pendant les grandes-vacances et les congés scolaires.

    Cette structure d’accueil étant occupée le week-end dernier  par des jeunes footballeurs venus disputer le Tournoi du Stade Paimpolais , le comité de jumelage de Lézardrieux, que préside le Kermoustérien Jean-Paul Batel, a eu la bonne idée de frapper à nos portes pour héberger ces amis venus de la région parisienne. Et c’est ainsi que le village a pu vivre, lui aussi,  à l’heure du jumelage.

    Ce vendredi soir, jour d’arrivée, il s’est agi de saisir, sans remettre au lendemain, une opportunité pour intercaler une visite de Kermouster – au moins pour les Morangissois « condamnés » à y passer deux nuits -  dans un  programme des réjouissances on ne peut plus copieux.  Samedi,  ils étaient conviés à une balade en mer, aux Sept Îles puis à l’incontournable promenade entre les rochers roses de Ploumanac’h !  Le dimanche matin, avant de s’en retourner vers Morangis, direction  La Roche Jagu pour les 27 personnes qui ont constitué ce groupe de visiteurs.

    Pour avoir été invités à partager les toute aussi incontournables agapes, nous sommes en mesure d’affirmer que nos hôtes ont amassé en quelques tours d’horloge une foule de bons souvenirs. Le beau temps ayant été de la partie, ils ne sont pas prêts d’oublier l’incessante danse des fous de Bassan à flanc de falaise, la nonchalance des phoques se dorant au soleil et peuvent même se considérer comme des privilégiés puisque les macareux n’avaient pas encore décidé de quitter les lieux pour leur traditionnelle migration. Ils garderont sans nul doute aussi le souvenir de ces joyeux repas pris en commun, salle de l’Ermitage, avec des Lézardriviens qui se sont mis en quatre pour qu’ils puissent s’en retourner chez eux pleinement satisfaits. Et tout cela au son des cornemuses, bombardes, harpe, grosse caisse et caisse claire  des Sonerien an Trev, sans oublier  l’accordéon de Firmin de Morangis.

     Cette satisfaction « déclarée » n’a d’égale que celle des membres du comité de jumelage, qui peuvent se targuer d’un « sans faute »

     

    Quel avenir pour Kermenguy ?

     

    On aurait aimé faire l’impasse sur la question qui fâche, mais il n’est pas dans notre nature d’occulter ce qui fait débat. Comme nous venons de le dire, le centre de Kermenguy fête cette année son cinquantième anniversaire (voir l’historique sur le site de la mairie de Lézardrieux). Cinquante ans ! Un bail ! Certes ! Mais une charge devenue trop lourde à supporter pour Morangis.

    Nous n’allons pas ici décortiquer les tenants et aboutissants du dossier, mais il s’avère que les semaines qui viennent risquent d’être décisives. Avant la fin du mois, l’avenir de ce centre va peut-être être scellé.

    Personne ne veut prononcer le mot de fermeture définitive, mais du côté de Morangis, à l’heure des coupes budgétaires,  on ne cache pas la nécessité qu’il y a à trouver rapidement le moyen d’alléger le poids de cette charge. Même si cette question  n’est pas directement de leur ressort, les élus de Lézardrieux comme leurs collègues de l’intercommunalité ne peuvent y rester insensibles. Ce centre socioculturel n’a pas vocation à devenir un chancre au cœur de la Presqu’île.

     

    Mais poser le problème de l’avenir du centre de Kermenguy  ne revient-il pas à s’interroger sur le devenir du jumelage ?  « Croix de bois, croix de fer, si je mens, je vais en enfer ». Il ne s’est trouvé aucun élu durant ce week-end festif  à déclarer que le jumelage ne survivrait pas à une fermeture du site et que tout sera fait pour maintenir cette cordialité entre les deux communes. On ne demande qu’à les croire !

    Le village à l'heure du jumelage

     Un "sans faute" pour le comité de jumelage de Lézardrieux, présidé par le Kermoustérien Jean-Paul Batel 

    Le village à l'heure du jumelage

     Les Soner an Trev  ont captivé leur auditoire

    Le village à l'heure du jumelage

     Une touche de musette avec Firmin de Morangis et son accordéon 

    Le village à l'heure du jumelage

     

    Le village à l'heure du jumelage

     

     

     


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    Une matinée de débroussaillage

     Les matins se suivent et ne se ressemblent pas. Ce vendredi 12 juin, grisaille humide sous un vent apaisé, mais toujours orienté à l’Est, quoique légèrement plus au Sud. Mardi 9, Kermouster s’était réveillé avec un autre visage, beaucoup plus flatteur. Le vent qui soufflait depuis plusieurs jours en provenance du Nord-Est frappait toujours fort mais le ciel était d’un bleu lumineux. L’estuaire avait l’allure d’un miroir argenté sur lequel se miraient des petits nuages. Seul le bruit de débroussailleuses troublait la quiétude de ces instants magiques. Mais c’était pour la bonne cause puisqu’il s’agissait  de rendre praticables plusieurs sentiers du hameau.

    Ce matin là, ils étaient six à s’être donné rendez-vous pour engager le bras de fer avec les mauvaises  herbes. Mauvaises ? L’achillée mille-feuilles, l’ortie, l’armoise, la bourrache, l’oseille sauvage, le plantain, le liseron, la fougère , le lierre ou l’herbe aux goutteux, pour ne citer que celles là, ont un seul tort : elles sont envahissantes et peuvent, si l’on n’y met pas le ola rendre impraticable le chemin. Entre Pors Gwen et Goas Luguen, l’aide d’un tractopelle a permis de niveler une pente jusqu’à ce jour piège pour les chevilles.

     Une matinée aura suffit à ces mercenaires de la bonne cause pour mener à bien cette séance de débroussaillage. Sans conteste, leur plus gros chantier aura été de dégager la portion du GR 34 qui va de la rue du Lavoir jusque la rue des Pins, une sente qui visiblement n’avait pas vu l’acier de la faux depuis au moins deux ans. Les randonneurs apprécieront. Les responsables communautaires aussi, très certainement, car l’ouverture, l’aménagement, le balisage et l’entretien des chemins de randonnées inscrits au schéma intercommunal de randonnées relèvent de leur compétence.

    Sur une portion d’une bonne centaine de mètres, les herbes indésirables auront eu, ce matin là, le parfum de l’engagement citoyen. Une belle matinée, assurément.

    Une matinée de débroussaillage

     Une matinée de débroussaillage

     Une matinée de débroussaillage

      Une matinée de débroussaillage

     Une matinée de débroussaillage

     Une matinée de débroussaillage

     Une matinée de débroussaillage

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