• Gare au Frelon asiatique !

    Plus petit que son cousin européen le Vespa velutina nigrithorax est une calamité pour les abeilles

    Il y a péril en la demeure dans les ruches de Kermouster et d’ailleurs, Pour l’heure, en raison de la fraîcheur, le terrible Frelon asiatique ( Vespa velutina nigrithorax)  se fait discret. Il se terre, mais dans quelques semaines, les fondatrices, c’est  ainsi que l’on dénomme les reines, vont rebâtir un nid pour y féconder une armée d’ouvrières redoutables et redoutées comme vient de le rappeler  Jean-Pierre Le Dantec à Loïc Mahé, le président de la Communauté de communes. Ce Kermoustérien fait son miel avec l’abeille Noire de Bretagne. Aux ruches de Kerarzol s’ajoutent celles de l’abbaye de Beauport. A la louche, ce sont entre 50000 et 60000 abeilles qui butinent pour lui. Ce capital est aujourd’hui menacé. Car, à bien l’écouter, ce frelon venu d’Asie complique sérieusement la donne. « Les apiculteurs sont confrontés à un autre problème : le varroa, un acarien qui détruit les colonies ».

    Le moins que l’on puisse dire c’est que le XXIe siècle s’est ouvert sous les plus mauvais auspices qui soient pour les propriétaires de ruches. Le varroa a commencé à sévir en Europe en l’an 2000. Cinq ans plus tard c’est le Vespa velutina nigrithorax qui faisait son apparition. Tout laisse à penser que l’insecte a traversé les océans dans un conteneur bourré de poteries chinoises destinées à un horticulteur du Lot-et-Garonne. Depuis, le frelon asiatique a trouvé matière à proliférer dans ce beau jardin de France. Le voici profitant de la douceur avéré d’un climat sous influence du Gulf stream.

    Cette invasion mortelle pour les abeilles, qu’elles soient sociales ou non, peut à terme avoir de graves conséquences sur les cultures eux-mêmes. Il est encore trop pour évaluer l’impact que cela aura, mais c’est assurément une donnée inquiétante pour la pollinisation. Nous sommes tous concernés. A double titre, puisque le dard de cette bestiole peut nous faire très mal.

    Le Frelon asiatique est, dit-on, très facile à reconnaître car c’est la seule guêpe en Europe à posséder une livrée aussi foncée : Le Vespa velutina nigrithorax possède un thorax entièrement brun noir velouté et des segments abdominaux bruns, bordés d’une fine bande jaune. Seul le quatrième segment de l’abdomen est presque entièrement jaune orangé. La tête est noire, la face jaune orangé, les pattes brunes à l'extrémité. On nous dit encore que ce frelon est impossible à confondre avec le frelon d’Europe, Vespa crabro . Mesurant environ 3 cm de long, il est un peu plus petit que ce dernier. La différence est particulièrement nette chez les reines, dont la taille atteint au plus 3,5 cm chez V. velutina et 4 cm chez Vespa crabro.

    On l’a compris ! Il faut avoir un sacré coup d’œil. La priorité des priorités est de pouvoir d’abord repérer la présence d’un nid. Celui-ci n’est pas systématiquement accroché aux plus hautes branches d’un arbre comme le montre la photo jointe. Il peut être camouflé dans un bosquet.

    N’étant pas du genre à sombrer dans le catastrophisme, nous nous gardons d’extrapoler sur les risques que nous fait courir cet envahisseur. Nous ne pouvons cependant que vous inviter à être sur vos gardes et à faire preuve de vigilance dès les premiers jours du printemps. A cette fin nous vous conseillons de lire la notice rédigée à cet effet par l’ITSAP, l’institut de l’abeille dont nous indiquons l’adresse du site internet :

    http://www.itsap.asso.fr/

    Gare au Frelon asiatique !

    Nid de frelons asitaiques


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  • Les festivités de la nouvelle année

     

    Nous avions évoqué cette possibilité, c’est désormais inscrit dans le marbre : la « Fête des voisins » devient « Pique-nique des Kermoustériens » et se tiendra, à compter de cette année, à date fixe: le premier dimanche du mois d’août. Plusieurs raisons à cela :

    1)      A Kermouster le voisinage ne peut se résumer à un pâté de maisons. Le hameau est un état... d’esprit

    2)      En ciblant le mois d’août,  on multiplie les chances de pouvoir partager un bon moment avec le maximum de résidents.

    Pour le reste rien n’est changé. Vient qui veut. Vient qui peut. Chacun apporte son casse-croûte, sa bonne humeur et son envie de partager un bon moment. Ce sera le dimanche 2 août. .

    Cet « entre-nous » s’intercale donc dans le calendrier des festivités estivales du hameau dont il faut rappeler les temps forts.

    -         Le désormais traditionnel « Vide-greniers », organisé par l’Amicale, se tiendra, parking de l’île à Bois, le dimanche 19 juillet.

    -         La journée des « Peintres en herbe » a été fixée au jeudi 6 août.

    -         Quant au « Pardon », il se confirme qu’il aura lieu le dimanche 30 août. Ainsi les boulistes savent qu’ils ont rendez-vous avec le cochonnet dès le samedi 29, sur le parking de l’île à Bois


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  • Une Presqu'île sauvage et citoyenne

    Ce dimanche 11 janvier nous étions, selon certaines sources,  un millier à avoir répondu à l’appel des maires du canton. La marche de solidarité envers les 17 victimes des terroristes  nous a conduits de la place de l’église jusqu’au port de Lézardrieux. Une courte marche, mais ô combien revigorante. Cette Presqu’île que l’on a qualifiée de sauvage, pour vanter la force et la beauté de ses paysages, a, les tragiques circonstances l’y amenant,  marqué son enracinement citoyen. Un millier de gens d’ici, certains des autres rives,  sont venus, tel un ruisseau se jetant dans la rivière qui conduit à la mer, grossir le flot de la marée humaine qui s’est déversée  en France tout au long de cet après-midi dominicale. Un flot chargé d’une colère saine mais porteur d’un espoir. Celui d’une France enfin réconciliée avec elle-même, capable de se transcender pour affronter l’avenir dans un monde qui nous a rappelé, à cette occasion, que nous avions l’honneur de vivre dans le pays qui a enfanté les Lumières. Les images que nous avons vu défiler sur nos écrans, une fois rentrés à la maison,  sont venues renforcer cette satisfaction d’avoir vibré à l’unisson. Reste maintenant à permettre à cette humanité vivant encore sous le joug du totalitarisme et de l’obscurantisme de profiter, elle aussi, des bienfaits de la liberté de penser. .

     

     

     


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  • Des vœux empreints d’émotion puisque placés sous le signe d’une tragique actualité. Les armes lourdes venaient tout juste de se taire à Dammartin-en-Goële, localité de Seine-et-Marne, et, simultanément, porte de Vincennes à Paris quand Marcel Turuban  a pris la parole, ce vendredi 9 janvier, pour présenter les vœux de l’équipe municipale, à des Lézardriviens venus nombreux, salle Georges Brassens. Le maire nous a aussitôt demandé d’observer une minute de silence en mémoire des victimes des tragédies qui se sont nouées ces dernières soixante-douze heures. Bien qu’éloignée de ce théâtre de l’abomination, Lézardrieux s’est associée ainsi, de la meilleure manière qui soit, à l’hommage national. Il ne pouvait en être autrement. Cette minute de silence, dans ce lieu, a, pour nous, une résonance particulière que nous ne pouvons taire compte tenu des circonstances.

    Salle Georges Brassens ! Comment ne pas y voir le symbole d’une France ayant conquis la liberté de penser. Brassens, le libertaire, était de la trempe des Cabu, Wolinski, Chard, Honoré, Tignous  tous ces caricaturistes qui ont fait Charlie. Lui n’est pas mort sous les balles du fanatisme,  mais s’il gît aujourd’hui dans le Panthéon populaire, les trompettes de la renommée n’ont sonné qu’après un long chemin de croix. Brassens s’est construit malgré l’opprobre et sous les quolibets des soi-disant bien-pensants. Les trois terroristes qui ont payé de leur vie leur allégeance aux forces de l’obscurantisme ne sauront jamais l’impact salutaire qu’aura eu ce chanteur poète sur une société d’après-guerre encore encalminée dans les tabous et les conventions poussiéreuses.

    A l’époque de Brassens, donc la nôtre, les rapports entre l’Etat et l’Eglise, pourtant codifiés en 1905,  continuaient à diviser la société française. Ce « bouffe curé » au cœur tendre lui a autant rendu service qu’aux chrétiens eux-mêmes, lesquels, tout en ayant la foi chevillée au corps, ont su, dans leur très grande majorité, éviter l’ornière du sectarisme pour, eux aussi, emprunter le chemin de la tolérance.  La France, autre exemple, pays des Droits de l’Homme, aura tardé à reconnaître aux femmes le droit de vote. La phallocratie était encore de mise avant la Deuxième Guerre mondiale. Ce n’est qu’au sortir de ce champ de ruines provoqué par le nazisme que ce droit s’inscrira dans la constitution. Certes, aujourd’hui on se bat encore pour établir une parité homme femme sans faille, en politique ou en matière salariale. Preuve s’il en est que la société génère toujours sa propre inertie. Le jour où les femmes auront acquis au moins ce même degré de reconnaissance dans tous les pays théocratiques rétrogrades, la Planète aura fait un grand pas vers plus de sérénité.

    Ce dimanche, à l’appel des sept maires du canton de Lézardrieux, un rassemblement  citoyen est organisé (à partir de 14h) pour un hommage aux dix-sept victimes de la barbarie, en solidarité avec leurs familles. Il va s’agir ainsi de montrer notre attachement à la démocratie et notre volonté de continuer à aller de l’avant..

    "L'Etranger " de Fernand Raynaud

    Avant d’en revenir aux projets qui vont marquer la vie du hameau cette année 2015, nous nous autorisons une autre digression pour souligner l’importance qu’a eue cette petite minute de recueillement et qu’aura ce rassemblement dominical. Ce samedi matin, nous avons pris plaisir à revoir et écouter le sketch du regretté Fernand Raynaud, un humoriste des années 60, qui, lui aussi, aura su mettre le doigt sur des travers sociétaux qui, malheureusement, peuvent ressurgir quand l’émotion de ces derniers jours se sera dissipée. Ce sketch, c’est celui de « L’Etranger ». Il est du même tonneau que « La mauvaise réputation » de Brassens Tout aussi percutant ! A l’heure où Lézardrieux s’arc-boute pour défendre l’activité commerciale du centre bourg, il est bon de réentendre cette saillie d’un humoriste qui n’avait qu’une seule idée en tête : utiliser le rire pour tordre le cou à la bêtise et à la peur de l’autre. Ce n’est pas la peine de fouiller dans votre discothèque pour y rechercher un vinyle. Un simple clique sur Internet  suffit ! Une bonne leçon de choses pour nos petits-enfants voire nos enfants qui, eux, ont connu Coluche

      Après le coq, la toiture de la chapelle

     

    Des voeux...salle george Brassens

     

    Dans un précédent billet nous indiquions notre intention de bien noter les décisions que la municipalité entendait mener à bien pour Kermouster dans le courant de cette nouvelle année. Trois projets concernent spécifiquement le hameau.

    La municipalité va mettre en place une signalétique, visuel rénové, à l’embranchement avec la route départementale, au niveau de la patte d’oie, quand on vient du bourg, ainsi qu’à celui qui permet aux voitures s’en revenant de Lanmodez de prendre le raccourci menant directement à la rue Saint Maudez. . Concernant ce croisement, nous est revenu en tête une suggestion qui nous a été faîte  voilà bientôt deux ans : installer un miroir sur le bord de la départementale pour permettre à ceux qui se dirigent vers le Paradis de bien repérer la présence de voitures sur la départementale, celles-ci ayant tendance à profiter de la  longue descente pour prendre de la vitesse. Il semble que la décision d’un tel élément de sécurité relève de la seule autorité départementale et non pas de la commune. Formulons le vœu que cette suggestion puisse quand même être prise en compte !

    Deuxième projet : la réfection de la voirie dans le secteur de Kerarzol.. Nul ne s’en plaindra, à commencer par les riverains..

    Troisième projet, et non des moindres : la réfection de la toiture de la chapelle. A l’heure des contraintes budgétaires, sur lesquelles Marcel Turuban a mis l’accent, comme on pouvait s’y attendre,  voici une dépense qui se chiffre entre deux ou trois dizaines de milliers d’euros. L’entretien des monuments religieux, même dans une société qui prône les vertus de la laïcité, reste à la charge des communes. Un paradoxe qui n’est pas dénué de fondement.

    Ce vœu n’a pas été exprimé à la tribune mais il traverse bien des esprits. Pour de telles réfections, concernant des édifices patrimoniaux – la chapelle relève de ce registre - il serait bon de pouvoir compter sur de généreux donateurs. En attendant qu’un tel « miracle » puisse se produire, ces travaux seront à la charge de la commune. Mais rassurons tous ceux qui ne supportent plus l’idée de la moindre augmentation de la fiscalité, fut elle locale !  Celle-ci n’est pas à l’ordre du jour.

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  • Le crayon symbole de la liberté de penser

    Ce mercredi 7 janvier 2015, l’onde de choc nous a brutalement ramenés à la réalité : notre planète ne tourne pas rond. Elle est au bord de l’embrasement. Nos écrans de télévision nous en donnent chaque jour un reflet terrifiant.

    Aujourd’hui, nous sommes tous orphelins d’une équipe de joyeux lurons qui s’étaient donné pour mission de dresser une muraille du rire, pour contrer les forces de l’obscurantisme. Une presse libre peut et doit déplaire si nécessaire. La dérision est une arme de défense comme une autre.

     C’est cette liberté que l’on a voulu massacrer, hier, dans une rue de Paris, en s’attaquant aussi à un autre pilier de notre démocratie, la police républicaine. Mais la mort d’une dizaine de ses hérauts n’y changera rien, n’en déplaise à ces fous de Dieu, dépourvus de la moindre parcelle de libre-arbitre. Le crayon, symbole de la liberté de penser, continuera à décrire et à dessiner les errements de ces milliers d’hommes et de femmes qui, à travers le monde, vivent sous la coupe réglée  de maîtres à penser haineux 

    L’émotion provoquée par cette tragédie retombera un jour. La vie reprendra ses droits. Mais il nous appartient de rester vigilants. Ne nous laissons pas emporter par des sentiments qui nous rabaisseraient et nous ramèneraient au niveau de ces illuminés. Ici comme ailleurs.


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