• Hent Coz Enez Coat dans le droit chemin

    Le ciel était chagrin ce mercredi matin 26 novembre quand une dizaine de Kermoustériens se sont attaqués à la remise en état de l’ancien chemin (en jaune sur ce document) menant du village à la grève de l’île à Bois. Rares sont celles et ceux qui, ici, s’en souvenaient voire en connaissaient même l’existence,  bien qu’il figurât, comme le rappelle cet ancien plan, sur des actes administratifs datant de l’époque napoléonienne. Jusqu’à voici peu, nul ne s’inquiétait en tout cas de le voir disparaître à tout jamais, d’autant que la création d’une route est venue, le siècle dernier, faciliter l’accès à la mer. Il aura donc fallu la détermination de quelques personnes pour mettre un terme au processus d'enfouissement dans les mémoires.

    Quinze jours après avoir débroussaillé une portion du chemin qui mène de Pors Gwen à Goas Luguen, ce collectif – nous en étions ce mercredi - a montré qu’il avait de la suite dans les idées. Les lames des tronçonneuses n’étaient pas encore totalement refroidies quand a démarré, sous le crachin, cette nouvelle opération de « reconquête patrimoniale ». Car, cela doit être de nouveau souligné, ces actions de remise en état de « délaissés communaux » se prévalent  de l’intérêt général. Cette argumentation a reçu l’écoute des élus locaux. A charge pour les défricheurs de veiller, bien évidemment,  à ne pas s’écarter du droit chemin, c’est-à dire de s’en tenir au respect du droit de propriété.

     Tout ce secteur, densément boisé, est divisé en de nombreuses parcelles. Plusieurs propriétaires se partagent ces terrains qui surplombent le panorama de l’île à Bois et en lisière desquels serpente ce chemin. Il convenait donc, avant toute chose, de rester dans la légalité. N’est-ce pas sous Napoléon qu’a été rédigé, voilà 210 ans tout juste, notre Code Civil. La civilité génère des contraintes mais s’il faut s’en tenir à la lettre, l’esprit des lois peut admettre des assouplissements. De nombreux  articles sont toujours en vigueur et le 545e précise bien que la propriété privée, quoique « inviolable et sacrée » depuis la Déclaration des droits de l’Homme de 1789,  « doit céder devant l’utilité publique ». Cet ancien passage de charrettes a force de servitude et de droit de passage.

    En quoi ce chemin taillé sur le flanc sud de la pointe du hameau répond il à l’intérêt public ? Après tout, le ruban de bitume qui déroule de l’autre côté suffit à régler les problèmes d’accessibilité voire de sécurité. Nul ne le conteste bien évidemment, à commencer par les membres de ce commando bien intentionné. Mais, ne serait-ce que sur le plan de la sécurité, la réouverture de ce chemin ne peut qu’améliorer la situation puisqu’il offre aux familles une alternative à la route.  Désormais, elles pourront rejoindre les plages et s’en revenir au village sans avoir à composer avec le trafic automobile. Pour l’heure, quoique rendu praticable, ce chemin que l’on se propose d’appeler Hent Coz Enez Coat (Vieux Chemin de l’île à Bois) doit faire l’objet de quelques « mises aux normes ». A son débouché sur la grève, il faudra notamment en faciliter l’accessibilité. Par ailleurs, il conviendra, par le biais d’une signalisation bien pensée, de souligner les limites de ce droit de passage.

    Un "plus" pour la Presqu'île

    Au-delà du seul agrément des familles résidentes, la réouverture de ce chemin répond bien, c’est en tout cas notre point de vue,  à l’intérêt général. Comme l’a récemment souligné dans un entretien avec la presse, Marie Laïzet, la directrice de l’Office du tourisme de la Presqu’île, la force d’attraction de cette Presqu’île repose sur sa capacité à étonner les randonneurs. Ce « nouveau » chemin offre de très belles percées visuelles sur l’estuaire. C’est assurément un plus qui vient s’ajouter à la boucle entre Trieux et Jaudy.

    Une boucle qui, comme cela a pu être vérifié ce mercredi 26 novembre, peut parfois être rompue. Peut-être obnubilés par la charge de travail qui les attendait - mais qui s’avéra moins lourde que prévu – ces débroussailleurs d’un jour avaient prévu de commencer par le bas du chemin, oubliant que ce jour-là, à l’heure prévue, le coefficient de marée ne permettait pas d’y accéder. Il leur aura donc fallu changer de point d’attaque. Cette  donnée de la hauteur d’eau doit être prise en compte et signalée aux randonneurs.

    Une idée a germé à l’issue de cette journée de travail en commun : se retrouver à l’orée de la belle saison pour un simple « coup de peigne » avant l’arrivée des vacanciers.  La déclaration d’intention est à noter : l’entretien du chemin peut être l’affaire de tous.

    Hent Coz Enez Coat dans le droit chemin

    Sous un crachin persistant, les tronçonneuses et débroussailleuses ont attaqué le chantier par le haut

    Hent Coz Enez Coat dans le droit chemin

    La faux a prouvé qu'elle avait encore du tranchant

    Hent Coz Enez Coat dans le droit chemin

    Bien que n'étant plus fréquenté depuis longtemps, le chemin avait résisté à l'envahissement dans certains secteurs.

    Hent Coz Enez Coat dans le droit chemin

    Hent Coz Enez Coat dans le droit chemin

    Hent Coz Enez Coat dans le droit chemin

    Hent Coz Enez Coat dans le droit chemin

    Hent Coz Enez Coat dans le droit chemin

    En la personne de Loïc Gulllou (au centre), la municipalité a pu constater que ce chemin était à nouveau praticable

    Hent Coz Enez Coat dans le droit chemin

    Praticable mais difficilement accessible au débouché sur la grève

    Hent Coz Enez Coat dans le droit chemin

    Sur cette ancienne carte marine, le tracé du chemin (en jaune) est également signalé.


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  •  Un chemin récupéré sur l’oubli

    Il y avait de la satisfaction dans l’air ce lundi 10 novembre au bas de la côte de Goas Luguen. Alors que la nuit s’apprêtait à tomber, un petit groupe de Kermoustériens se trouvait  là pour fêter, gobelet à la main,  la réouverture d’un chemin reliant Goas Luguen à Pors Gwen. Six paires de bras et trois à quatre tours d’horloge ont suffi à dégager ce « délaissé communal ». Huile de coude, débroussailleuse, tronçonneuse, scie et fourches ont eu raison, sans trop de peine, du lierre, des ronces et des arbustes qui rendaient impossible, sur une centaine de mètres,  tout passage depuis plusieurs décennies.

    Ce sont des amoureux de la marche et de l’histoire locale qui ont décidé de mener cette opération « nettoyage ».  « Un premier maillon » ont-ils clamé après cette journée de reconquête. Car, là où ce sera possible et autorisé, ils entendent récidiver. Le chemin des douaniers qui longe le Trieux, sur l’autre rive, les fait rêver. Pour ces marcheurs invétérés, moins il y aura de macadam entre Lézardrieux et Kermouster, mieux les semelles s’en porteront. Les leurs, certes, mais aussi celles de ces randonneurs d’un jour, amoureux de la nature et des beaux paysages. Cette « clientèle sac à dos » constitue pour la Commune et pour l’ensemble de la Presqu’île Sauvage un atout qu’il convient de favoriser. Ce petit bout de chemin récupéré sur l’oubli peut être l’amorce d’une réflexion au plus haut niveau administratif, celui de la Communauté des Communes. Des erreurs ont été certainement commises par le passé en matière de délaissés communaux. Sont-elles toutes irréparables ? Ce collectif de Kermoustériens n’a pas fait que rouvrir un chemin. Cette démarche « citoyenne » cible l’intérêt général.

     

     Un chemin récupéré sur l’oubli

     Un chemin récupéré sur l’oubli

     Un chemin récupéré sur l’oubli

     Un chemin récupéré sur l’oubli

     Un chemin récupéré sur l’oubli

     Un chemin récupéré sur l’oubli

     Un chemin récupéré sur l’oubli

     Un chemin récupéré sur l’oubli


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  • Yann Lesacher est passé par ici

    Ce dessin ne date pas d’aujourd’hui, mais ayant eu la chance de rencontrer récemment son auteur il nous est apparu intéressant de saisir cette opportunité pour le resituer car, peut-être avec plus de force qu’une photo, en tout cas plus de charge poétique, .il souligne une réalité de la vie du village. Tous ceux qui le connaissent savent bien évidemment de quoi il en retourne. Ce petit chien (en l’occurrence une chienne) et ce petit tracteur rouge suffisent à dévoiler l’identité de l’homme qui tient le volant. C’est en novembre 2010 que Pierre Le Berre et sa fidèle Vika ont été saisis sur le vif par Yann Lesacher.

    C’est à Saint-Quay-Portrieux, à l’occasion du salon Quay des plumes, le dimanche 26 octobre, que nous avons croisé la route de cet illustrateur éditeur qui, depuis quatre cinq ans, arpente le chemin de ronde des côtes bretonnes, plus communément appelé GR 34. Formé dans les écoles de dessins (CFT des Gobelins à Paris, les Beaux Arts à Rennes), Yann Lesacher, 48 ans, est un « gars du pays ». Né à Saint-Brieuc, domicilié à Saint-Rieul près de Lamballe, il s’est lancé, fort de son expérience professionnelle de graphiste, dans une aventure éditoriale au long-cours qui a déjà donné lieu à la publication de six volumes de  Une Bretagne par les contours. Ce périple l’a d’abord mené de Plouër-sur-Rance au Fort Lalatte, le Cap Fréhel étant au point de départ du second volume. Le prochain épisode traitera du Léon, dans le Finistère Nord. Après la Bretagne-Sud, Yann Lesacher bouclera la boucle par un dernier opus qui nous emmènera de Cancale à Saint-Malo. « Un travail d’une vingtaine d’années » laisse-t-il entendre. Il ne suffit pas en effet de marcher et de photographier, il faut ensuite dessiner, peindre et concevoir la mise en page puis s’occuper de l’édition.

    Ce dessin relatif à Kermouster a été publié dans le volume n° 3, relatant les « découvertes » de Yal, alias Yann Lesacher, entre Binic et Pleubian. « Je fais des sorties de 8 à 15 kilomètres. Je repars de là où je m’étais arrêté la fois d’avant. » C’est en juillet 2010 qu’il a commencé à longer les rives du Trieux, mais ce n’est qu’en septembre qu’il a franchi le pont à haubans, dont il a gratifié la majesté par un croquis. Incontournable ! Tout comme le sont, au bourg,  l’église et la lanterne du phare des Triagoz   Deux mois plus tard, après avoir pris le temps de fixer le souvenir des phares de Coat-Mer et de Bodic, Yann Lesacher  était à Kermouster. Il en avait déjà donné un aperçu alors qu’il se trouvait, courant août, sur l’autre rive avec cette aquarelle de la grève de l’île à Bois. Faut-il lui reprocher d’avoir oublié de croquer la chapelle ? A suivre au pied de la lettre les flèches jaunes des sentiers balisés, on peut être amené à faire l’impasse sur tel ou tel site remarquable nécessitant un léger détour.  Mais, le témoignage que Yann Lesacher veut laisser n’a pas vocation à se transformer en guide touristique. Il accorde autant d’importance, sinon plus, aux scènes de vie significatives qu’il fixe d’abord par la photo pour ensuite, très rapidement, les restituer par le fusain ou le pinceau. Et c’est ainsi que Pierre Le Berre et Vika résument à eux seuls son passage dans Kermouster. « Je saisis le hasard » nous a dit Yann Lesacher. « Je me souviens très bien de cet instant. C’était l’automne. Il faisait frais. L’éclairage s’y prêtait. C’est la présence du chien sur le tracteur qui a  attiré mon attention ».

    Cette notion de témoignage, à laquelle nous venons de faire allusion, ne doit pas laisser penser que ce randonneur éditeur vous regarde du haut de sa superbe. «Dans mon travail, précise Yann Lesacher, l’humour tient une part essentiel. C’est le fil rouge qui permet de trouver le recul nécessaire afin de ne pas polluer la démarche qui risquerait, sans cet aspect, de devenir sérieuse ou prétentieuse. » D’où cette ponctuation au bas de chaque page sous la forme de calembours à travers des petits personnages  

     

    Yann Lesacher est passé par ici

     

    Yann Lesacher est passé par ici

     

    Yann Lesacher est passé par ici

    Pour tout renseignement : Yann Lesacher, Le Grand Hôtel 22270 Saint-Rieul. Téléphone : 06 08 05 63 75. Courriel : lesacheryann@aol.fr.

    Site web : Le Blog de Yal


    Les six volumes publiés sont disponibles en librairie et en ligne également sur le site des Editions de Dahouet :

    http://www.ditions-de-dahouet.com/


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  • On le concède ! Ce n’est pas « notre » point de vue, c’est-à-dire ce panorama dont on est, ici, prompt à souligner la beauté, qui pouvait rivaliser en attractivité avec la pointe du Grouin, le cap Fréhel et autres falaises du Goélo, ce dimanche après-midi, jour de départ de la 10eme édition du Rhum. Il n’empêche, jumelles aidant, bien calés contre le muret de La Cambuse, nous pouvions, de cet endroit, être, nous aussi, dans la course. Sans avoir à jouer des coudes pour assister au spectacle ! On a les satisfactions que l’on veut bien se donner.

    Il était 16 heures tapantes quand la silhouette  blanche du Bretagne, un des trois ferries affrétés à cette occasion par la Britanny Ferries, se détacha de la pointe de l’Arcouest, très vite suivie par les grandes voiles des Ultimes, les plus gros voiliers de l’armada du Rhum. Facile d’imaginer qu’à bord de ce navire de la compagnie bretonne la fête battait alors son plein. Prince de Bretagne, barré par Lionel Lemonchois, déjà vainqueur de cette course mythique (2006) et, depuis cette édition, détenteur du record de vitesse entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre (7 jours, 17 heures, 19 minutes et 6 secondes) était en tête depuis le cap Fréhel. Un beau renvoi d’ascenseur circonstancié à ses sponsors qui étaient à bord du ferry.  des producteurs de légumes de la côte nord de Bretagne regroupés sous ce label "Prince de Bretagne". Ces coopératives agricoles sont, par ailleurs, actionnaires de l'armement  L’avenir dira si Lionel Lemonchois aura été capable de faire une nouvelle fois fructifier son talent. A cette heure, pour nous,  manquait tout simplement un petit rayon de soleil pour reconnaître les voiliers.

    Le Bretagne ayant disparu derrière Bréhat, il fallut bien nous rendre à l’évidence : nous ne verrions pas passer, la grisaille s’étant épaissie,  le Pogo 40 d’Antoine Michel, ce skipper guingampais de 30 ans que Lézardrieux parraine et qui va maintenir le contact avec les élèves du groupe scolaire Paul Le Flem pendant toute la traversée. Nous ne verrions pas non plus le Paprec Recyclage, le trimaran de 21,20 m de long de Yann Eliès, l’enfant du pays en quelque sorte puisque ce Briochin, compétiteur confirmé, fils et petit-fils de navigateurs, a fait ses classes entre Lézard et Bréhat. Il garderait même un point d'attache à Kermouster.

     

    L'heure du grog va bientôt sonner

     

    La nuit tombée, alors que les 91 engagés en finissaient avec la baie de Saint-Brieuc, il convenait, comme il se doit,  de saluer leur bravoure en sirotant un p’tit punch, l’incontournable cocktail des semaines qui viennent. Et, si on en croit les prévisions météo, nous n’aurons peut-être pas encore l’envie de passer du rhum blanc au rhum ambré lorsque les premiers concurrents apercevront  le « papillon » de la Guadeloupe surfant sur la ligne d’horizon. La course du Rhum, ce n’est pas celle du Grog. Elle peut cependant en avoir la saveur.

    Le Rhum au bout des jumelles

    Portrait d'Edward Vernon  peint par Thomas Gainsborough (1727-1788)

    Mais au fait ! Quelle est l’origine de cette boisson qui associe l’eau chaude et le rhum brun ? N’allez pas croire qu’en cette fin de première journée du Rhum nous avons poussé sur la dive bouteille ! Mais quitte à parler de cette compétition nous pouvions, les deux pieds dans les Charentaises, nous laisser dériver vers les à-côtés. Donc, quid du grog ?

    Ce breuvage, on le doit à un officier de marine britannique de la Royal Navy, le dénommé Edward Vernon (1684-1757). A lire ce que l’on a écrit sur cet homme, on se dit qu’il ne faisait pas bon bourlinguer sous sa coupe. Il avait, dit-on, un caractère difficile. Mais peut-on lui reprocher d’avoir pris la décision en 1740 d’avoir ordonné que le rhum distribué à l’équipage soit coupé d’eau ? Bien sûr que non ! Mais pourquoi avoir donné à cette mixture le nom de « grog » ?

    Parce que Edward Vernon, soucieux de tenir son rang, portait des vêtements en « grogram » (gros-grain en Français). Il s’agit d'une étoffe en laine et soie côtelée. Ce qui lui valut le surnom de Old Grog.

    Le 12 novembre prochain, sauf imprévus, les premiers voiliers auront rejoint Pointe-à-Pitre. Le rhum coulera encore plus à flot dans les estaminets, d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique. Nous faisons quant à nous cette suggestion : ce soir là, il conviendrait d’oublier le p’tit punch pour s’offrir un bon grog, et qu’importe si la froidure ne sévit pas. Il s’agirait de fêter le 330ème anniversaire de la naissance  d’Edward Vernon. On lui doit quand même bien ça ! :


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  • Des visiteurs d’un soir…terrifiants

    Nous n’avons certainement pas été les seuls, ce vendredi soir, à nous demander qui pouvait bien venir sonner à la nuit tombée. Certes, il n’était que 19 h, mais nous n’attendions personne à dîner. Nous n’oublierons jamais la peur qui fut la nôtre après avoir ouvert la porte. Ces quatre petits monstres se tenaient sur le seuil, trimbalant avec eux l’ombre angoissante des vampires et autres êtres terrifiants des ténèbres. Nous aurons mis du temps à chasser nos craintes. Que pouvait bien nous vouloir ces lutins grimaçants ?

     Tout juste remis de nos émotions, nous avons compris que nous ne pourrions retrouver notre sérénité qu’après avoir obtempéré : «  Des bonbons où l’on vous jette un mauvais sort !». Il n’y avait pas lieu de tergiverser,  mais avions-nous ce qu’il fallait? D’une main tremblante, nous avons ouvert boîtes et pots et, heureusement, nous y avons trouvé de quoi satisfaire leurs exigences.

    Après avoir rempli leurs sacs, non sans avoir pris soin de partager leur butin à parts égales,  ces bons petits diables ont replongé dans la nuit. Nous nous sommes bien gardés de les suivre, trop heureux déjà d’avoir évité le mauvais  sortilège. En a-t-il été de même pour vous ?.

    Ce n'est que très tard dans la soirée que nous avons compris que Kermouster n'était pas le seul endroit visité par des diablotins et autres sorcières. Grâce à la lanterne magique des temps modernes (Internet) nous avons reçu cette image de Jack-O' Lantern. La citrouille éclairée est le symbole de la fête de Halloween. Ce jour là toutes les citrouilles ont la trouille de ne pas passer à la casserole. On nous a certifié, et nous sommes en sommes convaincus, que c'est ici, à Kermouster, que cette citrouille a pris de l'embonpoint avant de s'en aller ailleurs faire la fête sur l'air des lampions.

    Des visiteurs d’un soir…terrifiants


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