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    Voici venu le temps des feuilles mortes, des ciels souvent gris et tourmentés. Faut-il s’en plaindre ? Bien sûr que non. Réjouissons-nous de pouvoir encore compter sur un cycle des quatre saisons  à peu près correct! Qui sait si, plus avant dans ce siècle, voire dans le prochain, il en sera toujours ainsi.  Ecrire cela revient bien évidemment à nier le bien fondé de la prévision que font certains oracles, prévision selon laquelle le 21 décembre prochain marquera la fin du monde. N’en déplaise à ces Nostradamus des temps modernes, nous fêterons Noël et au 1er janvier prochain, le soleil se lèvera sur l’estuaire du Trieux pour une nouvelle année. Mais, gardons-nous de vouloir brûler les étapes ! Le temps est un bien trop précieux pour vouloir le « vivre » à toute vitesse. Sachons apprécier la saveur toute particulière de ces jours marqués par une toute relative mise en sommeil de l’astre solaire !

    Le week-end prochain sera celui du recueillement, des chagrins encore non jugulés, mais aussi du nécessaire ressourcement en nous-mêmes. Cette circonstance nous amène à reposer la question de l’installation d’un columbarium dans le petit cimetière de Kermouster. C’est, soulignons-le, la toute première revendication qui a été formulée suite à la « Lettre aux Kermoustériens » du mois d’août dernier, lettre qui a donné naissance à ce blog. Certes, comme nous l’avons déjà écrit et comme nous le répèterons  à coup sûr, ce blog entend faire sienne la règle qui consiste à donner du temps au temps. Nous ne nions pas que le devoir premier d’une équipe municipale consiste à établir un ordre des priorités.  Mais nous aurions aimé que cette toute première revendication ait déjà reçu l’amorce d’une réponse, quelle qu’en soit la nature. Il ne faudrait pas qu’elle reste…lettre morte..


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    Depuis une quinzaine de jours, Kermouster a son « totem ». Comprenez, son panneau d’information R.I.R. (Relais Informations Randonnées) ! Les services techniques de Lézardrieux  l’ont planté en plein cœur du hameau, à même l’aire de pique-nique offrant un joli point de vue sur l’estuaire du Trieux. Il faut y voir la preuve que l’intercommunalité– la mise en place de ce type de signalisation relève de sa compétence – entend parfaire sa stratégie touristique. La presqu’île est une terre de découverte pour celles et ceux qui aiment chausser les godillots. Mais comme on le sait, la perfection n’est pas de ce monde. Ainsi, en découvrant pour la première fois le totem, nous nous sommes dit qu’il y avait peut-être moyen de le planter à un autre endroit, plus discret tout en restant bien évidemment visible pour les randonneurs. Nous l’avouons : l’envie de fustiger le responsable des services techniques pour avoir fait ce choix d'implantation

    Un « totem » en plein cœur du village

    nous a d’emblée titillés. Mais en nous donnant le temps de la réflexion, donc de la vérification – une règle qu’il convient de respecter – nous avons évité de tomber dans le panneau de la critique infondée. Si ce totem s’élève à cet endroit, c’est parce que les services techniques n’ont pas pu faire autrement. Impossible de creuser à l’entrée de l’aire de pique-nique où ce panneau aurait été très bien situé. La pioche se heurtait à la roche. Et ce n’est qu’après de nombreux tâtonnements que les agents communaux ont pu trouver matière à sceller ce  totem auquel  nous finirons par nous habituer. Puisse le bois utilisé résister, quant à lui,  à la patine du temps !


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